Cat Power
The Greatest |
Label :
Matador |
||||
La création de Cat Power n'aura jamais tellement muée. Une plume particulière situable sur chacun de ses efforts, qu'importe l'humeur ou l'instrumentation. Si sa patte est toujours douce et intime, ce disque au nom plus que discutable, casse quelque peu un sans fautes de plus de dix ans.
Sans dénigrer la qualité mesurable d'une pincée de titres, le fait est que ceci n'est pas un album de Cat Power comme nous l'avons jadis connue, se fendant au passage autant d'une orchestration commune que d'une production sans goût. Les chansons avec guitare sentent le relent de Sheryl Crow, les meilleurs morceaux au piano ne sont que du sous-Apple inachevé, le tout s'accommodant d'une triste ressemblance avec la recette d'une oeuvre dispensable de Dylan. "Could We" et "Empty Shell" suffiront à désarmer le plus fervent défenseur d'une Marshall, se contentant d'accords basiques ou de suites d'accords pompeux. Seul "Hate" renoue avec la composition typique et le tête-à-tête voix/guitare, "Love & Communication" arrivant malheureusement trop tard pour que nous puissions réellement porter The Greatest sur le pavois.
Redoutons le prochain, elle pourrait admettre définitivement qu'elle n'est qu'une chanteuse de variét' country américaine, comme il y a en déjà trop dans ce bas monde ...
Sans dénigrer la qualité mesurable d'une pincée de titres, le fait est que ceci n'est pas un album de Cat Power comme nous l'avons jadis connue, se fendant au passage autant d'une orchestration commune que d'une production sans goût. Les chansons avec guitare sentent le relent de Sheryl Crow, les meilleurs morceaux au piano ne sont que du sous-Apple inachevé, le tout s'accommodant d'une triste ressemblance avec la recette d'une oeuvre dispensable de Dylan. "Could We" et "Empty Shell" suffiront à désarmer le plus fervent défenseur d'une Marshall, se contentant d'accords basiques ou de suites d'accords pompeux. Seul "Hate" renoue avec la composition typique et le tête-à-tête voix/guitare, "Love & Communication" arrivant malheureusement trop tard pour que nous puissions réellement porter The Greatest sur le pavois.
Redoutons le prochain, elle pourrait admettre définitivement qu'elle n'est qu'une chanteuse de variét' country américaine, comme il y a en déjà trop dans ce bas monde ...
Insipide 7/20 | par X_YoB |
Posté le 01 février 2006 à 12 h 11 |
L'album de Cat Power est simple et sans prétention! Pas besoin d'accords compliqués pour donner à ses chansons la beauté et la délicatesse qui les habitent grace à sa voix.
C'est un moment de douceur et d'harmonie, à écouter sans modération!
Dilapider un album est d'une facilité déconcertante et les arguments ne manquent pas, quand on aime il n'est pas nècessaire de longs discours , l'écoute attentive de l'oeuvre est suffisante.
Ecoutez, c'est tout.
C'est un moment de douceur et d'harmonie, à écouter sans modération!
Dilapider un album est d'une facilité déconcertante et les arguments ne manquent pas, quand on aime il n'est pas nècessaire de longs discours , l'écoute attentive de l'oeuvre est suffisante.
Ecoutez, c'est tout.
Bon 15/20
Posté le 14 février 2006 à 16 h 27 |
C'est avec angoisse que j'ai abordé ce disque, ayant entendu des critiques plutôt médiocres....
Tout commence vraiment bien avec "The Greatest", le titre qui reste dans la veine de ce que la demoiselle a pu faire auparavant... Tout finit vraiment bien avec "Love & Comunication" titre plus punchy et son rif de guitare bien convaincant.
Et puis au centre du disque je pense qu'une demoiselle a pris les commandes, demoiselle qui a quelque chose, certes, qui fait de la musique, oui musique pas franchement mauvaise, non mais... tellement loin de ce que peux faire une autre personne qui lui ressemble, Chan Marshall...
C'est sympathique, parfois guilleret, bien réalisé, mais plutôt creux.....
Alors que faut-il faire de cet album ? Le jeter avec l'eau du bain ? Le réécouter jusqu'a y déceler un petit quelque chose de tordu ? Se dire que finalement Chan, quand elle ne se mords pas les couilles elle fait des choses pas mal ?
Ou alors la laisser de côté en se disant qu'il s'agit d'un exercice de style que le morceau de nerfs que l'on connaissait a voulu tenter, et que Chan ne peut que revenir à ses vieux amours ...
