Peeping Tom
Peeping Tom |
Label :
Ipecac |
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Il n'est vraiment pas évident de suivre la carrière du vénérable Mike Patton, tant il est l'homme de tous les projets, de toutes les collaborations, celui qui surgit là où on ne s'attend généralement pas à le voir débarquer.
En véritable boulimique de travail, sa nouvelle incarnation se nomme Peeping Tom, soit le résultat de quelques six années de gestation. Inutile de dire que le bébé était attendu au tournant, nourrissant bien des espoirs parmi une large communauté de fans.
L'objectif de l'artiste multi-casquettes est de proposer sa propre vision de la musique pop, celle là même qu'il aurait voulu entendre en tournant le bouton de cette satanée radio, plus apte à ressasser une bouillie sans saveur et figée à l'intérieur d'un moule immuable.
Non, ici, Peeping Tom esquisse un univers pop très riche, où la profusion des sons et des ambiances, un peu à la manière d'un Gorillaz, apporte une dimension ludique à l'ensemble. Le ton est léger, le divertissement est le moteur de l'action. Patton semble d'ailleurs beaucoup s'amuser, tout comme les invités de marque qu'il a conviés à la fête. Massive Attack, Dan The Automator, Amon Tobin, pour ne citer qu'eux, ont répondu présent. Même la très mainstream Norah Jones n'a pas dénié rejoindre le bouillon créatif de l'ex-leader de Faith No More, le temps d'un titre qui prête à sourire ("Sucker"), la demoiselle étant à mille lieues de son registre habituel.
Le reste donne l'occasion de découvrir un monde où les idées abondent par dizaines, où on respire du sample en pagaille, des sonorités malignes qui s'immiscent quelque part dans l'esprit, mais soyons clair, ça ne vire jamais en délire épileptique à la Fantomas. On trouvera donc de l'efficace qui percute (le single "Mojo" ou l'excellent "Kill The DJ"), du hip-hop audacieux aux basses vitaminées ("Getaway"), des réminiscences du passé du bonhomme mêlées à des vibrations plus enfantines. Le disque est conçu pour nous caresser dans le sens du poil, et on ne boude pas notre plaisir à retrouver l'impressionnante palette vocale du chanteur, à travers des structures accessibles cette fois.
D'une immédiateté inhabituelle de la part de l'esprit tordu du monsieur, cet album jaune pétant est à la hauteur des attentes dont il a fait l'objet. Bien que millimétré jusqu'au moindre détail, cet opus reste frais, détonnant. Un tourbillon plein de vie qui, sans être un must de la discographie de Mike Patton, dépasse largement l'aspect anecdotique de certaines de ses dernières réalisations.
En véritable boulimique de travail, sa nouvelle incarnation se nomme Peeping Tom, soit le résultat de quelques six années de gestation. Inutile de dire que le bébé était attendu au tournant, nourrissant bien des espoirs parmi une large communauté de fans.
L'objectif de l'artiste multi-casquettes est de proposer sa propre vision de la musique pop, celle là même qu'il aurait voulu entendre en tournant le bouton de cette satanée radio, plus apte à ressasser une bouillie sans saveur et figée à l'intérieur d'un moule immuable.
Non, ici, Peeping Tom esquisse un univers pop très riche, où la profusion des sons et des ambiances, un peu à la manière d'un Gorillaz, apporte une dimension ludique à l'ensemble. Le ton est léger, le divertissement est le moteur de l'action. Patton semble d'ailleurs beaucoup s'amuser, tout comme les invités de marque qu'il a conviés à la fête. Massive Attack, Dan The Automator, Amon Tobin, pour ne citer qu'eux, ont répondu présent. Même la très mainstream Norah Jones n'a pas dénié rejoindre le bouillon créatif de l'ex-leader de Faith No More, le temps d'un titre qui prête à sourire ("Sucker"), la demoiselle étant à mille lieues de son registre habituel.
Le reste donne l'occasion de découvrir un monde où les idées abondent par dizaines, où on respire du sample en pagaille, des sonorités malignes qui s'immiscent quelque part dans l'esprit, mais soyons clair, ça ne vire jamais en délire épileptique à la Fantomas. On trouvera donc de l'efficace qui percute (le single "Mojo" ou l'excellent "Kill The DJ"), du hip-hop audacieux aux basses vitaminées ("Getaway"), des réminiscences du passé du bonhomme mêlées à des vibrations plus enfantines. Le disque est conçu pour nous caresser dans le sens du poil, et on ne boude pas notre plaisir à retrouver l'impressionnante palette vocale du chanteur, à travers des structures accessibles cette fois.
D'une immédiateté inhabituelle de la part de l'esprit tordu du monsieur, cet album jaune pétant est à la hauteur des attentes dont il a fait l'objet. Bien que millimétré jusqu'au moindre détail, cet opus reste frais, détonnant. Un tourbillon plein de vie qui, sans être un must de la discographie de Mike Patton, dépasse largement l'aspect anecdotique de certaines de ses dernières réalisations.
Bon 15/20 | par Head |
Posté le 19 août 2006 à 19 h 12 |
Qui dit Peeping Tom dit Mike Patton avant tout ! Impossible de ne pas revenir sur ce géant de la musique rock, homme aux mille projets et compositeur de génie. Après Mr Bungle, Faith No More, Fantômas ou Tomahawk pour ne citer que ses groupes les plus connus, Mike Patton s'atèle à donner sa vision de la musique pop avec son dernier projet en date : j'ai nommé Peeping Tom. Nous y voilà !
Le nom de Peeping Tom est tiré du film de Michael Powell. La traduction française de ce film d'horreur est Le Voyeur. D'ailleurs la pochette conceptuelle de l'album, magnifiquement réalisée (c'est une habitude chez Ipecac), nous montre l'ombre d'une femme nue, et quand on tire la languette apparaît un oeil peu rassurant tandis que le cd sort par le coté opposé. Génial !
Pour cette nouvelle entité, ce cher Mike s'est entouré d'un nombre incroyable de guests (une ou deux par chanson). Dan The Automator, Bebel Gilberto, Norah Jones, Kool Keith, Massive Attack, Rahzel, Dub Trio, Odd Nosdam et Amon Tobin seront en effet de la partie. On nous annonçait du lourd ... et bien on n'a pas été déçu.
Dans sa volonté de toujours apporter quelque chose de différent, d'inexpérimenté et d'inédit, Patton a su nous concocter un petit recueil ou les mélodies pop se confondent au milieu de différents styles allant de la pop expérimentale ("Mojo", "Your Neighbourhood Spaceman") au hip-hop ("Getaway") en passant par le rock pattonnesque ("Celebrity Death Match") et des chansons rappelant certains aspects de Fantômas pour les onomatopées et les sonorités bizarres ("Five Seconds"). On trouve aussi de grands hymnes qui nous permettent même de pousser la chansonnette tant le refrain reste en tête ("We're Not Alone"). De nombreuses chansons restent cependant assez inclassables. C'est le cas de l'inquiétante "Kill The DJ" ou de l'improbable collaboration avec Norah Jones : "Sucker". Pourtant ces morceaux font partie des meilleurs de cette galette.
Pour conclure, Peeping Tom est un album à écouter absolument, et, si vous voulez découvrir le génie Mike Patton, il fait peut-être partie des rares albums 'accessibles' de ce dernier.
Le nom de Peeping Tom est tiré du film de Michael Powell. La traduction française de ce film d'horreur est Le Voyeur. D'ailleurs la pochette conceptuelle de l'album, magnifiquement réalisée (c'est une habitude chez Ipecac), nous montre l'ombre d'une femme nue, et quand on tire la languette apparaît un oeil peu rassurant tandis que le cd sort par le coté opposé. Génial !
Pour cette nouvelle entité, ce cher Mike s'est entouré d'un nombre incroyable de guests (une ou deux par chanson). Dan The Automator, Bebel Gilberto, Norah Jones, Kool Keith, Massive Attack, Rahzel, Dub Trio, Odd Nosdam et Amon Tobin seront en effet de la partie. On nous annonçait du lourd ... et bien on n'a pas été déçu.
Dans sa volonté de toujours apporter quelque chose de différent, d'inexpérimenté et d'inédit, Patton a su nous concocter un petit recueil ou les mélodies pop se confondent au milieu de différents styles allant de la pop expérimentale ("Mojo", "Your Neighbourhood Spaceman") au hip-hop ("Getaway") en passant par le rock pattonnesque ("Celebrity Death Match") et des chansons rappelant certains aspects de Fantômas pour les onomatopées et les sonorités bizarres ("Five Seconds"). On trouve aussi de grands hymnes qui nous permettent même de pousser la chansonnette tant le refrain reste en tête ("We're Not Alone"). De nombreuses chansons restent cependant assez inclassables. C'est le cas de l'inquiétante "Kill The DJ" ou de l'improbable collaboration avec Norah Jones : "Sucker". Pourtant ces morceaux font partie des meilleurs de cette galette.
Pour conclure, Peeping Tom est un album à écouter absolument, et, si vous voulez découvrir le génie Mike Patton, il fait peut-être partie des rares albums 'accessibles' de ce dernier.
Très bon 16/20
Posté le 15 février 2010 à 14 h 05 |
Mike, Mike, Mike... Tu fais trop de choses. Entends-moi bien, j'apprécie ton ouverture artistique, c'est d'ailleurs de là que provient ta réputation de gueulard/crooner/beatboxer/rapper. Mais à trop s'éparpiller, on fait "Peeping Tom !
Mais j'aime beaucoup tes amis aussi, je les appréciais bien avant que tu les invites dans ce projet soi-disant "pop". Tu ne devais pas être au courant du risque que tu encourrais en invitant les gusses d'Anticon, Dan The Automator, Koala, Amon Tobin et même Kool Keith ! Michael, ces gens sont cultes et ont fait des morceaux et disques absolument exceptionnels, TU as également beaucoup marqué ton époque et la musique des années 90.
Et voilà tout le malaise. Si c'était le disque d'un inconnu, ça serait pas mal, disons mieux. Mais vu qu'il s'agit de toi et de tes brillants collaborateurs, c'est juste frustrant, moyen, pas pop pour un sou, "peut mieux faire",et largement.
Mike, il ne suffit pas d'avoir des amis talentueux pour chier une pépite, il faut avoir des idées, un concept, du temps, comme tu en as eu pour Disco Volante, ton premier Fantômas, Angel Dust etc.
Doit faire ses preuves.
Mais j'aime beaucoup tes amis aussi, je les appréciais bien avant que tu les invites dans ce projet soi-disant "pop". Tu ne devais pas être au courant du risque que tu encourrais en invitant les gusses d'Anticon, Dan The Automator, Koala, Amon Tobin et même Kool Keith ! Michael, ces gens sont cultes et ont fait des morceaux et disques absolument exceptionnels, TU as également beaucoup marqué ton époque et la musique des années 90.
Et voilà tout le malaise. Si c'était le disque d'un inconnu, ça serait pas mal, disons mieux. Mais vu qu'il s'agit de toi et de tes brillants collaborateurs, c'est juste frustrant, moyen, pas pop pour un sou, "peut mieux faire",et largement.
Mike, il ne suffit pas d'avoir des amis talentueux pour chier une pépite, il faut avoir des idées, un concept, du temps, comme tu en as eu pour Disco Volante, ton premier Fantômas, Angel Dust etc.
Doit faire ses preuves.
Passable 11/20
Posté le 11 octobre 2010 à 12 h 04 |
Peeping Tom est un disque très anodin au premier abord, et ce, malgré la brochette impressionnante composant ce projet. Aux côtés de Mike Patton, vous retrouvez Odd Nosdam, Rahzel, Dan The Automator, Amon Tobin, Kool Keith, Jel, Massive Attack, Bebel Gilberto, Kid Koala, Doseone, Norah Jones et Dub Trio, rien que ça, sur les onze différents morceaux !
Musicalement, il faut donner sa chance au disque, car il semble assez léger aux premières écoutes, voire manque d'originalité ou de flamboyance, étant donné qu'avec de tels invités, l'attente est forcément colossale.
