The Paper Chase

Pénétrer le monde de The Paper Chase, c'est comme rentrer dans un théâtre baroque où se jouerait un Alice Aux Pays Des Merveilles produit par un Tim Burton psychotique, le tout supporté par des spectateurs en transe, tout droit sorti d'un carnaval de Venise sous acide. Glaçant, cynique, le quartet nous tend les bras vers cet univers où leurs sourires, bien que malsains, restent accueillants. Étrangement, malgré cet atmosphère plombé par un nuage lugubre de culpabilité ("I Did A Terrible Thing", "I Tried So Hard To Be Good" ...) nous pénétrons sereins, porté par un groove incroyable, dans ce lieu dégénéré ... ("Don't You Wish You Had Somemore", "A Little Place Called Trust", "Drive Carefully", "Dear"), nous participons à la fête, criant, jouissant d'un plaisir incontrolable ... ("Where Have Those Hands Been ?", "I'm Gonna Spend The Rest Of My Life Lying"), les masques tombent et les portes se referment progressivement sur ce spectacle grandiloquant. Derrières ses portes, désormais closent à jamais, nous crions à pleins poumons, au génie.

The Paper Chase, non content de savoir nous piéger dans leurs histoires fantastiques, a su avec ce splendide Hide The Kitchen Knives pimenter nos vies finalement bien moroses ... rien a jeter !