Psychonaut
XXIV Trips Around The Sun |
Label :
Auto-produit |
||||
Ah, les Flandres ! Terres de rock. La région n'en est pas à son premier groupe influent, reprenant les codes anglo-saxons avec talent, y ajoutant un sel propre, souvent arty, et parfois même un peu d'arrogance. La scène métallique bouillonne dans le sillage, entre autre, des Amenra, devenu un véritable phénomène.
De leur côté, les Psychonaut développe leur metal progressif sombre et mystique depuis 2013 avant de lâcher, l'année suivante, un premier disque. Cet EP, de 35 minutes, serait un double chez les Nails ou les compatriotes de Cocaine Piss. Pour le trio de Mechelen, c'est à peine le temps de quatre morceaux.
Le metal progressif des flamands mûri sous des riffs organiques, techniques, mutants sur des algorithmes savants, évoluant au fil des astres, à la recherche de nouvelles dimensions. Le "Mantra" qui descelle ces portes nous plongent à grand coup de post-metal atmosphérique dans le confins du connu avant de flotter 24 fois atour du soleil dès la piste suivante. Avec ce titre éponyme, et ses passages tantôt extrêmement sludgy, mais aussi stoner, le décorticage des rythmiques et des riffs, tout en contre-temps, peuvent évoquer un certain Tool (et seulement l'évoquer). Le titre "Ascendacy" rappel également un autre groupe passer maître dans ce genre d'art cérébral : Oceansize. N'allez pas plus loin qu'un feeling. Les passages ambiants, l'approche résolument doom, et le chant guttural empêche une comparaison plus approfondie. Ce fin équilibre entre chant clair et death est à retrouver dans l'Opeth des premières heures (l'excellent "Morningrise"). Le psychédélisme, omniprésent, est un autre point commun avec les suédois.
Comme sur le très bien nommé "Psychedelic Mammoth", quelle belle image, avec son ambiance spatiale et épique, fournissant, en plein milieu, un solo de guitare des plus fumé, juste pour le fun.
Un bien beau premier effort pour les belges, qui montrent une personnalité forte, dark psyché, dans un habillage maîtrisé, pour une version Rosetta des Ulcerate (si c'est pas une comparaison flatteuse). Malgré ce maelstrom cosmique de références, le disque s'offre une unité solide. Du très bon donc, pour un départ en voyage dont on espère qu'il ouvrira les voies vers de nouvelles nébuleuses infernales.
De leur côté, les Psychonaut développe leur metal progressif sombre et mystique depuis 2013 avant de lâcher, l'année suivante, un premier disque. Cet EP, de 35 minutes, serait un double chez les Nails ou les compatriotes de Cocaine Piss. Pour le trio de Mechelen, c'est à peine le temps de quatre morceaux.
Le metal progressif des flamands mûri sous des riffs organiques, techniques, mutants sur des algorithmes savants, évoluant au fil des astres, à la recherche de nouvelles dimensions. Le "Mantra" qui descelle ces portes nous plongent à grand coup de post-metal atmosphérique dans le confins du connu avant de flotter 24 fois atour du soleil dès la piste suivante. Avec ce titre éponyme, et ses passages tantôt extrêmement sludgy, mais aussi stoner, le décorticage des rythmiques et des riffs, tout en contre-temps, peuvent évoquer un certain Tool (et seulement l'évoquer). Le titre "Ascendacy" rappel également un autre groupe passer maître dans ce genre d'art cérébral : Oceansize. N'allez pas plus loin qu'un feeling. Les passages ambiants, l'approche résolument doom, et le chant guttural empêche une comparaison plus approfondie. Ce fin équilibre entre chant clair et death est à retrouver dans l'Opeth des premières heures (l'excellent "Morningrise"). Le psychédélisme, omniprésent, est un autre point commun avec les suédois.
Comme sur le très bien nommé "Psychedelic Mammoth", quelle belle image, avec son ambiance spatiale et épique, fournissant, en plein milieu, un solo de guitare des plus fumé, juste pour le fun.
Un bien beau premier effort pour les belges, qui montrent une personnalité forte, dark psyché, dans un habillage maîtrisé, pour une version Rosetta des Ulcerate (si c'est pas une comparaison flatteuse). Malgré ce maelstrom cosmique de références, le disque s'offre une unité solide. Du très bon donc, pour un départ en voyage dont on espère qu'il ouvrira les voies vers de nouvelles nébuleuses infernales.
Bon 15/20 | par Mr.dante |
En ligne
368 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages