The Album Leaf
In A Safe Place |
Label :
Sub Pop |
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Le hasard fait parfois bien les choses. De bonnes chroniques lues ici et là, artiste labellisé Sub Pop, un prix attractif et l'attrait de l'inconnu... In A Safe Place, dernier ouvrage de The Album Leaf, a désormais rejoint ma discothèque. Le hasard fait parfois bien les choses... Parfois...
Enregistré au studio Sundlaugen, réputé fameux depuis un certain ( ), In A Safe Place profite de la collaboration de Sigur Rós principalement sur "Over The Pond", considéré par beaucoup comme le titre phare de l'album. Autre apport de marque, celui de Pall Jenkins du Black Heart Procession qui prête sa voix sur "Eastern Glow" et "On Your Way". L'album entier est empreint de cet échange transatlantique. Introduit par "Window", In A Safe Place laisse entrevoir la beauté froide et chaotique des étendues islandaises. Malheureusement la suite cantonne l'auditeur entre quatre murs de bétons à la grisaille dépressive. L'usage abusif et peu judicieux de drumkits, le contraste entre les ambiances synthétiques et partitions folks maintes fois entendues, des titres à la composition limitée,... ramènent In A Safe Place à une collection d'hymnes world cheap parfaits à l'élaboration de génériques pour magazines télé ou de musiques d'accompagnement de luxe pour ascenseurs 5 étoiles. Bien esseulé , "Over The Pond", tel le rayon de soleil matinal, caresse nos sens mais disparaît bien vite pour laisser place à l'ombre froide de la désillusion.
Enregistré au studio Sundlaugen, réputé fameux depuis un certain ( ), In A Safe Place profite de la collaboration de Sigur Rós principalement sur "Over The Pond", considéré par beaucoup comme le titre phare de l'album. Autre apport de marque, celui de Pall Jenkins du Black Heart Procession qui prête sa voix sur "Eastern Glow" et "On Your Way". L'album entier est empreint de cet échange transatlantique. Introduit par "Window", In A Safe Place laisse entrevoir la beauté froide et chaotique des étendues islandaises. Malheureusement la suite cantonne l'auditeur entre quatre murs de bétons à la grisaille dépressive. L'usage abusif et peu judicieux de drumkits, le contraste entre les ambiances synthétiques et partitions folks maintes fois entendues, des titres à la composition limitée,... ramènent In A Safe Place à une collection d'hymnes world cheap parfaits à l'élaboration de génériques pour magazines télé ou de musiques d'accompagnement de luxe pour ascenseurs 5 étoiles. Bien esseulé , "Over The Pond", tel le rayon de soleil matinal, caresse nos sens mais disparaît bien vite pour laisser place à l'ombre froide de la désillusion.
Moyen 10/20 | par Fan Thomas |
Posté le 30 août 2004 à 21 h 02 |
Ah non, désolé, hein, pas d'accord, hein...
J'aime aussi le plaisir de l'inconnu et je me suis jeté dessus à peu près dans les mêmes conditions (bon, oui, j'avoue, j'ai écouté les intros, un peu), mais le résultat a été radicalement différent. J'ai tout de suite accroché à cette musique classieuse, intemporelle. Fan Thomas a retenu les drumkits et le mix électro-folk ressassé... Pour ma part, je me délecte de la beauté du piano Rhodes, omniprésent, des arrangements superbes, de cette mélancolie matinale qui glisse sur nous comme une caresse. Et quand il évoque les murs gris d'une prison, je pense plûtot à une cellule capitonnée en apesanteur (si vous voyez ce que je veux dire...). Le sticker parle de future référence... Il est évidemment trop tôt pour l'affirmer, mais rares sont les albums qui parviennent à condenser autant de douceur et d'élégance avec une telle simplicité.
J'aime aussi le plaisir de l'inconnu et je me suis jeté dessus à peu près dans les mêmes conditions (bon, oui, j'avoue, j'ai écouté les intros, un peu), mais le résultat a été radicalement différent. J'ai tout de suite accroché à cette musique classieuse, intemporelle. Fan Thomas a retenu les drumkits et le mix électro-folk ressassé... Pour ma part, je me délecte de la beauté du piano Rhodes, omniprésent, des arrangements superbes, de cette mélancolie matinale qui glisse sur nous comme une caresse. Et quand il évoque les murs gris d'une prison, je pense plûtot à une cellule capitonnée en apesanteur (si vous voyez ce que je veux dire...). Le sticker parle de future référence... Il est évidemment trop tôt pour l'affirmer, mais rares sont les albums qui parviennent à condenser autant de douceur et d'élégance avec une telle simplicité.
Excellent ! 18/20
Posté le 11 novembre 2006 à 18 h 28 |
Ce CD, d'une étonnante simplicité et d'une profondeur remarquable semble raconter en musique l'histoire d'une vie, voire de LA vie.
La naissance et la mort, voilà comment peut être interprétées les 2 chansons aux extrémités de cet album. Les 8 morceaux entre représentant ses péripéties et son déroulement typique, la vie et toutes ses étapes, ses rebondissements et ses mésaventures que nous avons tous vécues (ou pas encore...).
Quelques nouveautés par rapport au dernier vrai l'album précédent, notamment la présence de chants, certes très modestes, mais d'un envoûtement digne de l'instrumental.
Et pour le reste, un travail considérable au synthétiseur, Jimmy ne démontrera pas sa virtuosité à proprement parler, mais plutôt son imagination et sa créativité féconde. Le tout bien naturellement parsemé à sa guise de petits effets, electro, ou plus originaux, comme ces 'murmures-cri lointains' rendant un morceau ("Over The Pond") très inquiétant et très sombre.
Cependant, une écoute approfondi de "One Day I'll Be One Time" permettra de déceler des restes de ce premier album, en effet quelques morceaux peuvent être identifiés comme un 'pompage' à ce premier album, notamment en terme de structure des morceaux... Ca ne ressemble pas, mais ça ressemble... étranges sensations...
Un bel album certes, mais qui reste et restera réservé à une certaine catégorie de personne, (dont les non dépressifs) car une fois de plus, Jimmy ne fait pas dans la gaieté et rappelle également que ses influences ne sont pas Patrick Sébastien ou Frank Michael (quoique, au fond, ces 2 là ne seraient-il pas plus déprimants... ?)
Faire du beau avec du simple, du grand avec rien. C'était sûrement l'objectif de Jimmy. L'échec devra attendre.
La naissance et la mort, voilà comment peut être interprétées les 2 chansons aux extrémités de cet album. Les 8 morceaux entre représentant ses péripéties et son déroulement typique, la vie et toutes ses étapes, ses rebondissements et ses mésaventures que nous avons tous vécues (ou pas encore...).
Quelques nouveautés par rapport au dernier vrai l'album précédent, notamment la présence de chants, certes très modestes, mais d'un envoûtement digne de l'instrumental.
Et pour le reste, un travail considérable au synthétiseur, Jimmy ne démontrera pas sa virtuosité à proprement parler, mais plutôt son imagination et sa créativité féconde. Le tout bien naturellement parsemé à sa guise de petits effets, electro, ou plus originaux, comme ces 'murmures-cri lointains' rendant un morceau ("Over The Pond") très inquiétant et très sombre.
Cependant, une écoute approfondi de "One Day I'll Be One Time" permettra de déceler des restes de ce premier album, en effet quelques morceaux peuvent être identifiés comme un 'pompage' à ce premier album, notamment en terme de structure des morceaux... Ca ne ressemble pas, mais ça ressemble... étranges sensations...
Un bel album certes, mais qui reste et restera réservé à une certaine catégorie de personne, (dont les non dépressifs) car une fois de plus, Jimmy ne fait pas dans la gaieté et rappelle également que ses influences ne sont pas Patrick Sébastien ou Frank Michael (quoique, au fond, ces 2 là ne seraient-il pas plus déprimants... ?)
Faire du beau avec du simple, du grand avec rien. C'était sûrement l'objectif de Jimmy. L'échec devra attendre.
Très bon 16/20
Posté le 25 août 2007 à 12 h 57 |
In A Safe Place, un départ lancinant, long, crescendo, c'est le morceau "Window" qui ouvre une fenêtre sur ce qui pourrait être l'album minimaliste du millénaire !
Loin de simple boites à rythmes, Jimmy Lavalle enchaîne des chansons si simplement jolie qu'on a l'impression de les avoir toujours eues en tête. C'est comme un révélation. "Thule" qui suit la première piste sans temps mort accélère le beat, montre la voie à l'auditeur. Il suffit de se laisser porter. Mélancolique à souhait, cet album coule dans vos oreilles en rappelant que peut-être la vie est un long fleuve tranquille.
"Twenty To Fourteen", en 4ème position sur l'album représente à lui seul ce qu'est une envolée lyrique à la sauce an 2000. Tandis que "Over The Pond", un peu flippant avec ses cris enfantins vous ramène sur terre pour mieux s'envoler à nouveau sur "Another Day (Revisited)". A noter également le magnifique "Moss Mountain Town" qui clos l'album après dix morceaux aux allures de voyage intérieur. Petit bémol tout de même pour "Streamside" dont la guitare ne convainc pas car entourée d'autres (trop) bonnes chansons.
Les mélodies douces d'In A Safe Place emportent vos sens ; en fermant les yeux, on se sent ailleurs. Certain lui reprocheront un coté dépressif que d'autre trouveront particulièrement bien dosé. Quoi qu'il en soit, cet album est un régal pour les tympans, relaxant, planant, peut-être répétitif mais, une écoute suffit à convaincre du talent de The Album Leaf.
Loin de simple boites à rythmes, Jimmy Lavalle enchaîne des chansons si simplement jolie qu'on a l'impression de les avoir toujours eues en tête. C'est comme un révélation. "Thule" qui suit la première piste sans temps mort accélère le beat, montre la voie à l'auditeur. Il suffit de se laisser porter. Mélancolique à souhait, cet album coule dans vos oreilles en rappelant que peut-être la vie est un long fleuve tranquille.
"Twenty To Fourteen", en 4ème position sur l'album représente à lui seul ce qu'est une envolée lyrique à la sauce an 2000. Tandis que "Over The Pond", un peu flippant avec ses cris enfantins vous ramène sur terre pour mieux s'envoler à nouveau sur "Another Day (Revisited)". A noter également le magnifique "Moss Mountain Town" qui clos l'album après dix morceaux aux allures de voyage intérieur. Petit bémol tout de même pour "Streamside" dont la guitare ne convainc pas car entourée d'autres (trop) bonnes chansons.
Les mélodies douces d'In A Safe Place emportent vos sens ; en fermant les yeux, on se sent ailleurs. Certain lui reprocheront un coté dépressif que d'autre trouveront particulièrement bien dosé. Quoi qu'il en soit, cet album est un régal pour les tympans, relaxant, planant, peut-être répétitif mais, une écoute suffit à convaincre du talent de The Album Leaf.
Exceptionnel ! ! 19/20
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