Faust
The Faust Tapes |
Label :
Virgin |
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En guise de troisième album, Faust publie sans doute son oeuvre la plus expérimentale, la plus difficile d'accès en somme.
Au menu, 43 minutes jouées par Faust, sans saucun temps mort, enchaînant différents passages (26 au total), dont la longueur varie entre une poignée de secondes et 7 minutes. Ainsi, sept minutes c'est la longueur de l'excellentissime "J'ai Mal Aux Dents" (qui sera d'ailleurs repris sur 71 Minutes Of...), titre mettant en avant les qualités rythmiques du groupe engendrées par un riff ultra-simple et diablement efficace, ainsi que le penchant du combo à se diriger vers des thèmes plus bruitistes et expérimentaux. L'ombre de Zappa n'est parfois pas très loin. Faust aurait certainement pu nous pondre des "J'ai Mal Aux Dents" pour remplir ces 43 minutes. Mais non, il n'en est rien.
The Faust Tapes est un bordel dans lequel le saxophone croise la route de cris ou de lamentations, dans lequel les lignes de guitares les plus douces précèdent les sons électroniques stridents devenus complètement fous, dans lequel le synthé semble prendre l'ascendant sur les autres instruments... et où l'avant-garde est de mise. Nul besoin de trouver un sens à tout ça. Quel intérêt ?
A Faust de proposer, à nous de disposer.
Et soudain, les Allemands décident de conclure cet album en nous offrant trois titres plus... "conventionnels": "Stretch Out Time", "Der Baum" et "Chère Chambre". Si "Stretch Out Time" peut évoquer Gong de par le son et le rythme, "Der Baum", elle, apparaît beaucoup plus personnelle et se révèle être une ballade où les voix s'entremêlent donnant un certain punch à ce titre tranquille et de fort belle facture.
Et puis, il y a ce "Chère Chambre" faisant la part belle aux arpèges de la guitare, chanté en français (hormi un bref passage en allemand) et idéal pour fumer des spliffs. Ce calme olympien tranche avec la multitude de tranches d'expérimentations écoutées auparavant.
Car Faust peut tout jouer. Pire, Faust peut tout jouer superbement.
Au menu, 43 minutes jouées par Faust, sans saucun temps mort, enchaînant différents passages (26 au total), dont la longueur varie entre une poignée de secondes et 7 minutes. Ainsi, sept minutes c'est la longueur de l'excellentissime "J'ai Mal Aux Dents" (qui sera d'ailleurs repris sur 71 Minutes Of...), titre mettant en avant les qualités rythmiques du groupe engendrées par un riff ultra-simple et diablement efficace, ainsi que le penchant du combo à se diriger vers des thèmes plus bruitistes et expérimentaux. L'ombre de Zappa n'est parfois pas très loin. Faust aurait certainement pu nous pondre des "J'ai Mal Aux Dents" pour remplir ces 43 minutes. Mais non, il n'en est rien.
The Faust Tapes est un bordel dans lequel le saxophone croise la route de cris ou de lamentations, dans lequel les lignes de guitares les plus douces précèdent les sons électroniques stridents devenus complètement fous, dans lequel le synthé semble prendre l'ascendant sur les autres instruments... et où l'avant-garde est de mise. Nul besoin de trouver un sens à tout ça. Quel intérêt ?
A Faust de proposer, à nous de disposer.
Et soudain, les Allemands décident de conclure cet album en nous offrant trois titres plus... "conventionnels": "Stretch Out Time", "Der Baum" et "Chère Chambre". Si "Stretch Out Time" peut évoquer Gong de par le son et le rythme, "Der Baum", elle, apparaît beaucoup plus personnelle et se révèle être une ballade où les voix s'entremêlent donnant un certain punch à ce titre tranquille et de fort belle facture.
Et puis, il y a ce "Chère Chambre" faisant la part belle aux arpèges de la guitare, chanté en français (hormi un bref passage en allemand) et idéal pour fumer des spliffs. Ce calme olympien tranche avec la multitude de tranches d'expérimentations écoutées auparavant.
Car Faust peut tout jouer. Pire, Faust peut tout jouer superbement.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Jpbowersock |
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