Luna
The Days Of Our Nights |
Label :
Jericho |
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Parlons business pour commencer. À la fin des années 90, les gros labels rachètent les petits et font le ménage. La Warner rachète Elektra Records, une maison fondée en 1950 qui a notamment découvert Metallica, les Cars, Stereolab et Luna. Luna, c'est quoi ça ? Le groupe de Dean Wareham, ancien leader de Galaxie 500 ? Un catalogue de 4 albums qui se vendent plus ou moins bien et des tournées qui vendent pas tant d'entrées que ça ? On en veut plus. Le vent tourne et souffle en 99 dans le dos de Limp Bizkit et Creed, désolé Dean.
Le 5ème album de Luna sortira donc chez Jericho, une sous-branche du label Sire qui fait aussi partie de la Warner. Le groupe fan du Velvet se retrouve propulsé dans l'underground, littéralement. Est-ce l'occasion de repartir de zéro, comme au temps béni de l'âge d'or dream pop où Galaxie 500 sortait des flexi-discs confidentiels ? Est-ce que Luna sera aux premières loges d'une renaissance secrète du rock indépendant ? Oui et non.
Oui, Luna ne se laissera pas miner par ce retour en arrière. Sa fanbase est solide et il y aura toujours un amoureux transi des mélodies de Dean pour le suivre dans un nouveau millénaire.
Non, le vingt-et-unième siècle ne clamera pas le nom Luna aussi fort que ceux des Strokes, Interpol et autres newyorkais fans de Lou Reed qui feront dans quelques mois sensations.
Tant pis, Dean n'a jamais eu vocation à être un phénomène. Si l'Histoire doit retenir Galaxie 500, ça ne l'empêche pas de continuer celle de Luna. Seules comptent les chansons. Bonnes, toujours. Pop comme "Superfreaky Memories". Velvetiennes comme "Four Thousand Days". Atmosphériques comme "Seven Steps to Satan". Luna fait du Luna et on leur pardonne leurs excursions maladroites dans la langue allemande avec "The Slow Song" ou dans le catalogue d'Axl Rose avec leur reprise de "Sweet Child o' Mine".
Si ça les amuse. Nous, on est là. Peu importe le vendeur, on achète. Et on fait perdurer le rêve pop de Dean.
Le 5ème album de Luna sortira donc chez Jericho, une sous-branche du label Sire qui fait aussi partie de la Warner. Le groupe fan du Velvet se retrouve propulsé dans l'underground, littéralement. Est-ce l'occasion de repartir de zéro, comme au temps béni de l'âge d'or dream pop où Galaxie 500 sortait des flexi-discs confidentiels ? Est-ce que Luna sera aux premières loges d'une renaissance secrète du rock indépendant ? Oui et non.
Oui, Luna ne se laissera pas miner par ce retour en arrière. Sa fanbase est solide et il y aura toujours un amoureux transi des mélodies de Dean pour le suivre dans un nouveau millénaire.
Non, le vingt-et-unième siècle ne clamera pas le nom Luna aussi fort que ceux des Strokes, Interpol et autres newyorkais fans de Lou Reed qui feront dans quelques mois sensations.
Tant pis, Dean n'a jamais eu vocation à être un phénomène. Si l'Histoire doit retenir Galaxie 500, ça ne l'empêche pas de continuer celle de Luna. Seules comptent les chansons. Bonnes, toujours. Pop comme "Superfreaky Memories". Velvetiennes comme "Four Thousand Days". Atmosphériques comme "Seven Steps to Satan". Luna fait du Luna et on leur pardonne leurs excursions maladroites dans la langue allemande avec "The Slow Song" ou dans le catalogue d'Axl Rose avec leur reprise de "Sweet Child o' Mine".
Si ça les amuse. Nous, on est là. Peu importe le vendeur, on achète. Et on fait perdurer le rêve pop de Dean.
Bon 15/20 | par Dylanesque |
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