Botch
An Anthology Of Dead Ends |
Label :
Hydra Head |
||||
En 2002, Botch n'est plus.
Mais peu de temps avant le split du groupe, Hydra Head publie l'ultime EP du combo enregistré 6 mois auparavant, et là, c'est bien simple: An Anthology Of Dead Ends est un adieu magistral. We Are The Romans a déjà fait de Botch un groupe maîtrisant parfaitement son hardcore, An Anthology Of Dead Ends ne fera pas descendre le combo américain de son piedestal.
En six titres, oscillant entre 15 secondes et 7 minutes, Botch manipule avec allégresse les changements de rythme, excelle dans l'art d'alterner les passages speedés toutes guitares dehors et plans plus calmes mettant en avant la rythmique métronomique de Tim Latona (à l'image de "Japam", et surtout, n'oublie jamais d'affoler littéralement ses guitares. Durant cette cavalcade d'une vingtaine de minutes, Botch se montre impérial... une fois encore serait-on tenté de dire. Techniquement irréprochable, le groupe de Seattle fait preuve d'une ingéniosité folle (d'une folie ingénieuse ?) et reprend les choses là où il les avait laissés avec We Are The Romans. Ce rock lourd, jamais consensuel, apparaît on ne peut plus brut et sauvage: incontrôlable Botch avance, Botch fonce et Botch repousse inexorablement ses limites.
Seul instant de répit: ce terriblement beau "Afghamistam" aux accents sadcore voire post-rock où, une fois n'est pas coutume, Dave Verellen n'éructe pas comme un beau diable, mais chante réellement et confie au titre une dimension dont on soupçonnait Botch à peine capable et qui peut même aller jusqu'à faire penser à Slint, tant ce morceau réussit le pari de combiner une tension bel et bien palpable et une beauté inhérente au morceau. Classieux tout simplement.
Mais Botch ne poursuivra pas l'aventure plus loin que An Anthology Of Dead Ends et nous laissera là... avec ce seul maxi en guise d'adieu.
L'ère post-Botch peut maintenant débuter !
Mais peu de temps avant le split du groupe, Hydra Head publie l'ultime EP du combo enregistré 6 mois auparavant, et là, c'est bien simple: An Anthology Of Dead Ends est un adieu magistral. We Are The Romans a déjà fait de Botch un groupe maîtrisant parfaitement son hardcore, An Anthology Of Dead Ends ne fera pas descendre le combo américain de son piedestal.
En six titres, oscillant entre 15 secondes et 7 minutes, Botch manipule avec allégresse les changements de rythme, excelle dans l'art d'alterner les passages speedés toutes guitares dehors et plans plus calmes mettant en avant la rythmique métronomique de Tim Latona (à l'image de "Japam", et surtout, n'oublie jamais d'affoler littéralement ses guitares. Durant cette cavalcade d'une vingtaine de minutes, Botch se montre impérial... une fois encore serait-on tenté de dire. Techniquement irréprochable, le groupe de Seattle fait preuve d'une ingéniosité folle (d'une folie ingénieuse ?) et reprend les choses là où il les avait laissés avec We Are The Romans. Ce rock lourd, jamais consensuel, apparaît on ne peut plus brut et sauvage: incontrôlable Botch avance, Botch fonce et Botch repousse inexorablement ses limites.
Seul instant de répit: ce terriblement beau "Afghamistam" aux accents sadcore voire post-rock où, une fois n'est pas coutume, Dave Verellen n'éructe pas comme un beau diable, mais chante réellement et confie au titre une dimension dont on soupçonnait Botch à peine capable et qui peut même aller jusqu'à faire penser à Slint, tant ce morceau réussit le pari de combiner une tension bel et bien palpable et une beauté inhérente au morceau. Classieux tout simplement.
Mais Botch ne poursuivra pas l'aventure plus loin que An Anthology Of Dead Ends et nous laissera là... avec ce seul maxi en guise d'adieu.
L'ère post-Botch peut maintenant débuter !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Jpbowersock |
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