Robots In Disguise

Robots In Disguise

Robots In Disguise

 Label :     Recall 
 Sortie :    lundi 18 mars 2002 
 Format :  Album / CD   

Encore de l'electro-pop, encore deux filles... Cousines de Ladytron et Client, les Robots In Disguise se démarquent pourtant bien du penchant industriel des premiers et de la pop ciselée des deuxièmes. En fait, ce premier album s'orienterait plutot psyché: ici les machines cohabitent dangereusement avec des instruments acoustiques (basse, guitare électrique et/ou sèche, voire batterie sur quelques titres); et le résultat est souvent réjouissant, mais aussi complexe. Aux premières écoutes, les chansons paraissent en effet déstructurées, parfois surchargées... Puis un véritable charme finit par se dégager de ces compositions habitées et étranges: une fois de plus le froid est parvenu à souffler le chaud. Chris Corner, leader de Sneaker Pimps, n'y est sans doute pas pour rien: il joue ici les rôles de producteur, mixeur, enregistreur, et se trouve derrière le "drum programming": rien que çà ! Pour l'anecdote, on retrouve d'ailleurs une des deux charmantes robotes (Sue Denim) au chant sur quelques morceaux de Bloodsport... Les grands esprits se rencontrent !


Parfait   17/20
par Jekyll


  En écoute : https://robotsindisguise.bandcamp.com/album/robots-in-disguise


 Moyenne 15.50/20 

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Posté le 02 septembre 2008 à 14 h 40

2002, deux punkettes de Liverpool débarquent dans le paisible paysage musical avec une fougue et un brin de folie dévastateur en offrant à l'auditeur, avec leur premier album éponyme, un condensé de malice, d'humour et de culot.
Alors allures punks certes, mais inspirations pop-électronique façon eighties comme nous le démontre l'excellent morceau d'ouverture qu'est "Boys". Dans le même registre on citera l'énorme "Arguments" qui vient sauvagement enfoncer le clou avec son electropunk déjanté. Une véritable tuerie armée par une interprétation tout bonnement hystérique et une complicité vocale incroyablement efficace entre les deux Robots. Mais pour prouver qu'elles ne sont pas uniquement douées pour jouer les simples folles furieuses, les deux compères se chargent d'établir de planantes, et pour le moins plaisantes, mélodies telles que "Postcards From", "DIY" et "Transformer".

Sue et Dee, brailleuses hystériques aux verves déglinguées et ouvertement salaces, à la musique survitaminée et rétro, orientées vers les dance-floor undergrounds... Totalement déjanté et ouvertement kitsch, un premier album glam-sexy-punk-arty, rien que ça!
Sympa   14/20







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