Sandy Dillon
Hector Zazou & Sandy Dillon - Las Vegas Is Cursed |
Label :
First World |
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Sandy Dillon répond en 2001 à l'appel du compositeur aussi génial que farfelu Hector Zazou pour mêler sa voix à une musique démembrée de toute appellation, si ce n'est ‘impressionniste'. En effet, Zazou est un français de formation classique dont le curriculum vitae impressionnant d'éclectisme a également servit le rock et l'electro de sa plume outrageuse.
Ces deux compères accouchent alors d'un album où chacune des plages passent du coq à l'âne autour du millier de fois, décidés à nous perdre au beau milieu de leur délire cacophonique. Il ne s'agit pas de bruitisme noise à la mode faussement intellectuel de Sonic Youth ou de patchwork pop à la sauce Beck, mais bel et bien de composition de grande maestria dont la musicalité dispersée peut échapper à l'auditeur non assidu. L'extrême étant qu'on croirait parfois passer de la musique de vieux jeux vidéo à celle d'un orchestre pour film haletant, pour finalement atteindre des sphères pop du bout des ongles. On en retient une forme trip-hop classieuse dans laquelle se tordent un electro de tout temps et des arrangements de cordes et de vents urgents, la voix de Dillon parsemant la galette de couplets décalés et d'interventions lancinantes dont elle seule a le secret.
Un disque curieux, dont le but est difficile à discerner au premier abord, le charme plutôt difficile à atteindre, mais dont le public ne sera certainement pas impossible à trouver. Les sado-maso des tympans vont adorer en tout cas...
Ces deux compères accouchent alors d'un album où chacune des plages passent du coq à l'âne autour du millier de fois, décidés à nous perdre au beau milieu de leur délire cacophonique. Il ne s'agit pas de bruitisme noise à la mode faussement intellectuel de Sonic Youth ou de patchwork pop à la sauce Beck, mais bel et bien de composition de grande maestria dont la musicalité dispersée peut échapper à l'auditeur non assidu. L'extrême étant qu'on croirait parfois passer de la musique de vieux jeux vidéo à celle d'un orchestre pour film haletant, pour finalement atteindre des sphères pop du bout des ongles. On en retient une forme trip-hop classieuse dans laquelle se tordent un electro de tout temps et des arrangements de cordes et de vents urgents, la voix de Dillon parsemant la galette de couplets décalés et d'interventions lancinantes dont elle seule a le secret.
Un disque curieux, dont le but est difficile à discerner au premier abord, le charme plutôt difficile à atteindre, mais dont le public ne sera certainement pas impossible à trouver. Les sado-maso des tympans vont adorer en tout cas...
Sympa 14/20 | par X_YoB |
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