The Nightblooms
The Nightblooms |
Label :
Seed |
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On a l'impression, à l'écoute de ce vacarme et de cette pop jouée tambour battant et à cent-à-l'heure, qu'on va être balayé, ravagé, puis dès que cette voix fantastique, sussurante, légère, suave, dépose sa douceur sur cette frénésie, on sent qu'on va être transporté très loin.
On est surpri par ce mélange de douceur et de violence, si caractéristique du courant shoegazing des années 90, dont The Nightblooms était un des plus doué sans pouvoir cependant se faire connaître au delà du cercle d'initiés.
Cette musique est indomptable, indéfinissable, non réductible. Elle fuse, explose, ralentit, s'envole, s'allège avant de s'endurcir. Les chansons sont toutes irresistibles ("Slowly Rising", "A Thousand Years" ou "Starcatcher"). On ne sait jamais où aller (la montée en puissance de "59#2"). Il n'y a qu'à se laisser porter par ces mélodies savoureuses, cette dynamique entraînante, cette voix (celle d'Esther Sprikkelman), une des plus belles de tout le mouvement shoegazing.
Enregistré en condition live, cet album symbolise tout ce que la musique peut avoir de précieux dans sa véracité, sa spontanéité, sa franchise, sans mentir ni se travestir. Elle est le moyen d'offrir des expérimentations ("Butterfly Girl" et ses huit minutes envoûtantes), des voyages nouveaux, une alliance de sons nouvelle (les cithares de "Blue Marbles").
Cette musique est belle à pleurer. Et elle était l'œuvre de quatres jeunes gens dans leur petit studio.
On est surpri par ce mélange de douceur et de violence, si caractéristique du courant shoegazing des années 90, dont The Nightblooms était un des plus doué sans pouvoir cependant se faire connaître au delà du cercle d'initiés.
Cette musique est indomptable, indéfinissable, non réductible. Elle fuse, explose, ralentit, s'envole, s'allège avant de s'endurcir. Les chansons sont toutes irresistibles ("Slowly Rising", "A Thousand Years" ou "Starcatcher"). On ne sait jamais où aller (la montée en puissance de "59#2"). Il n'y a qu'à se laisser porter par ces mélodies savoureuses, cette dynamique entraînante, cette voix (celle d'Esther Sprikkelman), une des plus belles de tout le mouvement shoegazing.
Enregistré en condition live, cet album symbolise tout ce que la musique peut avoir de précieux dans sa véracité, sa spontanéité, sa franchise, sans mentir ni se travestir. Elle est le moyen d'offrir des expérimentations ("Butterfly Girl" et ses huit minutes envoûtantes), des voyages nouveaux, une alliance de sons nouvelle (les cithares de "Blue Marbles").
Cette musique est belle à pleurer. Et elle était l'œuvre de quatres jeunes gens dans leur petit studio.
Très bon 16/20 | par Vic |
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