Liam Gallagher
Come On You Know |
Label :
Warner |
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Pour la première fois depuis que le monde est monde, un album sur lequel le chanteur s'appelle Liam Gallagher ne débute pas par un morceau mastodonte mais par une jolie ballade. "More Power" fait un gros clin d'œil dès son intro à un morceau très connu des Rolling Stones mais sans pour autant ankyloser la chanson qui se déploie lentement et superbement dans la filiale fleur bleue de Liam, chorale à l'appui. Passée l'étonnante ouverture, on reste surpris : "Diamond In The Dark" pourrait presque inciter à secouer les fesses avec ses guitares rythmiques en bas de manche, ses arrangements plutôt malins et son refrain n'existant que pour lui accoler l'adjectif cool. Liam l'avait dit, Come On You Know essaierait de dévier un peu du chemin tracé par les deux premiers albums. Promesse tenue, on est dans un son moins lourd, moins ouvertement pub-rock mais trêve de suspense, tout n'est pas toujours aussi enthousiasmant que les deux morceaux d'ouverture, faute à une écriture parfois un peu trop décontractée : le single contractuellement énorme "Everything's Electric" est une relecture de son propre "Wall Of Glass", la ballade poignante "Too Good For Giving Up" tente en vain d'occuper les mêmes ondes que "Misunderstood" et il se dégage un petit parfum de "ça fera l'affaire" comme disait Noel de Be Here Now sur "Don't Go Halfway", "It Was Not Meant To Be" ou encore "World's In Need", sans pour autant rendre l'album désagréable ceci dit. C'est ailleurs, quand Liam tente les gros morceaux, qu'il se montre plus convaincant avec des codas en mode Attila (la chanson titre), des refrains qui redonnent le sourire ("Better Days") ou sur les plus tortueuses "Moscow Rules" et "Oh Sweet Children" sur lesquelles il réclame son titre de meilleur chanteur du monde.
Come On You Know n'a pas la classe de son grand frère et souffre parfois d'une approche un peu bipolaire avec d'un côté des morceaux très efficaces pensés pour la scène et de l'autre des choses plus inconséquentes où l'on frôle parfois le remplissage. Toutefois toujours rien de foncièrement mauvais à signaler, tout cela est très réglo cependant ce troisième album solo se destine plus facilement à être un album de plus là où Why Me ? Why Not. était un album avec quelque chose en plus.
Come On You Know n'a pas la classe de son grand frère et souffre parfois d'une approche un peu bipolaire avec d'un côté des morceaux très efficaces pensés pour la scène et de l'autre des choses plus inconséquentes où l'on frôle parfois le remplissage. Toutefois toujours rien de foncièrement mauvais à signaler, tout cela est très réglo cependant ce troisième album solo se destine plus facilement à être un album de plus là où Why Me ? Why Not. était un album avec quelque chose en plus.
Sympa 14/20 | par Granpa |
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