Kælan Mikla
Undir Köldum Norðurljósum |
Label :
Artoffact |
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Les mystiques moires islandaises de Kælan Mikla sont de retour en 2021 avec Undir Köldum Norðurljósum, leur quatrième album au compteur embelli par de belles illustrations signées Førtifem, enseigne connue pour son penchant musical qu'est le métal.
Le groupe continue d'évoluer musicalement vers des compositions et des ambiances plus éthérées, mais toujours dans leurs contrées glacées et sous leurs aurores boréales (norðurljósum en islandais). L'album commence d'abord par un menaçant "Svört Augu", telle une porte noire offrant entrée à l'auditeur vers un monde entre mythe et réalité au fil des dix titres.
L'inspiration provenant de The Cure du début des années 1980 se ressent encore en quelques endroits mais bien moins que dans les débuts comme à l'entente des deux premiers albums. Il y en a un peu dans "Sólstöður", morceau strié par des cris enfantins émis depuis les cordes vocales de Laufay Soffia et enveloppés par le tissage synthétique pénétrant de la claviériste, Sólveig Matthildur. Il y en a un peu aussi dans "Örlögin" avec le jeu de basse de Margrét Rósa et où l'on peut entendre la belle voix de la claviériste qui se met au chant de temps à autre, ou bien encore à l'écoute de "Ósýnileg".
En petit bémol chichiteux, certaines sonorités pourraient être ressenties parfois trop artificielles cependant. Mais ce serait se gâcher un certain plaisir auditif, surtout quand arrivent les trois derniers titres. Car c'est vers la fin de ce disque que Kælan Mikla émerveille le mieux : "Óskasteinar" avec sa flûte intrigante et son violoncelle de ton mélancolique, l'électrisant "Hvítir Sandar" par sa guitare réverbérée et puis, pour terminer, "Saman" par sa surprenante et émouvante tranquillité.
Le groupe continue d'évoluer musicalement vers des compositions et des ambiances plus éthérées, mais toujours dans leurs contrées glacées et sous leurs aurores boréales (norðurljósum en islandais). L'album commence d'abord par un menaçant "Svört Augu", telle une porte noire offrant entrée à l'auditeur vers un monde entre mythe et réalité au fil des dix titres.
L'inspiration provenant de The Cure du début des années 1980 se ressent encore en quelques endroits mais bien moins que dans les débuts comme à l'entente des deux premiers albums. Il y en a un peu dans "Sólstöður", morceau strié par des cris enfantins émis depuis les cordes vocales de Laufay Soffia et enveloppés par le tissage synthétique pénétrant de la claviériste, Sólveig Matthildur. Il y en a un peu aussi dans "Örlögin" avec le jeu de basse de Margrét Rósa et où l'on peut entendre la belle voix de la claviériste qui se met au chant de temps à autre, ou bien encore à l'écoute de "Ósýnileg".
En petit bémol chichiteux, certaines sonorités pourraient être ressenties parfois trop artificielles cependant. Mais ce serait se gâcher un certain plaisir auditif, surtout quand arrivent les trois derniers titres. Car c'est vers la fin de ce disque que Kælan Mikla émerveille le mieux : "Óskasteinar" avec sa flûte intrigante et son violoncelle de ton mélancolique, l'électrisant "Hvítir Sandar" par sa guitare réverbérée et puis, pour terminer, "Saman" par sa surprenante et émouvante tranquillité.
Parfait 17/20 | par Pascha |
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