Nits
Work |
Label :
CBS |
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Voici un curieux album des Nits... On y entend beaucoup de claviers, de synthés, et pourtant il a été conçu sans Robert Jan Stips qui officie habituellement, avec une classe infinie, à cet instrument. C'est donc le chanteur Henk Hofstede qui y officie, avec un style appliqué, mais sans doute un peu moins créatif, un peu moins surprenant.
La musique du groupe, encore fortement teintée de new-wave, devient du coup assez froide. Elle évoque une atmosphère de brumes nordiques et de cités grises. Dans la chanson d'ouverture "The Lodger", il est question d'un sinistre serial-killer, genre Jack l'éventreur. D'autres textes parlent d'un homme qui aimerait voyager pour s'évader de son terne quotidien, d'un autre qui voyage en Italie mais se retrouve fort angoissé d'avoir dépensé son dernier sou pour acheter un sandwich et de l'eau. Le sujet de "Footprint" est la maltraitance... Le moins que l'on puise dire est qu'une mélancolie poisseuse et inquiétante imprègne ces chansons.
Les compositions de Henk Hofstede sont très soignées et révèlent un sens mélodique irréprochable. Pour n'en citer que deux, "Slip Of The Tongue", avec ses synthés primitifs et son étonnant solo de clarinette, ainsi que "Hands Of The Swatch" sont de vraies réussites. Cependant, si la mélodie de "Red Tape" est très jolie aussi, j'ai du mal à supporter le son des synthés, qui me rappelle quelques insupportables rengaines qui sévissaient pendant les eighties. Quant aux compositions du guitariste Michiel Peters, elles sont un ton en-dessous, tournant trop souvent à vide autour d'une ou deux idées un peu courtes.
Cet album est finalement plutôt inégal, et ce n'est qu'avec le retour de Robert Jan Stips que le groupe prendra véritablement son envol. Sans être du tout déshonorant, il ne constitue donc pas une priorité.
La musique du groupe, encore fortement teintée de new-wave, devient du coup assez froide. Elle évoque une atmosphère de brumes nordiques et de cités grises. Dans la chanson d'ouverture "The Lodger", il est question d'un sinistre serial-killer, genre Jack l'éventreur. D'autres textes parlent d'un homme qui aimerait voyager pour s'évader de son terne quotidien, d'un autre qui voyage en Italie mais se retrouve fort angoissé d'avoir dépensé son dernier sou pour acheter un sandwich et de l'eau. Le sujet de "Footprint" est la maltraitance... Le moins que l'on puise dire est qu'une mélancolie poisseuse et inquiétante imprègne ces chansons.
Les compositions de Henk Hofstede sont très soignées et révèlent un sens mélodique irréprochable. Pour n'en citer que deux, "Slip Of The Tongue", avec ses synthés primitifs et son étonnant solo de clarinette, ainsi que "Hands Of The Swatch" sont de vraies réussites. Cependant, si la mélodie de "Red Tape" est très jolie aussi, j'ai du mal à supporter le son des synthés, qui me rappelle quelques insupportables rengaines qui sévissaient pendant les eighties. Quant aux compositions du guitariste Michiel Peters, elles sont un ton en-dessous, tournant trop souvent à vide autour d'une ou deux idées un peu courtes.
Cet album est finalement plutôt inégal, et ce n'est qu'avec le retour de Robert Jan Stips que le groupe prendra véritablement son envol. Sans être du tout déshonorant, il ne constitue donc pas une priorité.
Pas mal 13/20 | par Oddie |
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