Courtney Love
America's Sweetheart |
Label :
Virgin |
||||
Pas facile pour le fan de mettre America's Sweetheart sur la platine ... Ca sent le plan foireux pour la Yoko Ono des 90's. Trop d'appréhension, trop de fois repoussé, trop de projets avortés, trop de faits divers et pas assez de musique. En plus, cette fois, pas de Cobain ni de Corgan pour veiller au grain, c'est sans filet ... D'ailleurs, qui ça intéresse encore de savoir ce que ça donne Courtney Love, au 21e siècle ?
Voilà mon état d'esprit quand parviennent à mes oreilles les premières notes rageuses de "Mono". La rage, parlons-en : en un refrain, Love me renvoie mon scepticisme en pleine tronche ("I wanna hear you say that I'm so much better than you"). Les titres s'enchaînent alors, sans doute un peu trop surproduits mais énergiques, électriques et revanchards ("But Julian...", "All The Drugs", "I'll Do Anything").
Tandis que les "Hold On To Me" et autres "Sunset Strip" nous rappellent la période Celebrity Skin de Hole. Arrive soudain "Life Despite God", sorte de prière destroy où Love nous montre qu'elle sait aussi nous rappeler Joplin. On l'imagine en studio, fébrile, rimmel dégoulinant, braillant "I will fuck you up / I will feel no guilt". En un morceau, elle est tour à tour grande gueule, et touchante, un bon résumé du personnage.
Que reste-il d' America's Sweetheart près d'1 an après sa sortie ? Peut-être qu'il aurait mérité d'être plus écouté, avant d'être bien vite jugé, et jeté aux ordures par certains. Force est de constater qu'il aurait mérité d'être bien plus défendu sur scène, que devant un tribunal. Les travers de Courtney ... the same old story.
Voilà mon état d'esprit quand parviennent à mes oreilles les premières notes rageuses de "Mono". La rage, parlons-en : en un refrain, Love me renvoie mon scepticisme en pleine tronche ("I wanna hear you say that I'm so much better than you"). Les titres s'enchaînent alors, sans doute un peu trop surproduits mais énergiques, électriques et revanchards ("But Julian...", "All The Drugs", "I'll Do Anything").
Tandis que les "Hold On To Me" et autres "Sunset Strip" nous rappellent la période Celebrity Skin de Hole. Arrive soudain "Life Despite God", sorte de prière destroy où Love nous montre qu'elle sait aussi nous rappeler Joplin. On l'imagine en studio, fébrile, rimmel dégoulinant, braillant "I will fuck you up / I will feel no guilt". En un morceau, elle est tour à tour grande gueule, et touchante, un bon résumé du personnage.
Que reste-il d' America's Sweetheart près d'1 an après sa sortie ? Peut-être qu'il aurait mérité d'être plus écouté, avant d'être bien vite jugé, et jeté aux ordures par certains. Force est de constater qu'il aurait mérité d'être bien plus défendu sur scène, que devant un tribunal. Les travers de Courtney ... the same old story.
Pas mal 13/20 | par Tomveil |
Posté le 05 août 2005 à 20 h 47 |
J'étais hyper fan de HOLE, inutile donc de dire que l'annonce d'un album solo de la mère Love m'excitait au plus haut point.
Verdict : sans être à la hauteur du mythique "Live Through This", on a là un album honnête qui malgré des titres un peu trop calibrés FM, tient plutôt bien la route grâce entre autres aux effets coup de poing "Mono" et "I'm A Little Older Than You", au monument de déjante qu'est "Life Despite God" où la dame chante à côté de ses pompes ... C'en est presque douloureux, tout comme le déballage de tripes sans fausse pudeur sur "All The Drugs".
Sinon les petits bonus qui m'ont fait plaisir : Scott McCloud (Girls Against Boys) parmi les musiciens, Brody Dalle (The Distillers) qui se défend bien aux chœurs (sur le très nirvanesque "I'll Do Anything") .
Ceux qui par contre font un peu peur : le nouveau look manga de la diva, ses remerciements à l'Eglise de Scientologie et à son astrologue ??!!...
Mais bon au final, reste que l'album vaut le coup.
Verdict : sans être à la hauteur du mythique "Live Through This", on a là un album honnête qui malgré des titres un peu trop calibrés FM, tient plutôt bien la route grâce entre autres aux effets coup de poing "Mono" et "I'm A Little Older Than You", au monument de déjante qu'est "Life Despite God" où la dame chante à côté de ses pompes ... C'en est presque douloureux, tout comme le déballage de tripes sans fausse pudeur sur "All The Drugs".
Sinon les petits bonus qui m'ont fait plaisir : Scott McCloud (Girls Against Boys) parmi les musiciens, Brody Dalle (The Distillers) qui se défend bien aux chœurs (sur le très nirvanesque "I'll Do Anything") .
Ceux qui par contre font un peu peur : le nouveau look manga de la diva, ses remerciements à l'Eglise de Scientologie et à son astrologue ??!!...
Mais bon au final, reste que l'album vaut le coup.
Bon 15/20
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