Je ne sais plus.
Je suis perdu.
Tout commence vraiment bien avec "The Greatest", le titre qui reste dans la veine de ce que la demoiselle a pu faire auparavant... Tout finit vraiment bien avec "Love & Comunication" titre plus punchy et son rif de guitare bien convaincant.
Et puis au centre du disque je pense qu'une demoiselle a pris les commandes, demoiselle qui a quelque chose, certes, qui fait de la musique, oui musique pas franchement mauvaise, non mais... tellement loin de ce que peux faire une autre personne qui lui ressemble, Chan Marshall...
C'est sympathique, parfois guilleret, bien réalisé, mais plutôt creux.....
Alors que faut-il faire de cet album ? Le jeter avec l'eau du bain ? Le réécouter jusqu'a y déceler un petit quelque chose de tordu ? Se dire que finalement Chan, quand elle ne se mords pas les couilles elle fait des choses pas mal ?
Ou alors la laisser de côté en se disant qu'il s'agit d'un exercice de style que le morceau de nerfs que l'on connaissait a voulu tenter, et que Chan ne peut que revenir à ses vieux amours ...
Je ne sais plus.
Je suis perdu.
Pas terrible 9/20
Posté le 12 mars 2006 à 01 h 01 |
Peut-être que je manque de recul... Pourquoi cet opus de la jolie Cat Power est-il si controversé ?
The Greatest n'est-il pas superbe ? La voix de Chan Marshall tantôt grimpante, tantôt cachée et timide derrière des accords blues en provenance de Memphis des plus chaleureux, ne trace-elle pas une enivrante ballade à l'émotion palpable ?
De "The Greatest" à "Love & Comunication" en passant par "Hate", Cat Power ne fait peut-être pas 'le' sans fautes, mais faut-il lui tenir rigueur du moindre faux pas ? Si tant est qu'il y en ai...
The Greatest n'est-il pas superbe ? La voix de Chan Marshall tantôt grimpante, tantôt cachée et timide derrière des accords blues en provenance de Memphis des plus chaleureux, ne trace-elle pas une enivrante ballade à l'émotion palpable ?
De "The Greatest" à "Love & Comunication" en passant par "Hate", Cat Power ne fait peut-être pas 'le' sans fautes, mais faut-il lui tenir rigueur du moindre faux pas ? Si tant est qu'il y en ai...
Excellent ! 18/20
Posté le 14 mars 2006 à 16 h 57 |
Je dois avouer que je me retrouve beaucoup en lisant la chronique de Shiboome. Etant moi-même très admiratif devant les anciennes réalisations de Cat Power, j'étais très hésitant quand à l'achat de ce The Greatest, suite aux premiers commentaires que j'avais pu lire, notamment sur XSilence.
Alors ma peur d'être déçu fut-elle justifiée ?
On ouvre en effet le bal sur un très efficace "The Greatest". La voix est toujours aussi belle, profonde, voire mélancolique et la mélodie se laisse écouter sans problème.
Puis on assiste à un nouveau titre: "Could We". Ici apparaissent des harmonicas auxquels on a assez peu été habitués par cette artiste (dites moi si je me trompe)... Finalement on a rapidement l'impression d'entendre un banal morceau de country !
Le mot est dit: Banal. C'est l'effet qui en ressort principalement. Le disque est plat, peu d'émotions sont transmises et certains titres sont presque insupportables et à la limite du médiocre. J'entends par là "After It All" ou encore "Empty Shell". Le reste sans être mauvais manque vraiment d'intérêt.
Certes, quelques morceaux passeraient très bien à la radio comme "Living Proof" et j'ai bien peur de l'entendre, émanant de la chambre de mon frère de 14 ans... Finalement le rapprochement entre Cat Power et Sheryl Crow peut être confirmé !
Alors à part reprendre les mots de Shiboome ou X_YoB je ne saurais quoi dire sur cet album, à part qu'il est en effet très décevant. J'espère moi aussi que Chan Marshall va vite se ressaisir et nous offrir de nouvelles pièces telles que l'avant dernier You Are Free qui laissant pourtant présager du meilleur...
Et en attendant, qu'est-ce que j'en fais de cet album moi ???
Alors ma peur d'être déçu fut-elle justifiée ?
On ouvre en effet le bal sur un très efficace "The Greatest". La voix est toujours aussi belle, profonde, voire mélancolique et la mélodie se laisse écouter sans problème.
Puis on assiste à un nouveau titre: "Could We". Ici apparaissent des harmonicas auxquels on a assez peu été habitués par cette artiste (dites moi si je me trompe)... Finalement on a rapidement l'impression d'entendre un banal morceau de country !
Le mot est dit: Banal. C'est l'effet qui en ressort principalement. Le disque est plat, peu d'émotions sont transmises et certains titres sont presque insupportables et à la limite du médiocre. J'entends par là "After It All" ou encore "Empty Shell". Le reste sans être mauvais manque vraiment d'intérêt.
Certes, quelques morceaux passeraient très bien à la radio comme "Living Proof" et j'ai bien peur de l'entendre, émanant de la chambre de mon frère de 14 ans... Finalement le rapprochement entre Cat Power et Sheryl Crow peut être confirmé !
Alors à part reprendre les mots de Shiboome ou X_YoB je ne saurais quoi dire sur cet album, à part qu'il est en effet très décevant. J'espère moi aussi que Chan Marshall va vite se ressaisir et nous offrir de nouvelles pièces telles que l'avant dernier You Are Free qui laissant pourtant présager du meilleur...
Et en attendant, qu'est-ce que j'en fais de cet album moi ???
Sans intérêt 8/20
Posté le 28 avril 2006 à 11 h 48 |
Quand un album contient une chanson de la grandeur de "The Greatest", il est tout de même difficile de lui mettre moins de la moyenne. Une chanson pareille hélas, surtout en ouverture d'album, impose un niveau qu'il est impossible de maintenir sur l'ensemble du disque.
Il est clair que Cat Power a voulu avec ce disque expérimenter une sorte de fusion soul plutôt que de se lancer dans une direction radicalement différente de son dernier et superbe opus. Si l'ensemble est moins hypnotisant, il est tout aussi fascinant.
En réalité, la réussite de The Greatest est ici, dans cette tentative d'ouvrir ces compositions vers un ailleurs rêvé (la soul music), d'utiliser un chemin détourné et voir où cela mène. C'est bien attendu peu surprenant de la part de Cat Power et très bon signe pour l'avenir, car Cat Power aurait pu rester dans une posture rigide de gloire post-folk underground, placard trop étroit pour la belle. Ouf !
Il est clair que Cat Power a voulu avec ce disque expérimenter une sorte de fusion soul plutôt que de se lancer dans une direction radicalement différente de son dernier et superbe opus. Si l'ensemble est moins hypnotisant, il est tout aussi fascinant.
En réalité, la réussite de The Greatest est ici, dans cette tentative d'ouvrir ces compositions vers un ailleurs rêvé (la soul music), d'utiliser un chemin détourné et voir où cela mène. C'est bien attendu peu surprenant de la part de Cat Power et très bon signe pour l'avenir, car Cat Power aurait pu rester dans une posture rigide de gloire post-folk underground, placard trop étroit pour la belle. Ouf !
Très bon 16/20
Posté le 21 septembre 2006 à 15 h 30 |
Cet album, je l'ai acheté quasiment le jour de sa sortie. En bon amoureux de Cat Power.
Sur le coup, j'avais été très déçu. Trop chargé, pas assez personnel, trop blues... Il manquait l'intensité et la grande puréta qui font, d'habitude, le charme de Cat Power.
Depuis, j'ai eu le temps de me familiariser d'avantage avec le disque et, surtout, de le découvrir sur scène.
Mon avis est, du coup, moins catégorique. Il s'agit d'un album plus enlevé et plus enjoué que le reste des disques de Cat Power. Trois morceaux sortent vraiment du lot: "The Greatest" (la première), "Hate" et "Love And Communication" (les deux dernières). Le reste reste assez décevant mais quand même tout à fait audible. Chan Marshall y avance heureuse et sautillante, comme sur scène.
Ce disque, au final, je ne regrette pas de l'avoir acheté.
Sur le coup, j'avais été très déçu. Trop chargé, pas assez personnel, trop blues... Il manquait l'intensité et la grande puréta qui font, d'habitude, le charme de Cat Power.
Depuis, j'ai eu le temps de me familiariser d'avantage avec le disque et, surtout, de le découvrir sur scène.
Mon avis est, du coup, moins catégorique. Il s'agit d'un album plus enlevé et plus enjoué que le reste des disques de Cat Power. Trois morceaux sortent vraiment du lot: "The Greatest" (la première), "Hate" et "Love And Communication" (les deux dernières). Le reste reste assez décevant mais quand même tout à fait audible. Chan Marshall y avance heureuse et sautillante, comme sur scène.
