Archie Bronson Outfit
Fur |
Label :
Domino |
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Les raisons qui font qu'un disque a du succès ou non... on pourrait disserter des heures sur ce sujet !
Fur fait partie de ces albums qu'on découvre comme ça, par hasard, quelqu'un qui connait, un fly distribué lors d'un concert, une chronique dans un journal ou Xsilence (parce qu'il faut bien se faire un peu de pub !).
Alors, on lit que ça mélange les guitares d'un Neil Young (période Weld - Raged Glory), le son brut des White Stripes (période White Blood Cells) et un esprit Delta Blues, on se "tiens, ça peut être pas mal, faudra que j'y jette une oreille".
Mais dès la première seconde, on est complètement pris à la gorge par le fantastique "Butterflies", le genre de morceau d'une telle puissance, qu'il se trouve rarement en début d'album, et ça se comprend, après une chanson pareille (on a l'impression qu'il s'agit d'une reprise d'un vieux classique tellement elle est évidente), il faut que le reste soit à la hauteur ! Et il l'est ! Cet album est une véritable machine à riffs tellement imparables qu'on a du mal à croire qu'il ait fallu attendre 2004 pour qu'ils existent.
Que les morceaux soient lents ("On The Shore" ou l'incantatoire "Pompeii") ou rapides ("Butterflies", "Islands" ou encore "Kangaroo Heart", désormais anthologique à mes yeux), ils contiennent malgré tout un certain lyrisme, un peu désespéré.
Enfin, au-delà des compos, excellentes donc, il y a les musiciens: un batteur fou furieux, un bassiste plein d'aplomb, et un guitariste chanteur au jeu sobre, mais très efficace. Le chant quant à lui, est parfois assez lointain, comme emporté par la déferlante des instruments.
A l'heure où la plupart des goupes se diversifient, intègrent des influences d'autres courants musicaux pour des résultats plus ou moins concluants, Fur remet les choses au point en 10 chansons qui ne demandent qu'à devenir des classiques. A vous de jouer !
Fur fait partie de ces albums qu'on découvre comme ça, par hasard, quelqu'un qui connait, un fly distribué lors d'un concert, une chronique dans un journal ou Xsilence (parce qu'il faut bien se faire un peu de pub !).
Alors, on lit que ça mélange les guitares d'un Neil Young (période Weld - Raged Glory), le son brut des White Stripes (période White Blood Cells) et un esprit Delta Blues, on se "tiens, ça peut être pas mal, faudra que j'y jette une oreille".
Mais dès la première seconde, on est complètement pris à la gorge par le fantastique "Butterflies", le genre de morceau d'une telle puissance, qu'il se trouve rarement en début d'album, et ça se comprend, après une chanson pareille (on a l'impression qu'il s'agit d'une reprise d'un vieux classique tellement elle est évidente), il faut que le reste soit à la hauteur ! Et il l'est ! Cet album est une véritable machine à riffs tellement imparables qu'on a du mal à croire qu'il ait fallu attendre 2004 pour qu'ils existent.
Que les morceaux soient lents ("On The Shore" ou l'incantatoire "Pompeii") ou rapides ("Butterflies", "Islands" ou encore "Kangaroo Heart", désormais anthologique à mes yeux), ils contiennent malgré tout un certain lyrisme, un peu désespéré.
Enfin, au-delà des compos, excellentes donc, il y a les musiciens: un batteur fou furieux, un bassiste plein d'aplomb, et un guitariste chanteur au jeu sobre, mais très efficace. Le chant quant à lui, est parfois assez lointain, comme emporté par la déferlante des instruments.
A l'heure où la plupart des goupes se diversifient, intègrent des influences d'autres courants musicaux pour des résultats plus ou moins concluants, Fur remet les choses au point en 10 chansons qui ne demandent qu'à devenir des classiques. A vous de jouer !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Francislalanne |
Posté le 05 janvier 2007 à 11 h 39 |
J'ai en ce moment "Riders" dans les oreilles, et je trouve le chant assez proche d'un Jeffrey Lee Pierce (pour moi le plus grand), son côté languissant qui recèle une explosion imminente. Les guitares s'en chargent, pas la voix: dommage. Jeffrey tu es inimitable.
C'est vrai que j'ai pris une claque en écoutant cet album. Comment à notre époque, il y en a qui font du Rock'n'Roll !! "Bloodheat" arrive maintenant, ils ont bien ce côté swing crade qui fait la marque des meilleurs. Ca se confirme tout au long de l'album. Le batteur je suis d'accord avec la précédente chronique pour dire tout le bien qu'on peut dire d'un batteur qui se révèle être le gros moteur du groupe. Dans "Here He Comes", j'y vois plutôt une relation avec les Meteors les inventeurs du psychobilly punk, plutôt que les Cramps.
"Pompeï" est bien comme on l'a dit, exceptionnel et semble dans la durée (5.26) camper le décor de tout le reste de l'album. En quelque sorte pour dire vous ne nous connaissiez pas? Et bien on est comme ça! Alors je dis reste comme tu es. "On The Shore" traverse mes oreilles, rien ne m'empêche de me le passer en boucle, uniquement à cause de sa fausse simplicité et la guitare un brin bluesy et ce chant effectivement en retrait de mixage qui se marrie cependant bien avec le thème de la chanson.
Puis c'est la fête avec le dernier "The Wheels Roll On", ça swingue, le batteur est fou, la guitare tient la corde, ça se met à faire dans le gros son que je monte fatalement pour atteindre mon nirvana.
C'est vrai que j'ai pris une claque en écoutant cet album. Comment à notre époque, il y en a qui font du Rock'n'Roll !! "Bloodheat" arrive maintenant, ils ont bien ce côté swing crade qui fait la marque des meilleurs. Ca se confirme tout au long de l'album. Le batteur je suis d'accord avec la précédente chronique pour dire tout le bien qu'on peut dire d'un batteur qui se révèle être le gros moteur du groupe. Dans "Here He Comes", j'y vois plutôt une relation avec les Meteors les inventeurs du psychobilly punk, plutôt que les Cramps.
"Pompeï" est bien comme on l'a dit, exceptionnel et semble dans la durée (5.26) camper le décor de tout le reste de l'album. En quelque sorte pour dire vous ne nous connaissiez pas? Et bien on est comme ça! Alors je dis reste comme tu es. "On The Shore" traverse mes oreilles, rien ne m'empêche de me le passer en boucle, uniquement à cause de sa fausse simplicité et la guitare un brin bluesy et ce chant effectivement en retrait de mixage qui se marrie cependant bien avec le thème de la chanson.
Puis c'est la fête avec le dernier "The Wheels Roll On", ça swingue, le batteur est fou, la guitare tient la corde, ça se met à faire dans le gros son que je monte fatalement pour atteindre mon nirvana.
Exceptionnel ! ! 19/20
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