En y revenant, Peeping Tom prend toute sa forme et sa cohérence : loin d'être un chef-d'oeuvre, c'est tout de même un opus d'une homogénéité incroyable (malgré la diversité des invités) qui ne rechigne pas pour autant à des moments qui flirtent avec l'amusement, au second degré, ou avec la violence, mais toujours de façon maîtrisée, et des moments tout simplement sublimes.
"Five Seconds" ouvre superbement l'album, avec Mike Patton qui justifie son statut d'"homme-voix", sur une production parfaite.
Rahzel est comme toujours extraordinaire sur "Mojo", et il est d'ailleurs parfois difficile de vraiment réaliser, non pas ce qu'il fait, mais ce qu'il ne fait pas en beatbox.
"Don't Even Trip" n'est assurément pas la production la plus impressionnante d'Amon Tobin, mais n'oublions pas qu'il s'agit d'accompagner Patton, et au final, la personnalité des deux se confond très bien, pour un morceau assurément sans prétention mais très bon.
"Get Away" propose un rap hypnotique et hanté, tout à la fois. Kool Keith y est parfait, sans excès, et Patton chante, lui, de façon surréaliste, ajoutant à l'ambiance plutôt lente de la production.
"Your Neighborhood Spaceman" : pour moi, c'est l'une des grosses tueries de Peeping Tom. La langueur est mêlée à une sorte de nostalgie, mais un grain de folie pointe son nez, comme souvent dans le disque ou dans l'univers de Patton en général. Tout simplement grandiose.
"Kill The DJ" : l'une des plus grosses attentes de l'album, puisque Massive Attack est à la production, soit, l'une des rares nouveautés du groupe entre 2003 et 2010. Sans être transcendant, tout est parfaitement millimétré. En somme, c'est d'abord la déception qui vous touchera. Ensuite, quand vous ferez enfin l'effort d'arrêter de vouloir toujours tomber sur des chef-d'œuvre, vous entendrez un sacré morceau sur lequel Mike Patton vient littéralement se poser, pour un envol final superbe. Massive Attack ne faillit, toujours pas, à sa renommée.
"Caipirinha", à l'inverse, est plutôt faible, même si l'ambiance est forcément annoncée d'entrée avec ce titre, et Bebel Gilberto en duo avec notre grand manitou. C'est léger comme un cocktail (malheureusement), mais je considère cela comme un entracte plutôt que comme une erreur. D'ailleurs, "Caipirinha" n'est pas mauvais, il manque juste d'intérêt.
"Celebrity Death Match" : Kid Koala, que l'on retrouve derrière une majorité des titres, assure ici l'ensemble de la production. Encore un très bon titre.
"How U Feelin ?" : Patton s'amuse sur ce titre qui, sans être inoubliable, n'est pas inintéressant. Évidemment, la plupart des autres productions l'éclipsent sans beaucoup d'effort.
Attention à la claque avec "Sucker". Pas parce qu'il s'agit du meilleur morceau, mais bien parce que la surprise est de taille. Premièrement, Norah Jones figure sur le projet (!). Deuxièmement, parce qu'elle étonnera soit ses fans, soit ses détracteurs. Le titre ne peut pas être plus explicite sur le contenu des paroles. Une nouvelle fois, ce n'est pas inoubliable, ni inintéressant. Passons à la suite...
Nouvelle bombe, pour finir l‘album : "We're Not Alone (remix)". Mike Patton y déploie un potentiel fabuleux (certes déjà connu de pas mal de monde) sur une production très rock. Peut-être le seul titre de tout le disque qui pourrait avoir figurer sur un album de Faith No More (je pense notamment à King For A Day Fool For A Lifetime).
Au final, un très bon projet qui tient la route de bout en bout, avec quelques bas, mais surtout des sommets, dont " We're Not Alone " qui nous assomme littéralement. Sans oublier un packaging très sensuel.
Un petit plaisir à s'offrir.
