Nightshift
Zöe |
Label :
Trouble In Mind |
||||
Nightshift vient de Glasgow. Une fois dit ça, on a tout dit penseront certains, qui voient dans cette ville un gage de qualité musicale. & difficile de leur donner tort. Mais il ne suffit pas de venir de Glasgow pour faire un bon disque. Preuve en est ce Zöe, qui aurait pu sortir il y a 40 ans à New York.
Ce disque respire l'art rock. Le post-cequetuveux, mais surtout, pour utiliser un terme qui fout les jetons, la pop expérimentale. Avec ces nombreux sons qui se rajoutent à l'arythmie cadencée globale. Les dix titres de l'album sont autant de poussées inventives & nostalgiques, avec les voix de Eothen & de Georgia, qui apportent une évidente variété dans les chansons, comme un certain groupe qui débuta dans la période citée plus haut. Et la comparaison ne s'arrête pas là.
Ils arrivent à raccrocher d'une certaine manière tout les wagons ensemble, à ajouter des petites touches qui a priori n'ont rien à voir avec la base du titre en cours, mais qui au final, une fois complété, ne pourrait être autrement. Un truc collectif, chacun ramène ses notes, le son de son instrument, et s'agrippe à la base. L'album a d'ailleurs en partie était composé comme ça, par échange de piste, confinement oblige. Ce qui donna des directions différentes aux titres, évitant les schémas pré-établis. Je ne sais pas si vous me suivez, mais c'est un peu comme une construction kraut de la musique. Pour vous raccrocher aux branches, et rester dans l'univers de Glasgow, on pourrait citer Stereolab, sauf qu'ils sont de Londres.
Comme quoi, ça ne veut vraiment rien dire. Mais l'influence se ressent, surtout sur "Power Cut", le titre le plus long intelligemment placé en plein milieu du disque, évitant de fait le ventre mou qu'on rencontre parfois.
Parfaite alternative au Goat Girl sorti à peu près au même moment, pour celles & ceux qui trouvent qu'elles ont mis trop de synthés dans leur indie-pop, le nouveau Nightshift séduit par sa mise en scène. Alors oui, rien de nouveau, mais on arrive à la fin de cette chronique, on ne va pas relancer le débat sans fin de la nouveauté dans la pop ou le rock en 2021. Vous serez tout de même agréablement surpris par ce disque, nouveau beau cadeau écossais de ce début d'année.
Comment ? Oui, en attendant l'Arab Strap.
Ce disque respire l'art rock. Le post-cequetuveux, mais surtout, pour utiliser un terme qui fout les jetons, la pop expérimentale. Avec ces nombreux sons qui se rajoutent à l'arythmie cadencée globale. Les dix titres de l'album sont autant de poussées inventives & nostalgiques, avec les voix de Eothen & de Georgia, qui apportent une évidente variété dans les chansons, comme un certain groupe qui débuta dans la période citée plus haut. Et la comparaison ne s'arrête pas là.
Ils arrivent à raccrocher d'une certaine manière tout les wagons ensemble, à ajouter des petites touches qui a priori n'ont rien à voir avec la base du titre en cours, mais qui au final, une fois complété, ne pourrait être autrement. Un truc collectif, chacun ramène ses notes, le son de son instrument, et s'agrippe à la base. L'album a d'ailleurs en partie était composé comme ça, par échange de piste, confinement oblige. Ce qui donna des directions différentes aux titres, évitant les schémas pré-établis. Je ne sais pas si vous me suivez, mais c'est un peu comme une construction kraut de la musique. Pour vous raccrocher aux branches, et rester dans l'univers de Glasgow, on pourrait citer Stereolab, sauf qu'ils sont de Londres.
Comme quoi, ça ne veut vraiment rien dire. Mais l'influence se ressent, surtout sur "Power Cut", le titre le plus long intelligemment placé en plein milieu du disque, évitant de fait le ventre mou qu'on rencontre parfois.
Parfaite alternative au Goat Girl sorti à peu près au même moment, pour celles & ceux qui trouvent qu'elles ont mis trop de synthés dans leur indie-pop, le nouveau Nightshift séduit par sa mise en scène. Alors oui, rien de nouveau, mais on arrive à la fin de cette chronique, on ne va pas relancer le débat sans fin de la nouveauté dans la pop ou le rock en 2021. Vous serez tout de même agréablement surpris par ce disque, nouveau beau cadeau écossais de ce début d'année.
Comment ? Oui, en attendant l'Arab Strap.
Bon 15/20 | par X_Lok |
En écoute :
https://nightshiftgroup.bandcamp.com/album/z-e
https://nightshiftgroup.bandcamp.com/album/z-e
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