The Lemonheads

Pop limpide et touchante, les Lemonheads nous offre là avec ce Car Button Cloth, un album posthume remarquablement produit, qui passera étrangement inaperçu tant l'objet parait anodin.

Et pourtant ! Bien que seul réel coupable de ce chef d'œuvre, Mr Evan Dando n'a pas oublié de s'entourer de bons vieux amis pour l'épauler dans cette dernière aventure citronique. C'est ainsi qu'on retrouve Murph et ses baguettes qui fouettent (de Dinosaur Jr) et Bill Gibson et sa basse qui pilonne (d' Eastern Dark), en plus de quelques invités. La légende dira même, que Noël Gallagher, chanteur d'Oasis et ami de défonce de Sir Dando (la drogue fait vraiment des ravages !), aurait refusé qu'un titre écrit en commun dans le tour bus du "super groupe" n'apparaisse sur cet album, car il ne voulait pas que les têtes de citron ne bénéficient de leur notoriété. Qu'à cela ne tienne, la bande à Dando n'a besoin de personne pour prouver qu'elle est un personnage importante de la scène indie pop, et nous pond là certainement le meilleur album de son histoire.
Une avalanche de "tubes" tel que "It's All True", "If I Could Talk Id Tell You", "Hospital", qui dégagent une fraîcheur infantile. La montée (de larmes) de "Break Me" est d'une intensité redoutable. "The Outdoor Type" qui nous donne des ailes et du coeur. "Losing Your Mind", qui avec cette voix magnifique et prenante sur ce rythme syncopé, nous rappelle ces fameux lendemains de cuite. "Tenderfoot" te fait sautillé partout comme un adolescent que tu es toujours. Tant d'arguments qui en 13 titres d'une simplicité évidente, mettra tout le monde d'accord.
Avec cet album, les Lemonheads en réconcilieront plus d'un avec la pop ... Merci.