Musicalement, il faut donner sa chance au disque, car il semble assez léger aux premières écoutes, voire manque d'originalité ou de flamboyance, étant donné qu'avec de tels invités, l'attente est forcément colossale.
En y revenant, Peeping Tom prend toute sa forme et sa cohérence : loin d'être un chef-d'oeuvre, c'est tout de même un opus d'une homogénéité incroyable (malgré la diversité des invités) qui ne rechigne pas pour autant à des moments qui flirtent avec l'amusement, au second degré, ou avec la violence, mais toujours de façon maîtrisée, et des moments tout simplement sublimes.
"Five Seconds" ouvre superbement l'album, avec Mike Patton qui justifie son statut d'"homme-voix", sur une production parfaite.
Rahzel est comme toujours extraordinaire sur "Mojo", et il est d'ailleurs parfois difficile de vraiment réaliser, non pas ce qu'il fait, mais ce qu'il ne fait pas en beatbox.
"Don't Even Trip" n'est assurément pas la production la plus impressionnante d'Amon Tobin, mais n'oublions pas qu'il s'agit d'accompagner Patton, et au final, la personnalité des deux se confond très bien, pour un morceau assurément sans prétention mais très bon.
"Get Away" propose un rap hypnotique et hanté, tout à la fois. Kool Keith y est parfait, sans excès, et Patton chante, lui, de façon surréaliste, ajoutant à l'ambiance plutôt lente de la production.
"Your Neighborhood Spaceman" : pour moi, c'est l'une des grosses tueries de Peeping Tom. La langueur est mêlée à une sorte de nostalgie, mais un grain de folie pointe son nez, comme souvent dans le disque ou dans l'univers de Patton en général. Tout simplement grandiose.
"Kill The DJ" : l'une des plus grosses attentes de l'album, puisque Massive Attack est à la production, soit, l'une des rares nouveautés du groupe entre 2003 et 2010. Sans être transcendant, tout est parfaitement millimétré. En somme, c'est d'abord la déception qui vous touchera. Ensuite, quand vous ferez enfin l'effort d'arrêter de vouloir toujours tomber sur des chef-d'œuvre, vous entendrez un sacré morceau sur lequel Mike Patton vient littéralement se poser, pour un envol final superbe. Massive Attack ne faillit, toujours pas, à sa renommée.
"Caipirinha", à l'inverse, est plutôt faible, même si l'ambiance est forcément annoncée d'entrée avec ce titre, et Bebel Gilberto en duo avec notre grand manitou. C'est léger comme un cocktail (malheureusement), mais je considère cela comme un entracte plutôt que comme une erreur. D'ailleurs, "Caipirinha" n'est pas mauvais, il manque juste d'intérêt.
"Celebrity Death Match" : Kid Koala, que l'on retrouve derrière une majorité des titres, assure ici l'ensemble de la production. Encore un très bon titre.
"How U Feelin ?" : Patton s'amuse sur ce titre qui, sans être inoubliable, n'est pas inintéressant. Évidemment, la plupart des autres productions l'éclipsent sans beaucoup d'effort.
Attention à la claque avec "Sucker". Pas parce qu'il s'agit du meilleur morceau, mais bien parce que la surprise est de taille. Premièrement, Norah Jones figure sur le projet (!). Deuxièmement, parce qu'elle étonnera soit ses fans, soit ses détracteurs. Le titre ne peut pas être plus explicite sur le contenu des paroles. Une nouvelle fois, ce n'est pas inoubliable, ni inintéressant. Passons à la suite...
Nouvelle bombe, pour finir l‘album : "We're Not Alone (remix)". Mike Patton y déploie un potentiel fabuleux (certes déjà connu de pas mal de monde) sur une production très rock. Peut-être le seul titre de tout le disque qui pourrait avoir figurer sur un album de Faith No More (je pense notamment à King For A Day Fool For A Lifetime).
Au final, un très bon projet qui tient la route de bout en bout, avec quelques bas, mais surtout des sommets, dont " We're Not Alone " qui nous assomme littéralement. Sans oublier un packaging très sensuel.
Un petit plaisir à s'offrir.
Excellent ! 18/20
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