The Tea Party
Interzone Mantras |
Label :
EMI |
||||
Fort du succès outre-atlantique de son précédent opus Tryptich, The Tea Party enfonce le clou dans son nouveau style. Plus rock encore, Interzone Mantras sonne presque comme un album live. Le groupe l'avait en effet promis. Ils parlaient même de 'retour aux sources' ! J'avoue que c'est là que j'y perds un peu mon latin... Quelles sources étaient à l'origine de Splendor Solis et Edges Of Twilight déjà ? Sûrement pas les mêmes que dans ce décevant Interzone Mantras...
On notera tout de même que la musique du power-trio canadien reste d'un niveau excellent, avec une recherche permanente dans l'efficacité sonore et la richesse instrumentale. Des titres comme "Master And Margarita", "Apathy" ou "Lullaby" sont de grands titres rock qui auraient mérité d'être mieux entourés. Les textes y deviennent vite incompréhensibles, voire ésotériques, mais on se plaît à les décortiquer pour y trouver un sens caché...
Malheureusement, les qualités de cet Interzone Mantras s'arrêtent là, l'album devenant de plus en plus mystique, dans le mauvais sens du terme, c'est-à-dire opaque.
Le chant de Jeff Martin ainsi que ses arrangements sont moins originaux qu'auparavant et finissent par lasser l'auditeur assez rapidement. Le son est brutal comme en témoignent ces cuivres particulièrement horribles qui accompagnant le titre "Interzone" et cette batterie trop agressive tout au long de l'album.
Interzone Mantras confirme donc le virage engagé par le groupe dans son opus précédent et nous fait craindre le pire pour la suite. Virtuose, comme toujours, mais bien trop loin des frissons des débuts.
On notera tout de même que la musique du power-trio canadien reste d'un niveau excellent, avec une recherche permanente dans l'efficacité sonore et la richesse instrumentale. Des titres comme "Master And Margarita", "Apathy" ou "Lullaby" sont de grands titres rock qui auraient mérité d'être mieux entourés. Les textes y deviennent vite incompréhensibles, voire ésotériques, mais on se plaît à les décortiquer pour y trouver un sens caché...
Malheureusement, les qualités de cet Interzone Mantras s'arrêtent là, l'album devenant de plus en plus mystique, dans le mauvais sens du terme, c'est-à-dire opaque.
Le chant de Jeff Martin ainsi que ses arrangements sont moins originaux qu'auparavant et finissent par lasser l'auditeur assez rapidement. Le son est brutal comme en témoignent ces cuivres particulièrement horribles qui accompagnant le titre "Interzone" et cette batterie trop agressive tout au long de l'album.
Interzone Mantras confirme donc le virage engagé par le groupe dans son opus précédent et nous fait craindre le pire pour la suite. Virtuose, comme toujours, mais bien trop loin des frissons des débuts.
Pas terrible 9/20 | par Sinoc |
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