Wipers
Youth Of America |
Label :
Restless |
||||
Greg Sage et ses acolytes nous offrent ici un album hors du commun et très méconnu, que certains considèrent comme le testament des Wipers.
Youth Of America est composé de seulement 6 pièces, pour un total de près de 30 minutes, incluant 2 pièces de plus de 6 minutes, ce qui est plutôt rare pour un groupe ayant grandi dans la scène punk DIY américaine du début des années 80.
Les intentions de Sage sur cet album : créer une musique originale et émotionnelle, en déjouant les tendances de l'époque, principe illustré à merveille sur la pièce titre de l'album, d'une durée de plus de 10 minutes. Pour parvenir à leurs fins, les Wipers marient psychédélisme, rythmes énergiques, son cru, guitare émotive, piano, etc.
"Taking Too Long" est une pièce avec des riffs de guitare sympathique à la Pixies, mais ce bien avant que ce dernier groupe existe. Lorsque Sage répète 'Takin[bis]' en simili criant, on pense à Black ... mais on est en 1981 !
"Can This Be" représente la chanson la plus directe de l'album. Le rythme y est rapide et constant avec son petit riff amusant. Sympathique. "Pushing The Extreme" demeure dans le même moule, mais possède un bridge composé d'une ambiance malsaine et d'un rythme hypnotique, avec Sage utilisant ses talents de narrateurs pour rendre le tout plus émotionnel.
Puis vient la magnifique "When It's Over", un hymne magistral de plus de 6 minutes qui s'ouvre sur un rythme entraînant, avec la guitare de Sage prête à vous emmener faire un tour sur Mars ou Saturne. On est porté par cette guitare émotionnellement mélancolique. J'ai beau essayer, mais je n'arriverai jamais à décrire cette chanson par des mots, sauf peut-être les paroles cruelles elles-mêmes : 'We'll be laughin' / When It's Over / Laughin'-Laughin' / Laughin''. Cette pièce prouve que Sage fut l'un des plus grandS compositeurS, aujourd'hui oublié, du mouvement indie.
L'incroyable "No Fair" débute sur une mélodie paranoïaque, où la voix calme fait monter la tension, jusqu'à ce que Sage lui-même brise cette ambiance en criant : "It's no fair". Moment marquant. À ce moment, cette bonne vieille basse des Wipers embarque avec sa marque de commerce, et le ton est lancé. Tous les éléments des Wipers y sont. Intemporel !
Finalement, la pièce titre "Youh Of America", hymne dépassant les 10 minutes, se voit comme la mise en musique d'un rêve de Sage. On y parle de réveil de la jeunesse américaine. La pièce commence et se termine avec un simili beat punk. Ce qui retient l'attention, toutefois, c'est la complexité du travaille de Sage à créer des textures et un feeling hors du commun par l'entremise de sa guitare. Un long break rempli de cri d'alarmes et de désespoirs, qui entraînent l'auditeur dans un monde parallèle, une toute autre réalité.
Un album très chaleureux au niveau du son et rempli de guitares émotives.
Cet album est mon classique du groupe et fait partie d'une classe à part. Il n'y a pas de mots pour déclarer ce que la guitare de Sage peut nous dire. Laissez-vous emporter dans l'un des plus grands monuments obscurs de la planète indie. Un album hors du commun, principalement pour ses 3 dernières pièces, d'une intensité trop rarement rencontrée.
C'est le premier 20/20 que je donne, et ça risque d'être plutôt rare.
Un Classique !
Youth Of America est composé de seulement 6 pièces, pour un total de près de 30 minutes, incluant 2 pièces de plus de 6 minutes, ce qui est plutôt rare pour un groupe ayant grandi dans la scène punk DIY américaine du début des années 80.
Les intentions de Sage sur cet album : créer une musique originale et émotionnelle, en déjouant les tendances de l'époque, principe illustré à merveille sur la pièce titre de l'album, d'une durée de plus de 10 minutes. Pour parvenir à leurs fins, les Wipers marient psychédélisme, rythmes énergiques, son cru, guitare émotive, piano, etc.
"Taking Too Long" est une pièce avec des riffs de guitare sympathique à la Pixies, mais ce bien avant que ce dernier groupe existe. Lorsque Sage répète 'Takin[bis]' en simili criant, on pense à Black ... mais on est en 1981 !
"Can This Be" représente la chanson la plus directe de l'album. Le rythme y est rapide et constant avec son petit riff amusant. Sympathique. "Pushing The Extreme" demeure dans le même moule, mais possède un bridge composé d'une ambiance malsaine et d'un rythme hypnotique, avec Sage utilisant ses talents de narrateurs pour rendre le tout plus émotionnel.
Puis vient la magnifique "When It's Over", un hymne magistral de plus de 6 minutes qui s'ouvre sur un rythme entraînant, avec la guitare de Sage prête à vous emmener faire un tour sur Mars ou Saturne. On est porté par cette guitare émotionnellement mélancolique. J'ai beau essayer, mais je n'arriverai jamais à décrire cette chanson par des mots, sauf peut-être les paroles cruelles elles-mêmes : 'We'll be laughin' / When It's Over / Laughin'-Laughin' / Laughin''. Cette pièce prouve que Sage fut l'un des plus grandS compositeurS, aujourd'hui oublié, du mouvement indie.
L'incroyable "No Fair" débute sur une mélodie paranoïaque, où la voix calme fait monter la tension, jusqu'à ce que Sage lui-même brise cette ambiance en criant : "It's no fair". Moment marquant. À ce moment, cette bonne vieille basse des Wipers embarque avec sa marque de commerce, et le ton est lancé. Tous les éléments des Wipers y sont. Intemporel !
Finalement, la pièce titre "Youh Of America", hymne dépassant les 10 minutes, se voit comme la mise en musique d'un rêve de Sage. On y parle de réveil de la jeunesse américaine. La pièce commence et se termine avec un simili beat punk. Ce qui retient l'attention, toutefois, c'est la complexité du travaille de Sage à créer des textures et un feeling hors du commun par l'entremise de sa guitare. Un long break rempli de cri d'alarmes et de désespoirs, qui entraînent l'auditeur dans un monde parallèle, une toute autre réalité.
Un album très chaleureux au niveau du son et rempli de guitares émotives.
Cet album est mon classique du groupe et fait partie d'une classe à part. Il n'y a pas de mots pour déclarer ce que la guitare de Sage peut nous dire. Laissez-vous emporter dans l'un des plus grands monuments obscurs de la planète indie. Un album hors du commun, principalement pour ses 3 dernières pièces, d'une intensité trop rarement rencontrée.
C'est le premier 20/20 que je donne, et ça risque d'être plutôt rare.
Un Classique !
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Dijkstra |
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