Fly Pan Am
C'Est Ça |
Label :
Constellation |
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C'est Ça, quatrième album, marque le retour de Fly Pan Am qui est alors sorti d'une longue période d'absence.
L'aventure sonore reprend donc quinze ans après N'Écoutez Pas, toujours sur le label montréalais, Constellation. "Avant-Gardez Vous" qui ouvre le sillon est très... avant-gardiste avec ses échantillons sonores comme si on cherchait à capter une station très rapidement, inspirant aussi un oiseau ou un papillon paniqué cherchant une issue salutaire. Dès "Distance Dealer" qui enchaîne, on plonge dans un voyage qui sera étrange au long des huit autres titres aussi fascinants qu'aliénants, tant on semble traverser plusieurs tunnels dimensionnels. C'est dans la continuité du précédent, peut-être moins bazardeur, mais avec une atmosphère planante et magnétique en plus. Le post-rock bizarroïde du groupe canadien se mêle ici à des couches shoegaziennes qui plairaient aux personnes petites et grandes aimant My Bloody Valentine ("Distance Dealer", "Dizzy Delusions", "Each Ether", "Discreet Channeling", "Interface Your Shattered Dreams", y a le choix). Sous ces atmosphères aux météos variables, d'assemblages électroniques s'hybridant à des guitares déformées, des chants, des hurlements et des murmures inquiétants se font entendre parfois. On ne capte pas les paroles mais est-ce grave ? Les lignes se coupent net parfois, donnant sur d'autres tempos et ambiances, comme de changer brusquement de voie tel un train voyageant et dont on peut ressentir l'inertielle. On est peut-être dans un train roulant sur des rails voilés dans l'espace si ça se trouve !
Confortablement installé sur un fauteuil, c'est du bonheur pour l'auditeur qui se prend pour un Dave Bowman aspiré dans l'inconnu (ou presque) tout en tapant du pied, le temps d'une traversée musicale tendue, vaporeuse et hallucinée de trente-neuf minutes.
L'aventure sonore reprend donc quinze ans après N'Écoutez Pas, toujours sur le label montréalais, Constellation. "Avant-Gardez Vous" qui ouvre le sillon est très... avant-gardiste avec ses échantillons sonores comme si on cherchait à capter une station très rapidement, inspirant aussi un oiseau ou un papillon paniqué cherchant une issue salutaire. Dès "Distance Dealer" qui enchaîne, on plonge dans un voyage qui sera étrange au long des huit autres titres aussi fascinants qu'aliénants, tant on semble traverser plusieurs tunnels dimensionnels. C'est dans la continuité du précédent, peut-être moins bazardeur, mais avec une atmosphère planante et magnétique en plus. Le post-rock bizarroïde du groupe canadien se mêle ici à des couches shoegaziennes qui plairaient aux personnes petites et grandes aimant My Bloody Valentine ("Distance Dealer", "Dizzy Delusions", "Each Ether", "Discreet Channeling", "Interface Your Shattered Dreams", y a le choix). Sous ces atmosphères aux météos variables, d'assemblages électroniques s'hybridant à des guitares déformées, des chants, des hurlements et des murmures inquiétants se font entendre parfois. On ne capte pas les paroles mais est-ce grave ? Les lignes se coupent net parfois, donnant sur d'autres tempos et ambiances, comme de changer brusquement de voie tel un train voyageant et dont on peut ressentir l'inertielle. On est peut-être dans un train roulant sur des rails voilés dans l'espace si ça se trouve !
Confortablement installé sur un fauteuil, c'est du bonheur pour l'auditeur qui se prend pour un Dave Bowman aspiré dans l'inconnu (ou presque) tout en tapant du pied, le temps d'une traversée musicale tendue, vaporeuse et hallucinée de trente-neuf minutes.
Excellent ! 18/20 | par Pascha |
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