Bathyscaphe
-11 034m |
Label :
Monopsone |
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Eurêka! Les trois français de Bathyscaphe semblent avoir trouvé la recette magique: celle d'un post-rock électronique et organique, où guitare, basse et batterie sont noyées dans les samples pour une fusion parfaite des deux univers.
Un gros son, donc, celui du Death In Vegas des Contino Sessions, ainsi qu'une production énorme. Enfin, un concept, ou plutôt un thème, celui des grands fonds: ambiance oppressante, claustrophobe, rien ne nous est épargné pour nous faire ressentir l'op-pression, le silence, l'obscurité, et surtout le danger des fonds marins.
Tout cela suffit-il pour autant à faire un bon disque ?
Malheureusement, il semblerait que non, car si l'auditeur est enthousiaste aux premiers titres, la lassitude pointe au fur et à mesure que l'album avance, tant il a du mal à se renouveler.
Chaque titre a le potentiel d'un single en puissance, mais leur accumulation tangente l'indigeste. C'est toute la différence entre une collection de cartes postales et un album photo.
Voilà ce qu'est ce -11 034m, une collection de cartes postales sous-marine. "Flexible", "Home Sleep Diagnostic" et les autres représentent toutes le même paysage: rythmes portés en avant par les beats et la batterie, soutenus par les riffs lourds et incessants du duo basse/guitare, le clavier qui s'occupe des mélodies et dramatise l'ambiance, et une multitude de petits samples qui donne relief à l'ensemble, le tout au services de grandes plages instrumentales et répétitives au fort pouvoir évocateur.
Un disque intéressant, donc, pour son défrichage et sa puissance picturale, mais qui peine à se renouveler. Une expérience à tenter pour découvrir un son, mais d'aucune manière un disque de chevet...
Un gros son, donc, celui du Death In Vegas des Contino Sessions, ainsi qu'une production énorme. Enfin, un concept, ou plutôt un thème, celui des grands fonds: ambiance oppressante, claustrophobe, rien ne nous est épargné pour nous faire ressentir l'op-pression, le silence, l'obscurité, et surtout le danger des fonds marins.
Tout cela suffit-il pour autant à faire un bon disque ?
Malheureusement, il semblerait que non, car si l'auditeur est enthousiaste aux premiers titres, la lassitude pointe au fur et à mesure que l'album avance, tant il a du mal à se renouveler.
Chaque titre a le potentiel d'un single en puissance, mais leur accumulation tangente l'indigeste. C'est toute la différence entre une collection de cartes postales et un album photo.
Voilà ce qu'est ce -11 034m, une collection de cartes postales sous-marine. "Flexible", "Home Sleep Diagnostic" et les autres représentent toutes le même paysage: rythmes portés en avant par les beats et la batterie, soutenus par les riffs lourds et incessants du duo basse/guitare, le clavier qui s'occupe des mélodies et dramatise l'ambiance, et une multitude de petits samples qui donne relief à l'ensemble, le tout au services de grandes plages instrumentales et répétitives au fort pouvoir évocateur.
Un disque intéressant, donc, pour son défrichage et sa puissance picturale, mais qui peine à se renouveler. Une expérience à tenter pour découvrir un son, mais d'aucune manière un disque de chevet...
Pas mal 13/20 | par Lupus |
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