Walpurgis Volta
Walpurgis Volta |
Label :
La Rage |
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La musique du 20ème siècle fut populaire, celle du peuple, du croquant. Le punk fut un ras de marée car il l'était. Bruxelles n'y échappa pas. Les retombées Post furent plus visibles mais il y a forcèment eu un avant. Parmis certains acteurs notables, un certain Bob Seytor sort du lot : d'abord batteur chez les Chainsaw, puis chanteur chez Contingent, il y rencontre Eric Lemaître (guitare). Les deux comparses resteront sur cet acquis et créeront, quelques années plus tard, l'experience Walpurgis Volta, accompagné, entre autre, de Georges Lemaire (basse) (des noms à retenir).
D'ailleurs, on repaire déjà ce jeu de basse funky qui s'oublie dans un frénetisme de rock et de roll. Car même si la guitare ne rate aucune occasion de claquer et de saturer, les riffs acérés des WV sont avant tout éfficaces, entrainants, mélodiques,... C'est pour mieux accompagnés ces punchlines sur la violence, la jungle rurrale, le désespoire, les guerres pscyhologiques ou armée, signées avec vélocité, d'une voie nasiarde, dans un français au léger accent metropolitain, désabusée, arrogante jusqu'à la vulgarité.
Le quatuor s'emploie a appliqué toute son adresse sur l'hypersaturé rockabilly "Roule La Rolls" ; sur un "Suicide, Suicide" violent et rapide; ou bien sur la tension extrême d'un "Regard Glacé". Cherchant son style, ils s'en essayent à d'autre : le "Cowboy Solitaire" country dégueulasse et gressillé ; mais aussi le southern rock gutural et noise de "Vietnam Blues" ; le F.M. "Le Quotidien" (qui ferait penser à Téléphone) ; ou encore les chaloupements alambiquée des rythmiques reggae (un classique) de "L'Ethylique".
Vous l'avez compris, rien ne pourrait être plus dangereux, plus urbain, plus punk que les bruxellois.
Mais que de fraîcheur, que de haine, que de pisse, que de jeunesse, que d'envie d'en découdre... Une envie qui m'a parfois rappelé les français de Haine Brigade. Le début d'une trop courte aventure en commun, mais le début de diverses carrières qui marqueront la scène de la capitale belge et de son fameux Magasin 4.
D'ailleurs, on repaire déjà ce jeu de basse funky qui s'oublie dans un frénetisme de rock et de roll. Car même si la guitare ne rate aucune occasion de claquer et de saturer, les riffs acérés des WV sont avant tout éfficaces, entrainants, mélodiques,... C'est pour mieux accompagnés ces punchlines sur la violence, la jungle rurrale, le désespoire, les guerres pscyhologiques ou armée, signées avec vélocité, d'une voie nasiarde, dans un français au léger accent metropolitain, désabusée, arrogante jusqu'à la vulgarité.
Le quatuor s'emploie a appliqué toute son adresse sur l'hypersaturé rockabilly "Roule La Rolls" ; sur un "Suicide, Suicide" violent et rapide; ou bien sur la tension extrême d'un "Regard Glacé". Cherchant son style, ils s'en essayent à d'autre : le "Cowboy Solitaire" country dégueulasse et gressillé ; mais aussi le southern rock gutural et noise de "Vietnam Blues" ; le F.M. "Le Quotidien" (qui ferait penser à Téléphone) ; ou encore les chaloupements alambiquée des rythmiques reggae (un classique) de "L'Ethylique".
Vous l'avez compris, rien ne pourrait être plus dangereux, plus urbain, plus punk que les bruxellois.
Mais que de fraîcheur, que de haine, que de pisse, que de jeunesse, que d'envie d'en découdre... Une envie qui m'a parfois rappelé les français de Haine Brigade. Le début d'une trop courte aventure en commun, mais le début de diverses carrières qui marqueront la scène de la capitale belge et de son fameux Magasin 4.
Très bon 16/20 | par Mr.dante |
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