Faust
71 Minutes Of... |
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Publié en 1979 et (enfin) réédité en 1996, ce 71 Minutes Of... fut enregistré (en grande majorité) entre 1971 et 1973, et c'est sous la forme de cette compilation que ces 71 minutes nous propose de survoler l'univers qu'était celui de Faust.
Durant ces 71 minutes, les guitares crient, savent se faire stridentes et captivantes, l'électronique et le synthé de Wüsthoff deviennent fous et semblent parfois prendre le pas sur les compositions du groupe, tandis que Péron ne rechigne jamais à faire valoir sa voix au cours de morceaux quelquefois posés et quelquefois totalement déroutants. Du pur Faust en somme !
Difficile encore une fois de résister à ces treize titres tous habités et menés par les délires du quintette germanique. Expérimental à souhait sur les 4 premiers morceaux, Faust dégaine ensuite un "Baby" tonitruant; sorte de rencontre improbable entre le surf le plus aventureux avec le krautrock le plus débridé. Dès lors le ton est donné: ces quelques minutes avec Péron et Cie seront expérimentales au possible et entrecoupées de passages terriblement subtils; à l'image de ce "Party 5" (ou "25 Yellow Doors", c'est au choix) synthétisant parfaitement l'essence même de Faust, où tout semble imprévisible, où le chant sait se faire aussi bien obsédant que terrifiant. On retrouvera également avec joie, les excellents "Psalter" et ce "Party 2" (alias "J'ai Mal Aux Dents") entrevus auparavant sur les précédentes productions du groupe; histoire de rappeler que Faust n'était pas que dissonant.
Bien entendu, les thèmes planants dont seul le groupe allemand a le secret sont de la partie, et pour les aficionados du krautrock en général, et de l'univers de Faust et de Tangerine Dream en particulier, des titres tels que "Das Meer" ou "Chromatic" ont toutes les conditions requises pour dresser un calme olympien et "tripant" (dans le sens premier du terme ici... ) créé de toutes pièces par des ambiances électroniques vaporeuses et irréelles.
Idéales pour appréhender l'univers de ce combo hors norme, unique (et surtout complètement barré !), ces 71 minutes et quelques secondes dévoilent tout ce qu'à proposer le quintette dans sa formation d'origine, auquel rien ne semblait impossible et pour qui tout semblait si facile...
Durant ces 71 minutes, les guitares crient, savent se faire stridentes et captivantes, l'électronique et le synthé de Wüsthoff deviennent fous et semblent parfois prendre le pas sur les compositions du groupe, tandis que Péron ne rechigne jamais à faire valoir sa voix au cours de morceaux quelquefois posés et quelquefois totalement déroutants. Du pur Faust en somme !
Difficile encore une fois de résister à ces treize titres tous habités et menés par les délires du quintette germanique. Expérimental à souhait sur les 4 premiers morceaux, Faust dégaine ensuite un "Baby" tonitruant; sorte de rencontre improbable entre le surf le plus aventureux avec le krautrock le plus débridé. Dès lors le ton est donné: ces quelques minutes avec Péron et Cie seront expérimentales au possible et entrecoupées de passages terriblement subtils; à l'image de ce "Party 5" (ou "25 Yellow Doors", c'est au choix) synthétisant parfaitement l'essence même de Faust, où tout semble imprévisible, où le chant sait se faire aussi bien obsédant que terrifiant. On retrouvera également avec joie, les excellents "Psalter" et ce "Party 2" (alias "J'ai Mal Aux Dents") entrevus auparavant sur les précédentes productions du groupe; histoire de rappeler que Faust n'était pas que dissonant.
Bien entendu, les thèmes planants dont seul le groupe allemand a le secret sont de la partie, et pour les aficionados du krautrock en général, et de l'univers de Faust et de Tangerine Dream en particulier, des titres tels que "Das Meer" ou "Chromatic" ont toutes les conditions requises pour dresser un calme olympien et "tripant" (dans le sens premier du terme ici... ) créé de toutes pièces par des ambiances électroniques vaporeuses et irréelles.
Idéales pour appréhender l'univers de ce combo hors norme, unique (et surtout complètement barré !), ces 71 minutes et quelques secondes dévoilent tout ce qu'à proposer le quintette dans sa formation d'origine, auquel rien ne semblait impossible et pour qui tout semblait si facile...
Excellent ! 18/20 | par X_Jpbowersock |
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