Final
Final : 3 |
Label :
Neurot |
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Parallèlement à son groupe principal, le bien nommé Jesu, Justin Broadrick assouvit son désir d'expérimentation à travers un autre projet: Final. D'ambition plus modeste, il est surtout l'occasion de présenter au public un ensemble de pièces climatiques que l'on pourra qualifier d'ambient, réunies ici en grande quantité sur un double-album.
Les adjectifs ne viennent pas facilement pour juger pareil travail. Le mieux est encore de l'écouter, d'habituer l'oreille à ces reliefs auditifs tantôt sourds, tantôt noyés sous nombre de filtres, laissant alors entrevoir une once de mélodie subtile ("Remnants", "Golden", "Trees"). Le propos réside essentiellement dans l'ouvrage effectué sur la matière sonore, ce qui implique, en quelque sorte, un effort d'abstraction pour appréhender l'objet. Broadrick façonne l'onde, module les vibrations à loisir, tout en réfutant l'idée d'une cohérence à l'échelle de l'album. De là à y voir un fourre-tout à dominante récréative, il n'y a qu'un pas que l'auditeur sera tenté de franchir. Car nombre de ces titres pourront faire naître un sentiment d'inachevé, voire donner l'impression d'avoir affaire à une compilation de morceaux certes honnêtes mais loin de transcender sur le long terme. Bien que l'on croise, par moments, un semblant de guitare qui évoque immanquablement Jesu ("The Light Orchestra") ou quelque atmosphère brumeuse du même acabit, l'amertume finit par guetter. Par conséquent, Final est réservé à un public averti, amateur d'ambient, qui saura reconnaître sans difficultés les vertus méditatives de ces obscurs enregistrements.
Les adjectifs ne viennent pas facilement pour juger pareil travail. Le mieux est encore de l'écouter, d'habituer l'oreille à ces reliefs auditifs tantôt sourds, tantôt noyés sous nombre de filtres, laissant alors entrevoir une once de mélodie subtile ("Remnants", "Golden", "Trees"). Le propos réside essentiellement dans l'ouvrage effectué sur la matière sonore, ce qui implique, en quelque sorte, un effort d'abstraction pour appréhender l'objet. Broadrick façonne l'onde, module les vibrations à loisir, tout en réfutant l'idée d'une cohérence à l'échelle de l'album. De là à y voir un fourre-tout à dominante récréative, il n'y a qu'un pas que l'auditeur sera tenté de franchir. Car nombre de ces titres pourront faire naître un sentiment d'inachevé, voire donner l'impression d'avoir affaire à une compilation de morceaux certes honnêtes mais loin de transcender sur le long terme. Bien que l'on croise, par moments, un semblant de guitare qui évoque immanquablement Jesu ("The Light Orchestra") ou quelque atmosphère brumeuse du même acabit, l'amertume finit par guetter. Par conséquent, Final est réservé à un public averti, amateur d'ambient, qui saura reconnaître sans difficultés les vertus méditatives de ces obscurs enregistrements.
Pas mal 13/20 | par Head |
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