Schonwald
Abstraction |
Label :
Manic Depression |
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Le duo originaire de Ravenne explore une nouvelle fois les contrées brumeuses du post-punk. Depuis plus de dix ans maintenant, Schonwald s'illustre dans la branche gothique du terme/style galvaudé et utilisé à tort & à travers. Du post-punk, du rock gothique, de la new wave, on s'en fout un peu si vous voulez mon avis. L'essentiel n'est pas la case dans laquelle on peut ranger ce disque, mais la qualité de son contenu. Les marqueurs ont beau être connus, et ils ne s'en cachent pas, ils ont d'ailleurs rendu hommage à leurs références sur un Ep de reprises en 2015. Ils facilitent la tache des fainéants, tout est dans ces reprises. Du Joy Division, un peu d'Echo & The Bunnymen, une pincée de Cocteau Twins, et évidemment The Cure. Mais le groupe ne se contente pas de reprendre les schémas pré-établis, et de reproduire à l'identique des recettes qui marchent, même s'il est difficile de savoir si ce disque sort fin 2020 ou en 1982.
Cet Abstraction respire, malgré les apparences, l'amour plus que l'hommage. Les dix titres sont remarquablement construits, les synthés qui se mélangent aux guitares, le déploiement des ambiances et des rythmes martelés par le duo basse/boite à rythmes, et la voix d'Alessandra Gismondi, maniérée à souhait, font de ce disque une vraie réussite, dans le genre.
Ils ne tentent pas le mariage hasardeux, celui qui mêle passé/présent dans un mélange souvent foireux, vous savez bien de qui je parle. Schonwald est focalisé sur l'osmose, sur l'apparente facilité du titre qui coule tout seul, comme par magie, sans soupçonner ce qu'il y a derrière, baignant dans une esthétique noire corbeau de toute beauté.
Quelle importance de savoir si ce disque est sorti en 2020 ou en 1982, Abstraction porte bien son nom, propose dix titres savamment construits, fiers, droits dans leurs pompes, de la belle ouvrage de passionnés, pas seulement pour les nostalgiques, même s'ils y trouveront leur compte eux aussi.
Cet Abstraction respire, malgré les apparences, l'amour plus que l'hommage. Les dix titres sont remarquablement construits, les synthés qui se mélangent aux guitares, le déploiement des ambiances et des rythmes martelés par le duo basse/boite à rythmes, et la voix d'Alessandra Gismondi, maniérée à souhait, font de ce disque une vraie réussite, dans le genre.
Ils ne tentent pas le mariage hasardeux, celui qui mêle passé/présent dans un mélange souvent foireux, vous savez bien de qui je parle. Schonwald est focalisé sur l'osmose, sur l'apparente facilité du titre qui coule tout seul, comme par magie, sans soupçonner ce qu'il y a derrière, baignant dans une esthétique noire corbeau de toute beauté.
Quelle importance de savoir si ce disque est sorti en 2020 ou en 1982, Abstraction porte bien son nom, propose dix titres savamment construits, fiers, droits dans leurs pompes, de la belle ouvrage de passionnés, pas seulement pour les nostalgiques, même s'ils y trouveront leur compte eux aussi.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
En écoute :
https://schonwald.bandcamp.com/album/abstraction
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