The Twilight Singers
Blackberry Belle |
Label :
Birdman |
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Que signifie le terme side-project pour Greg Dulli ? Expérimentation ? C'est ce qu'on aurait pu penser à l'écoute d'une bonne moitié de l'album d'ouverture des Twilight Singers nommé Twilight As Played By The Twilight Singers. Mais cette idée part un peu en friche avec ce toujours très beau mais aussi plus conformiste Blackberry Belle, qui fait une incursion supplémentaire dans l'univers connu du musicien, initié avec les Afghan Whigs : l'appartenance à un monde commun semble ici assez évidente.
Il y a bien des différences, incontestables d'ailleurs. The Twilight Singers est plus posé que le groupe d'origine de Greg Dulli. Il est également un peu plus sombre, tant au niveau de la musique que des textes, mais personne n'en aurait douté à la lecture du nom donné à ce side-project. Il est plus riche, enfin, avec de nombreux instruments importés et une recherche harmonique plus fouillée. Mais la voix pleignante du chanteur est ici assez semblable à ses efforts précédents. Complainte, pleurs et peurs sont au rendez-vous avec la mort ; un thème qui est abordé sans aucune retenue sur ce Blackberry Belle dont le nom me donne déjà des frissons dans le dos. Ce titre aurait fait un beau complément au Twin Peaks de Lynch.
Quoi retenir en priorité de ce disque ? Je citerais quelques titres plus aboutis que les autres, tels "Fat City (Slight Return)", "Papillon", "Teenage Wristband" ou "The Killer". Ces singles potentiels font la beauté de Blackberry Belle. Ils sont complétés par des chansons moins percutantes, plus banales, où les vocalises de Greg Dulli tombent un peu dans la caricature de lui-même par endroits, mais dans lesquels quelques éclairs de génie savent se démarquer ("Martin Eden" par exemple). Un peu long à mon goût, dans le sens où l'album ne s'enrichit pas suffisemment au cours de l'écoute, ce deuxième opus des Twilight Singers reste une découverte assez sympathique pour les amateurs d'Afghan Whigs.
On notera enfin que le valeureux et toujours génial Mark Lanegan fait une apparition remarquée sur le dernier titre "Number Nine" qui est ... la piste 11 du disque (bien sûr!) ... en incarnant un diable surgi des ténèbres. Même si ce titre n'est pas (et de loin) le plus indispensable de l'album, la présence d'un artiste tel que lui en featuring sur un album est, de manière générale, un gage de qualité.
Il y a bien des différences, incontestables d'ailleurs. The Twilight Singers est plus posé que le groupe d'origine de Greg Dulli. Il est également un peu plus sombre, tant au niveau de la musique que des textes, mais personne n'en aurait douté à la lecture du nom donné à ce side-project. Il est plus riche, enfin, avec de nombreux instruments importés et une recherche harmonique plus fouillée. Mais la voix pleignante du chanteur est ici assez semblable à ses efforts précédents. Complainte, pleurs et peurs sont au rendez-vous avec la mort ; un thème qui est abordé sans aucune retenue sur ce Blackberry Belle dont le nom me donne déjà des frissons dans le dos. Ce titre aurait fait un beau complément au Twin Peaks de Lynch.
Quoi retenir en priorité de ce disque ? Je citerais quelques titres plus aboutis que les autres, tels "Fat City (Slight Return)", "Papillon", "Teenage Wristband" ou "The Killer". Ces singles potentiels font la beauté de Blackberry Belle. Ils sont complétés par des chansons moins percutantes, plus banales, où les vocalises de Greg Dulli tombent un peu dans la caricature de lui-même par endroits, mais dans lesquels quelques éclairs de génie savent se démarquer ("Martin Eden" par exemple). Un peu long à mon goût, dans le sens où l'album ne s'enrichit pas suffisemment au cours de l'écoute, ce deuxième opus des Twilight Singers reste une découverte assez sympathique pour les amateurs d'Afghan Whigs.
On notera enfin que le valeureux et toujours génial Mark Lanegan fait une apparition remarquée sur le dernier titre "Number Nine" qui est ... la piste 11 du disque (bien sûr!) ... en incarnant un diable surgi des ténèbres. Même si ce titre n'est pas (et de loin) le plus indispensable de l'album, la présence d'un artiste tel que lui en featuring sur un album est, de manière générale, un gage de qualité.
Correct 12/20 | par Sinoc |
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