The Organ
Sinking Hearts |
Label :
Global Symphonic |
||||
The Organ est un quintet féminin d'origine canadienne, aux influences bien affichées, comme en témoigne Sinking Hearts , leur premier EP sorti chez Global Symphonic en 2002. Un disque d'inspirations résolument 80's, qui devrait plaire aux fans de Joy Division et Modern English, mais plus encore à ceux des Smiths ou des premiers Cure.
Des compositions donc fortement imprégnées, il est vrai, mais néanmoins dotées d'une étrange singularité. Celles-ci s'inscrivent dans une veine cold pop, émotive et mélodique, aux rythmes minimalistes et percutants. Et puis il y a cette voix profonde et sensible, incisive même parfois, dont le timbre est à situer quelque part entre Morrissey, Kristin Hersch et Patti Smith.
Autrement dit, une certaine androgynéité, riche de verve et de passion, qui donne vraiment une âme aux compositions.
L'ensemble quant à lui, bien qu'emprunt d'une certaine mélancolie, reste plutôt enlevé, et est gracieusement accompagné par un orgue hammond sur lequel repose toute l'originalité et la marque de fabrique de ce jeune quintet.
La basse ronde et puissante, sait se faire enveloppante et se conjugue subtilement aux guitares cristallines, auxquelles on semblerait presque reprocher qu'elles reprennent, tantôt les accents des Smiths, tantôt la guitare de Robert.
Mais croyez-moi, leur personnalité supplante bien ce maigre travers, qu'on semble leur reprocher. Et si elles n'ont réellement rien inventé, elles ravissent toutefois, autant les nostalgiques des années 80, que leurs enfants, qui s'empressent de les comparer au bien connu aussi, aujourd'hui, Interpol.
Les morceaux sont tous, de prime abord très accrocheurs et séduisants, et l'on ne se lasse que difficilement de cette apparente facilité qui nous aura d'emblée envoûté.
Personne ne sera d'ailleurs surpris de constater, qu'elles aient pu reprendre deux ans plus tard, 4 des 6 titres qui composent cet EP, sur leur somptueux premier opus : Grab That Gun.
Toujours est-il que ce maxi n'en est pas moins indispensable, si l'on considère la qualité des 2 titres qui ne figurent pas sur l'album.
Il s'agit bien entendu, du superbe morceau d'ouverture : "We've Got To Meet" (dont l'intro n'est pas sans rappeler le très bon "Passover" de Joy Division), ainsi que le non moins appréciable "It's Time To Go".
Encensé par la presse indie dés sa sortie, Sinking Hearts aussi prometteur soit-il, a toujours gardé sa part d'ombre, ce qui ne sera pas le cas je présume, de Grab that Gun avec lequel je doute fort que l'on ne reparle de ces demoiselles très prochainement.
Des compositions donc fortement imprégnées, il est vrai, mais néanmoins dotées d'une étrange singularité. Celles-ci s'inscrivent dans une veine cold pop, émotive et mélodique, aux rythmes minimalistes et percutants. Et puis il y a cette voix profonde et sensible, incisive même parfois, dont le timbre est à situer quelque part entre Morrissey, Kristin Hersch et Patti Smith.
Autrement dit, une certaine androgynéité, riche de verve et de passion, qui donne vraiment une âme aux compositions.
L'ensemble quant à lui, bien qu'emprunt d'une certaine mélancolie, reste plutôt enlevé, et est gracieusement accompagné par un orgue hammond sur lequel repose toute l'originalité et la marque de fabrique de ce jeune quintet.
La basse ronde et puissante, sait se faire enveloppante et se conjugue subtilement aux guitares cristallines, auxquelles on semblerait presque reprocher qu'elles reprennent, tantôt les accents des Smiths, tantôt la guitare de Robert.
Mais croyez-moi, leur personnalité supplante bien ce maigre travers, qu'on semble leur reprocher. Et si elles n'ont réellement rien inventé, elles ravissent toutefois, autant les nostalgiques des années 80, que leurs enfants, qui s'empressent de les comparer au bien connu aussi, aujourd'hui, Interpol.
Les morceaux sont tous, de prime abord très accrocheurs et séduisants, et l'on ne se lasse que difficilement de cette apparente facilité qui nous aura d'emblée envoûté.
Personne ne sera d'ailleurs surpris de constater, qu'elles aient pu reprendre deux ans plus tard, 4 des 6 titres qui composent cet EP, sur leur somptueux premier opus : Grab That Gun.
Toujours est-il que ce maxi n'en est pas moins indispensable, si l'on considère la qualité des 2 titres qui ne figurent pas sur l'album.
Il s'agit bien entendu, du superbe morceau d'ouverture : "We've Got To Meet" (dont l'intro n'est pas sans rappeler le très bon "Passover" de Joy Division), ainsi que le non moins appréciable "It's Time To Go".
Encensé par la presse indie dés sa sortie, Sinking Hearts aussi prometteur soit-il, a toujours gardé sa part d'ombre, ce qui ne sera pas le cas je présume, de Grab that Gun avec lequel je doute fort que l'on ne reparle de ces demoiselles très prochainement.
Très bon 16/20 | par Artemys |
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