Ce disque, au final, je ne regrette pas de l'avoir acheté.
Sympa 14/20
Posté le 17 octobre 2007 à 13 h 16 |
The Greatest de Cat Power, possède à peu près tous les ingrédients pour être le disque embarrassant qui viendrait un peu ternir une discographie jusque là exemplaire.
En effet, Chan Marshall nous assène un album très orienté soul, et a priori beaucoup moins fort que ses précédents chefs-d'œuvre. Moins à fleur de peau, bourré de fioritures que la chanteuse semblait jusqu'ici fuir comme la peste, bref, un truc un peu plus fade, moins écorché, moins touchant.
Pourtant, l'album recèle certains des plus beaux morceaux jamais écrits par son auteur. Tout d'abord, son introduction "The Greatest" est d'une beauté renversante, qui justifierait à elle seule que l'on se procure cet album.
Ensuite, en laissant passer l'insignifiant "Could we", on retombe sur un autre morceau de très bonne facture "Lived In Bars" qui sent bon les années d'alcoolisme dont on ne se relève jamais vraiment même s'il suscite moins d'empathie que les morceaux désespérés de "Moon Pix" par exemple.
La suite de l'album se gâte méchamment... On peut sans aucun scrupule laisser passer les 6 morceaux qui suivent avant que l'album parviennent à raviver l'intérêt de son auditeur. Si "Where Is My Love" s'inscrit dans la grande tradition des chansons pour chialer dans sa bière de Cat Power, sa grandiloquence pourra en repousser certains, tandis que les autres succomberont devant la fragilité exprimée dans la voix de la chanteuse. Suivent les deux derniers morceaux de l'album, dont l'autre chef-d'œuvre et classique instantané ; "Hate". Une voix+une guitare+un texte d'une noirceur absolue... Les paroles suicidaires de Chan Marshall viennent claquer sur les accords de guitare, et difficile de ne pas retenir son souffle lorsque la chanteuse entonne ses "I hate myself and I want to die"...
L'album se conclut sur un autre excellent morceau, l'obsédant "Love And Communication"...
Malheureusement, avec même pas 50% de bons morceaux, dont il est vrai quelques perles indispensables (qui justifient les points au dessus 10), The Greatest ne parvient en aucun cas à égaler les meilleurs albums de Cat Power, en particulier son prédécesseur, You Are Free...
En effet, Chan Marshall nous assène un album très orienté soul, et a priori beaucoup moins fort que ses précédents chefs-d'œuvre. Moins à fleur de peau, bourré de fioritures que la chanteuse semblait jusqu'ici fuir comme la peste, bref, un truc un peu plus fade, moins écorché, moins touchant.
Pourtant, l'album recèle certains des plus beaux morceaux jamais écrits par son auteur. Tout d'abord, son introduction "The Greatest" est d'une beauté renversante, qui justifierait à elle seule que l'on se procure cet album.
Ensuite, en laissant passer l'insignifiant "Could we", on retombe sur un autre morceau de très bonne facture "Lived In Bars" qui sent bon les années d'alcoolisme dont on ne se relève jamais vraiment même s'il suscite moins d'empathie que les morceaux désespérés de "Moon Pix" par exemple.
La suite de l'album se gâte méchamment... On peut sans aucun scrupule laisser passer les 6 morceaux qui suivent avant que l'album parviennent à raviver l'intérêt de son auditeur. Si "Where Is My Love" s'inscrit dans la grande tradition des chansons pour chialer dans sa bière de Cat Power, sa grandiloquence pourra en repousser certains, tandis que les autres succomberont devant la fragilité exprimée dans la voix de la chanteuse. Suivent les deux derniers morceaux de l'album, dont l'autre chef-d'œuvre et classique instantané ; "Hate". Une voix+une guitare+un texte d'une noirceur absolue... Les paroles suicidaires de Chan Marshall viennent claquer sur les accords de guitare, et difficile de ne pas retenir son souffle lorsque la chanteuse entonne ses "I hate myself and I want to die"...
L'album se conclut sur un autre excellent morceau, l'obsédant "Love And Communication"...
Malheureusement, avec même pas 50% de bons morceaux, dont il est vrai quelques perles indispensables (qui justifient les points au dessus 10), The Greatest ne parvient en aucun cas à égaler les meilleurs albums de Cat Power, en particulier son prédécesseur, You Are Free...
Sympa 14/20
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