God
Possession |
Label :
Caroline |
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Pour choisir un nom de groupe pareil, deux possibilités:
1 - Faire preuve d'un égo démesuré couplé à une grandiloquence s'avérant au final bien indigeste.
2 - Etre réellement consient de ses capacités pour les assurer pleinement afin de ne laisser aucun doute quant à son talent.
Et en l'occurrence, il s'agirait plutôt de la seconde solution. Parce qu'il n'est pas difficile de s'en convaincre: Possession est un album énorme. Sorte de croisement improbable entre hardcore, free-jazz, indus et expérimental, ce premier véritable opus de God explore des contrées noires et inquiétantes. Véritable chef d'orchestre de ce magma sonore en fusion, Kevin Martin démontre une certaine classe concernant le choix de ses invités. Outre son ami de Techno Animal, Justin Broadrick (principal artisan des différents projets que sont Godflesh, Ice ou Jesu par exemple, et que l'on ne présente plus), Possession voit également le saxophone de John Zorn ou la clarinette basse de Tim Hodgkinson (membre fondateur des mythiques Henry Cow) participer à cette fête d'une noirceur éclatante, parmi tant d'autres.
Basse ronflante à souhait et totalement proéminente, larsens savamment maîtrisés, saxophones tour à tour débridés ou parfaitement posés, notes de piano complètement free, guitares ultra-saturées, le tout reposant sur une rythmique lourde et imposante... tout ceci fait de Possession un album à la folie implacable, resplendissant par son aspect brutal et incontrôlable. En huit titres seulement, Kevin Martin et sa bande dépeignent les contours d'une musique radicale en ce sens qu'elle paraît ne se soumettre à aucune concession et qu'elle ne s'enlise pas dans les clichés du genre. Déroutant, autant que difficile, Possession est une montagne impressionnante et grouillante de sons, d'ambiances et d'inspirations.
Tout le monde ne trouvera peut-être pas son compte au sein de ce monument complexe... Les autres le chériront à coup sûr !
1 - Faire preuve d'un égo démesuré couplé à une grandiloquence s'avérant au final bien indigeste.
2 - Etre réellement consient de ses capacités pour les assurer pleinement afin de ne laisser aucun doute quant à son talent.
Et en l'occurrence, il s'agirait plutôt de la seconde solution. Parce qu'il n'est pas difficile de s'en convaincre: Possession est un album énorme. Sorte de croisement improbable entre hardcore, free-jazz, indus et expérimental, ce premier véritable opus de God explore des contrées noires et inquiétantes. Véritable chef d'orchestre de ce magma sonore en fusion, Kevin Martin démontre une certaine classe concernant le choix de ses invités. Outre son ami de Techno Animal, Justin Broadrick (principal artisan des différents projets que sont Godflesh, Ice ou Jesu par exemple, et que l'on ne présente plus), Possession voit également le saxophone de John Zorn ou la clarinette basse de Tim Hodgkinson (membre fondateur des mythiques Henry Cow) participer à cette fête d'une noirceur éclatante, parmi tant d'autres.
Basse ronflante à souhait et totalement proéminente, larsens savamment maîtrisés, saxophones tour à tour débridés ou parfaitement posés, notes de piano complètement free, guitares ultra-saturées, le tout reposant sur une rythmique lourde et imposante... tout ceci fait de Possession un album à la folie implacable, resplendissant par son aspect brutal et incontrôlable. En huit titres seulement, Kevin Martin et sa bande dépeignent les contours d'une musique radicale en ce sens qu'elle paraît ne se soumettre à aucune concession et qu'elle ne s'enlise pas dans les clichés du genre. Déroutant, autant que difficile, Possession est une montagne impressionnante et grouillante de sons, d'ambiances et d'inspirations.
Tout le monde ne trouvera peut-être pas son compte au sein de ce monument complexe... Les autres le chériront à coup sûr !
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
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