Reverend Horton Heat
SELESTAT [Festival Léz'arts Scéniques] - samedi 02 août 2008 |
Retour aux fondamentaux... Grande messe rock'n'roll ou plutôt grande leçon de rock'n'roll par l'un de ses plus grands défenseurs : le seul et unique Reverend Horton-Heat. Personnage haut en couleur, connu des seuls amateurs de rock'n'roll originel en Europe et star aux Etats-Unis. Très rare sur le vieux continent et encore plus rare dans le pays le moins rock du monde, l'occasion était inestimable. C'est donc un convoi de toute la faune rock'n'roll de Montbéliard qui partit en pèlerinage : chauve-souris infernales, irradiés, texans mongoloïdes, rebelles trous du cul, roquettes...
A peine arrivés, aucun doute sur le but de la majeure partie du public présents : teddy boys à gogo, défilé hot-rod et odeurs de gomina, la véritable star c'est bien le Reverend. Le temps de boire un godet et de voir la moitié du set sympatoche de Pigalle et le voyage dans le temps commença. Sans artifice, sans esbrouffe, sans amas de matos : du son, de la hargne, des trippes et c'est tout. Pied au plancher, les trois texans burinés par le désert et le soleil ont envoyé un set best-of avec une dextérité extrême et un charisme rare. Surtout de nos jours, où les groupes soignent plus leur apparence et leurs poses que leur jeu. Pas de ça ici. Malgré leurs passés mouvementés et leurs gueules patibulaires, ils garderont un sourire du début à la fin. Pas besoin de se cacher derrière une image de bad guy pour balancer du gros rock'n'roll...
Les titres emblématiques du Reverend furent repris en choeur par une foule toute acquise à sa cause : "Baddest Of The Bad", "400 Bucks", "It's Martini Time" et surtout "Jimbo Song" hommage au contrebassiste qui, malgré sa tronche burnée et flippante à la croisée de Johnny Cash et de Michael Madsen, fut aux anges, touché et flatté.
Au milieu du set, le groupe fit une petite séance d'hommages pleine d'humilité en reprenant des morceaux les ayant inspirés une décennie après l'autre. Outre les classiques Johnny Cash ou Stray Cats, un bon gros Black Sabbath fut envoyé pour les années 1970 au grand dam des rockab qui virent leurs bananes fatiguées par la chaleur se redresser toute seules !
Reverend Horton Heat n'a donc pas failli à sa réputation. Public conquis, mis sur les genoux par une prestation carrée au possible et empreinte d'une modestie rare. Juste après, le comeback des Toy Dolls et de leur punk-rock neuneu fit bien pâle impression malgré une énergie bien présente. Difficile de d'enchaîner quand la barre a été placée si haut...
A peine arrivés, aucun doute sur le but de la majeure partie du public présents : teddy boys à gogo, défilé hot-rod et odeurs de gomina, la véritable star c'est bien le Reverend. Le temps de boire un godet et de voir la moitié du set sympatoche de Pigalle et le voyage dans le temps commença. Sans artifice, sans esbrouffe, sans amas de matos : du son, de la hargne, des trippes et c'est tout. Pied au plancher, les trois texans burinés par le désert et le soleil ont envoyé un set best-of avec une dextérité extrême et un charisme rare. Surtout de nos jours, où les groupes soignent plus leur apparence et leurs poses que leur jeu. Pas de ça ici. Malgré leurs passés mouvementés et leurs gueules patibulaires, ils garderont un sourire du début à la fin. Pas besoin de se cacher derrière une image de bad guy pour balancer du gros rock'n'roll...
Les titres emblématiques du Reverend furent repris en choeur par une foule toute acquise à sa cause : "Baddest Of The Bad", "400 Bucks", "It's Martini Time" et surtout "Jimbo Song" hommage au contrebassiste qui, malgré sa tronche burnée et flippante à la croisée de Johnny Cash et de Michael Madsen, fut aux anges, touché et flatté.
Au milieu du set, le groupe fit une petite séance d'hommages pleine d'humilité en reprenant des morceaux les ayant inspirés une décennie après l'autre. Outre les classiques Johnny Cash ou Stray Cats, un bon gros Black Sabbath fut envoyé pour les années 1970 au grand dam des rockab qui virent leurs bananes fatiguées par la chaleur se redresser toute seules !
Reverend Horton Heat n'a donc pas failli à sa réputation. Public conquis, mis sur les genoux par une prestation carrée au possible et empreinte d'une modestie rare. Juste après, le comeback des Toy Dolls et de leur punk-rock neuneu fit bien pâle impression malgré une énergie bien présente. Difficile de d'enchaîner quand la barre a été placée si haut...
Parfait 17/20 | par Abe-sapien |
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