Evil Superstars
Boogie-Children-R-Us |
Label :
Paradox |
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Le deuxième album des mythiques Evil Superstars se présente comme étant moins barré et plus classique que son prédécesseur Love Is Ok. Du moins est-ce la première impression qu'il nous donne. Avec le recul, on se rend compte que même si en effet, la folie à la Beefheart est moins présente, le disque est d'un éclectisme et d'une richesse de style impressionnante. De la pop au métal en passant par le jazz et le punk, les Evil Superstars brassent, avec bonheur, nombre d'influences et de références, à priori incompatibles, se révélant jouissives quand c'est eux qui s'y collent.
Le propos du leader Mauro Pawlowski quant à lui est toujours le même, et se situe sans équivoque en dessous de la ceinture. Pour preuve, le titre d'ouverture, "B.A.B.Y.", ne prend même pas le peine de laisser planer le doute. Mauro se la joue crooner libidineux, fanfaronne à qui veux l'entendre, sans oublier, heureusement, d'ajouter une bonne dose d'auto dérision.
Autre fait remarquable, la montée en puissance du jeune guitariste Tim Vanhamel qui malgré son jeune âge fait preuve de beaucoup de classe et de beaucoup d'audace. Il n'y a qu'à écouter ses chœurs sur la magnifique "Oh Girl" pour être conquis par cette petite frappe.
Tout le long, Boogie-Children-R-Us offre des surprises en tout genre, n'hésitant jamais à mettre un coup de pied dans la fourmilière quand le besoin se fait sentir. Par moment il est léger, certes, mais il sait aussi se montrer plus grave, plus sombre et plus angoissant avec des morceaux comme "Gimme Animal Rights" et "First Comes Farewell" entre autre.
Et même s'il date un peu aujourd'hui, il convient de reconnaître qu'un disque comme celui-ci est salutaire au milieu de cette nouvelle vague insipide de groupes britanniques ultra-formatés.
Malheureusement, il marqua la fin de Evil Superstars, Mauro Pawlowski ayant décidé de mettre fin à l'aventure.
Depuis, Tim Vanhamel a formé le génial Millionaire en compagnie du batteur Dave Schroyen et Mauro Pawlowski jongle entre un nombre incalculable de projets tous plus intéressants les uns que les autres. Il accompagne désormais la nouvelle formation de dEUS.
Le propos du leader Mauro Pawlowski quant à lui est toujours le même, et se situe sans équivoque en dessous de la ceinture. Pour preuve, le titre d'ouverture, "B.A.B.Y.", ne prend même pas le peine de laisser planer le doute. Mauro se la joue crooner libidineux, fanfaronne à qui veux l'entendre, sans oublier, heureusement, d'ajouter une bonne dose d'auto dérision.
Autre fait remarquable, la montée en puissance du jeune guitariste Tim Vanhamel qui malgré son jeune âge fait preuve de beaucoup de classe et de beaucoup d'audace. Il n'y a qu'à écouter ses chœurs sur la magnifique "Oh Girl" pour être conquis par cette petite frappe.
Tout le long, Boogie-Children-R-Us offre des surprises en tout genre, n'hésitant jamais à mettre un coup de pied dans la fourmilière quand le besoin se fait sentir. Par moment il est léger, certes, mais il sait aussi se montrer plus grave, plus sombre et plus angoissant avec des morceaux comme "Gimme Animal Rights" et "First Comes Farewell" entre autre.
Et même s'il date un peu aujourd'hui, il convient de reconnaître qu'un disque comme celui-ci est salutaire au milieu de cette nouvelle vague insipide de groupes britanniques ultra-formatés.
Malheureusement, il marqua la fin de Evil Superstars, Mauro Pawlowski ayant décidé de mettre fin à l'aventure.
Depuis, Tim Vanhamel a formé le génial Millionaire en compagnie du batteur Dave Schroyen et Mauro Pawlowski jongle entre un nombre incalculable de projets tous plus intéressants les uns que les autres. Il accompagne désormais la nouvelle formation de dEUS.
Très bon 16/20 | par Max |
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