Tar
Roundhouse |
Label :
Amphetamine Reptile |
||||
Sorti à peine un an avant Jackson, Tar nous présente ce Roundhouse en 1990. Décrire cet opus comme le frère jumeau de Jackson serait un euphémisme.
Certes, la voix de John Mohr semblait alors un peu moins couverte par les mélodies, ce qui rajoute un peu plus de "nuance" à des morceaux déjà bien lourds, mais sans pour autant être désagréables. La recette est par conséquent toujours la même et parfaitement rodée : du brut, du suintant, du martial, des guitares tranchantes, du post-hardcore (c'est quand même marrant ces catégorisations) tout ce qu'il y a de plus calibré. 35 minutes, 10 morceaux, sans forcément de titre mieux réussi qu'un autre. Mention spéciale, s'il fallait en faire une, à "Les Paul Worries", qui aurait presque pu inspirer les Black Angels, ou pour "Cold" qui flirte par moments avec un pop-rock des plus classiques.
Au final, on est peu surpris que Tar soit resté un groupe assez confidentiel pendant et après son activité (ceci expliquant la peine que j'ai eue à trouver ces albums en écoute gratuite). Il n'y a rien de transcendant dans la musique, surtout lorsqu'on le compare à des groupes comme Fugazi. Porte-étendard d'un genre qui me laisse le plus souvent perplexe, Tar restera une pépite pour les fans absolus de post-hardcore, tout en aidant les emos nouvelle génération à revenir aux origines d'un mouvement dénaturé en partie aujourd'hui. Mieux vaut Tar que jamais donc (je ne pouvais pas ne pas la faire).
Certes, la voix de John Mohr semblait alors un peu moins couverte par les mélodies, ce qui rajoute un peu plus de "nuance" à des morceaux déjà bien lourds, mais sans pour autant être désagréables. La recette est par conséquent toujours la même et parfaitement rodée : du brut, du suintant, du martial, des guitares tranchantes, du post-hardcore (c'est quand même marrant ces catégorisations) tout ce qu'il y a de plus calibré. 35 minutes, 10 morceaux, sans forcément de titre mieux réussi qu'un autre. Mention spéciale, s'il fallait en faire une, à "Les Paul Worries", qui aurait presque pu inspirer les Black Angels, ou pour "Cold" qui flirte par moments avec un pop-rock des plus classiques.
Au final, on est peu surpris que Tar soit resté un groupe assez confidentiel pendant et après son activité (ceci expliquant la peine que j'ai eue à trouver ces albums en écoute gratuite). Il n'y a rien de transcendant dans la musique, surtout lorsqu'on le compare à des groupes comme Fugazi. Porte-étendard d'un genre qui me laisse le plus souvent perplexe, Tar restera une pépite pour les fans absolus de post-hardcore, tout en aidant les emos nouvelle génération à revenir aux origines d'un mouvement dénaturé en partie aujourd'hui. Mieux vaut Tar que jamais donc (je ne pouvais pas ne pas la faire).
Sympa 14/20 | par GrotesqueAnimal |
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