Will Johnson
Bruxelles - Belgique [Ancienne Belgique - AB Club] - jeudi 09 décembre 2004 |
Will Johnson n'en arrête plus de tourner. Que ce soit avec ses projets Centro-Matic et South San Gabriel ou en solo, le prolifique auteur-compositeur fait escale à l'Ancienne Belgique. Habitué des lieux, passage mémorable en 2001 avec Centro-Matic et voici 12 mois en ouverture de My Morning Jacket, l'homme affiche un large sourire lors de son entrée en scène, tout heureux de retrouver Bruxelles, entame de sa nouvelle tournée européenne.
Troisième et principal volet du triptyque Great Lake Swimmers – Br. Danielson – Will Johnson programmé ce soir, le texan présente Vultures Await, seconde oeuvre discographique en solitaire. Loin de la folk-pop déglinguée de Centro-Matic ou du country-folk sombre de South San Gabriel, l'athmosphère de Vultures Await version live est celle d'une americana apaisée, voisine de celle de Neal Casal. Sa Telecaster pour seul accompagnement, Will balance sa chaise et frappe du pied pour marquer le rythme volontairement lent de ses compositions. Mais passé le temps des retrouvailles, l' AB Club s'enlise dans l'ennui. Malgré l'affection portée à l'artiste, force est de constater que la prestation de Will Johnson peine à convaincre. Fautes d'accord, finals de chansons maladroitement assurés: un bruit de fond s'installe et l'arrière-salle chahute au point d'en exaspérer certains. Une certaine tension est palpable. En fin tacticien, Johnson enchaîne sans temps mort et électrifie la fin de set pour calmer le jeu. Pari gagné. Le Club réclame son rappel au début duquel Johnson confesse son intense plaisir d'être de nouveau sur les routes et particulièrement ce soir à Bruxelles, public fidèle parmi les fidèles, après une semaine de galères noires.
Faute avouée, faute pardonnée.
Troisième et principal volet du triptyque Great Lake Swimmers – Br. Danielson – Will Johnson programmé ce soir, le texan présente Vultures Await, seconde oeuvre discographique en solitaire. Loin de la folk-pop déglinguée de Centro-Matic ou du country-folk sombre de South San Gabriel, l'athmosphère de Vultures Await version live est celle d'une americana apaisée, voisine de celle de Neal Casal. Sa Telecaster pour seul accompagnement, Will balance sa chaise et frappe du pied pour marquer le rythme volontairement lent de ses compositions. Mais passé le temps des retrouvailles, l' AB Club s'enlise dans l'ennui. Malgré l'affection portée à l'artiste, force est de constater que la prestation de Will Johnson peine à convaincre. Fautes d'accord, finals de chansons maladroitement assurés: un bruit de fond s'installe et l'arrière-salle chahute au point d'en exaspérer certains. Une certaine tension est palpable. En fin tacticien, Johnson enchaîne sans temps mort et électrifie la fin de set pour calmer le jeu. Pari gagné. Le Club réclame son rappel au début duquel Johnson confesse son intense plaisir d'être de nouveau sur les routes et particulièrement ce soir à Bruxelles, public fidèle parmi les fidèles, après une semaine de galères noires.
Faute avouée, faute pardonnée.
Moyen 10/20 | par Fan Thomas |
En ligne
555 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages