Sharko
III |
Label :
Bang! Music |
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Sharko réussit un vrai tour de force, ce nouvel album est un nid de sonorités et d'influences différentes, sans pour autant tourner au brouillon musical. Le secret ? ...
A la manière d'un Beck, David Bartholomé le leader de cette formation wallonne, maîtrise parfaitement son excentricité. Issu de cette nouvelle scène musicale belge vers laquelle beaucoup de gens se tournent actuellement (avec les Girls in Hawaï, Ghinzu ...), Sharko donne à ses mélodies pop une originalité détonnante.
Avec le single imparable "Spotlite", on a une mélodie qui reste en tête pendant des semaines ; accompagné de mandolines, c'est magique, original et terriblement bien construit ! Mais cet album regorge de titres-singles, parlons par exemple de "Ripoff (a phone call)" un morceau original -déjà pour son humour-, et au refrain d'une efficacité redoutable. Ce titre démarre sur la voix de David Bartholomé au téléphone, qui perd un peu ses moyens pour mieux exploser sur le refrain ensuite, c'est très bien fait. On peut aussi penser au titre "Excellent (I'm special)" plus énergique, plus rock, et donc bien taillé pour les lives. Ensuite, si vous souhaitez goûter un peu plus aux ambiances sharkoviennes, tournez-vous vers des titres comme "Tonite" ou "President" avec un superbe final tout en cordes. Si vous êtes plus classiques, tournez-vous vers "Sing la", "King Fu" ou "Y.M.C.O" (rien à voir avec Y.M.C.A !!).
L'album se nourrit de son hétérogénéïté et c'est précisément ce qui le rend de plus en plus plaisant au fil des écoutes, en évitant de lasser l'auditeur. C'est notamment en écoutant "Luv Mix" et ses influences funk, que l'on comprend mieux la comparaison avec Beck, vu le nombre d'univers musicaux explorés. Mais il y a la touche belge en plus, un sens de la mélodie et de l'émotion que l'on retrouve dans un titre comme "Car Was". C'est ce qui fait tout le charme de cette nouvelle scène wallonne qui n'a ici plus rien à envier à leurs aînés flamands (dEUS par exemple ...).
A la manière d'un Beck, David Bartholomé le leader de cette formation wallonne, maîtrise parfaitement son excentricité. Issu de cette nouvelle scène musicale belge vers laquelle beaucoup de gens se tournent actuellement (avec les Girls in Hawaï, Ghinzu ...), Sharko donne à ses mélodies pop une originalité détonnante.
Avec le single imparable "Spotlite", on a une mélodie qui reste en tête pendant des semaines ; accompagné de mandolines, c'est magique, original et terriblement bien construit ! Mais cet album regorge de titres-singles, parlons par exemple de "Ripoff (a phone call)" un morceau original -déjà pour son humour-, et au refrain d'une efficacité redoutable. Ce titre démarre sur la voix de David Bartholomé au téléphone, qui perd un peu ses moyens pour mieux exploser sur le refrain ensuite, c'est très bien fait. On peut aussi penser au titre "Excellent (I'm special)" plus énergique, plus rock, et donc bien taillé pour les lives. Ensuite, si vous souhaitez goûter un peu plus aux ambiances sharkoviennes, tournez-vous vers des titres comme "Tonite" ou "President" avec un superbe final tout en cordes. Si vous êtes plus classiques, tournez-vous vers "Sing la", "King Fu" ou "Y.M.C.O" (rien à voir avec Y.M.C.A !!).
L'album se nourrit de son hétérogénéïté et c'est précisément ce qui le rend de plus en plus plaisant au fil des écoutes, en évitant de lasser l'auditeur. C'est notamment en écoutant "Luv Mix" et ses influences funk, que l'on comprend mieux la comparaison avec Beck, vu le nombre d'univers musicaux explorés. Mais il y a la touche belge en plus, un sens de la mélodie et de l'émotion que l'on retrouve dans un titre comme "Car Was". C'est ce qui fait tout le charme de cette nouvelle scène wallonne qui n'a ici plus rien à envier à leurs aînés flamands (dEUS par exemple ...).
Très bon 16/20 | par Sleepyjack |
Posté le 16 septembre 2004 à 20 h 03 |
Ça fait maintenant quelques années que ces requins de studio traînent leurs guêtres sur les scènes belges, attendant cet album qui les poussera enfin devant les projecteurs après deux premiers efforts en demi-teinte. Cet album, oui, celui, ci, ce "III" qui nous réconcilie presque immédiatement avec le trio tant il respire la maturité et la sérénité. Rudy Cocklet derrière les manettes, ça n'étonnera personne, mais l'on ne pourra que s'enthousiasmer en découvrant les Sharko si éclectiques dans leurs choix, naviguant entre une pop anglophile et une certaine Belgium Rock Touch pas dégueu du tout.
S'ils croisent Calc ou le vénéré Grandaddy plus souvent qu'à leur tour, c'est aussi par leurs pétages de plomb réguliers que la bande à David Bartholomé sait nous séduire, leur grandiloquence qui ressuscite Elliot Smith, leur naturel déconcertant à se jouer de l'étiquette Vénus-bis, leur lo-fi parade à nous clouer le Beck sans détours. Et tout ça réalisé avec beaucoup d'humour, il n'y a qu'à jeter un œil à leur website pour s'en rendre compte...
Remarquez, il vaut mieux avoir de l'humour lorsque l'on est belge et fans de foot, vu les résultats passés de leurs petits diables rouges, éliminés avant même le début de L'Euro 2004. Au moins, les Sharko n'ont pas été bloqué tout l'été devant leur écran et en ont profité pour peaufiner une tournée que l'on se voudra de manquer. 1-0 pour moi, balle au centre, les gars ?
S'ils croisent Calc ou le vénéré Grandaddy plus souvent qu'à leur tour, c'est aussi par leurs pétages de plomb réguliers que la bande à David Bartholomé sait nous séduire, leur grandiloquence qui ressuscite Elliot Smith, leur naturel déconcertant à se jouer de l'étiquette Vénus-bis, leur lo-fi parade à nous clouer le Beck sans détours. Et tout ça réalisé avec beaucoup d'humour, il n'y a qu'à jeter un œil à leur website pour s'en rendre compte...
Remarquez, il vaut mieux avoir de l'humour lorsque l'on est belge et fans de foot, vu les résultats passés de leurs petits diables rouges, éliminés avant même le début de L'Euro 2004. Au moins, les Sharko n'ont pas été bloqué tout l'été devant leur écran et en ont profité pour peaufiner une tournée que l'on se voudra de manquer. 1-0 pour moi, balle au centre, les gars ?
Bon 15/20
Posté le 02 octobre 2007 à 00 h 17 |
Ce qui est bien avec Sharko et qui les différencie très nettement du reste de la (très bonne) scène rock belge actuelle, c'est l'omniprésence de surréalisme dans leurs textes et leurs mélodies.
III en est certainement le plus bel exemple. D'abord, le disque commence par "Tonite", une sorte d'introduction crado qui annonce la couleur tout en promettant 'a wonderful night' et 'a great show' ; et on ne sera pas déçu.
Ensuite, le groupe enchaîne sur "Spotlite", single à la mélodie imparable où l'on ne peut que chantonner avec le groupe les 'toudoudou' du refrain, que l'on écoute le morceau dans son salon ou en live. Puis David Barholome enchaîne sur des titres plus intimistes, il y a d'abord "Ripoff (a Phone Call)" qui met en scène le coup de téléphone désespéré d'un amoureux névrosé. Même lorsque les textes sont plus sombres, la mélodie est sautillante et la poésie reste bien présente. Dans "Sing LA", on reprend le thème de l'amour déçu et on recommence. Mêmes ingrédients et même réussite, impossible de ne pas chantonner le refrain, impossible de ne pas être ému par la voix inspirée de David. Le sommet de l'album arrive peut-être. Car "Excellent (I'm Special)" réunit tous les points forts du groupe. Une mélodie qui reste dans la tête, un refrain simple qu'on pourrait chanter toute la nuit, une émotion à fleur de peau. Cet hymne à l'égocentrisme et à l'auto conditionnement conclut la première partie de l'album.
Arrive alors "Les Eagles", morceau très court qui ressemble au groupe, bizarre, très deuxième degré. Puis les morceaux s'enchainent, moins guillerets, mais toujours chantés par la voix écorchée de David. Et toujours ces mélodies entêtantes. "President", "Car Was", "YMCO", "Bath"... Tous ces morceaux à la fois mélancoliques et joyeux sentent bon la sincérité. Car c'est une autre caractéristique inhérente à Sharko. David Bartholomé semble toujours habité par une honnêteté qui pardonne tout le reste. Sincérité et émotion sont d'ailleurs les deux mots qui viennent à l'esprit après l'écoute de "King Fu", morceau mélancolique et magnifique qui termine l'album de belle façon, après un essai au rap sur "Luv Mix", et avant un instrumental sympathique mais pas indispensable "Stuck T", et à nouveau "Tonite" pour nous rappeler qu'on a passé 'a wonderful night' et 'a great show'.
Sharko est un groupe sympa, qui ne se prend pas la tête et dont les compos sont émouvantes, touchantes ou sautillantes mais toujours sincères et pleines de ce surréalisme belge qui réussit si bien au groupe.
III en est certainement le plus bel exemple. D'abord, le disque commence par "Tonite", une sorte d'introduction crado qui annonce la couleur tout en promettant 'a wonderful night' et 'a great show' ; et on ne sera pas déçu.
Ensuite, le groupe enchaîne sur "Spotlite", single à la mélodie imparable où l'on ne peut que chantonner avec le groupe les 'toudoudou' du refrain, que l'on écoute le morceau dans son salon ou en live. Puis David Barholome enchaîne sur des titres plus intimistes, il y a d'abord "Ripoff (a Phone Call)" qui met en scène le coup de téléphone désespéré d'un amoureux névrosé. Même lorsque les textes sont plus sombres, la mélodie est sautillante et la poésie reste bien présente. Dans "Sing LA", on reprend le thème de l'amour déçu et on recommence. Mêmes ingrédients et même réussite, impossible de ne pas chantonner le refrain, impossible de ne pas être ému par la voix inspirée de David. Le sommet de l'album arrive peut-être. Car "Excellent (I'm Special)" réunit tous les points forts du groupe. Une mélodie qui reste dans la tête, un refrain simple qu'on pourrait chanter toute la nuit, une émotion à fleur de peau. Cet hymne à l'égocentrisme et à l'auto conditionnement conclut la première partie de l'album.
Arrive alors "Les Eagles", morceau très court qui ressemble au groupe, bizarre, très deuxième degré. Puis les morceaux s'enchainent, moins guillerets, mais toujours chantés par la voix écorchée de David. Et toujours ces mélodies entêtantes. "President", "Car Was", "YMCO", "Bath"... Tous ces morceaux à la fois mélancoliques et joyeux sentent bon la sincérité. Car c'est une autre caractéristique inhérente à Sharko. David Bartholomé semble toujours habité par une honnêteté qui pardonne tout le reste. Sincérité et émotion sont d'ailleurs les deux mots qui viennent à l'esprit après l'écoute de "King Fu", morceau mélancolique et magnifique qui termine l'album de belle façon, après un essai au rap sur "Luv Mix", et avant un instrumental sympathique mais pas indispensable "Stuck T", et à nouveau "Tonite" pour nous rappeler qu'on a passé 'a wonderful night' et 'a great show'.
Sharko est un groupe sympa, qui ne se prend pas la tête et dont les compos sont émouvantes, touchantes ou sautillantes mais toujours sincères et pleines de ce surréalisme belge qui réussit si bien au groupe.
Exceptionnel ! ! 19/20
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