Certain General
November's Heat |
Label :
L'Invitation Au Suicide |
||||
Certain General dépasse sur cette merveille lugubre le simple cadre du rock gothique afin de le mener vers une élégance inouïe où groove diabolique, déclamation hallucinée et fulgurance étonnante se mèlent en un tout novateur, calculé et mortuaire, comme on en a rarement entendu à cette époque.
Obligé de signer sur un label français (L'Invitation au suicide, comme par hasard) pour se diffuser, ce groupe américain, mené par le charismatique Parker Dulany, a vite prit un statut de culte, proposant une lecture élégante, intellectuelle et esthète d'un tableau ténébreux et aux relants angoissants, voire morbides, si on ose jeter un oeil aux textes, magnifiques.
Il faut avoir entendu ce disque au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour cette basse, très très basse, glissée par dessous des guitares folles qui crissent et pleurent sous la torture infligée par une necessité glaciale, avant que le ton ne monte progressivement pour aller vers un crachat sortit d'un cauchemar.
November's Heat, sorti en 1984, est peut-être l'oeuvre maudite du courant de la cold-wave mais des décennies après, il fait toujours autant froid dans le dos.
On retrouve des chansons sombres, complexes et martiales mais aussi une certaine versalité et un refus des schémas faciles. Au final, une ambiance sulfureuse, tirant vers le harcèlement à froce de mettre en scène un decorum riche et dérangé.
Difficile de s'en détacher.
Obligé de signer sur un label français (L'Invitation au suicide, comme par hasard) pour se diffuser, ce groupe américain, mené par le charismatique Parker Dulany, a vite prit un statut de culte, proposant une lecture élégante, intellectuelle et esthète d'un tableau ténébreux et aux relants angoissants, voire morbides, si on ose jeter un oeil aux textes, magnifiques.
Il faut avoir entendu ce disque au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour cette basse, très très basse, glissée par dessous des guitares folles qui crissent et pleurent sous la torture infligée par une necessité glaciale, avant que le ton ne monte progressivement pour aller vers un crachat sortit d'un cauchemar.
November's Heat, sorti en 1984, est peut-être l'oeuvre maudite du courant de la cold-wave mais des décennies après, il fait toujours autant froid dans le dos.
On retrouve des chansons sombres, complexes et martiales mais aussi une certaine versalité et un refus des schémas faciles. Au final, une ambiance sulfureuse, tirant vers le harcèlement à froce de mettre en scène un decorum riche et dérangé.
Difficile de s'en détacher.
Très bon 16/20 | par Vic |
En ligne
629 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages