Aldous Harding
Party |
Label :
4AD |
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La pochette de Party représente Aldous Harding en clair obscur, rarement une photo de pochette s'est autant accordée avec la musique gravée sur le disque.
Dans ce deuxième album, enregistré avec John Parish, il y a un drôle d'invité, un invité paradoxal : le silence. En effet, celui-ci joue un rôle important dans ce disque, il met en lumière une musique interprétée toute en retenue, en sobriété. Le temps est laissé à chaque note, à chaque syllabe, de s'épanouir totalement, ce qui ramène Mark Hollis à notre mémoire.
Peu d'instruments, piano léger, petites percussions, arpèges de guitare, notes de basse. Des apparitions de clarinette et de saxophone sont semées à quelques endroits. Le tout utiliser avec une grande créativité, toujours au moment juste, et surtout pas plus que nécessaire.
L'album s'appelle Party, si fête il y a, elle évoque plutôt celle, triste, du Grand Meaulnes. C'est parfois mélancolique, et l'instant d'après ça devient langoureux, c'est un folk plus ou moins sombre (qu'elle qualifie curieusement de gothique) très personnel et d'un grande douceur. On pense bien sûr à Nick Drake, cousin plutôt que père.
L'album débute avec "Blend", sur lequel le rythme est assuré par une boîte à rythmes primitive. Le troisième titre, "Living The Classics" est le plus lumineux, la guitare est plus enjouée, et completée par quelquechose qui ressemble à une guitare électrique. Le saxophone serpente accidentellement sur "I'm So Sorry", si discret qu'il faut réécouter le morceau pour se dire qu'on a pas rêver. "Swell Does The Skull" ferme magnifiquement cet album. Une guitare, des bouts de piano, une deuxième voix, et la musique finit par s'évaporer doucement. Le silence qui suit est plus riche de ces neuf morceaux.
Party est un disque fluet, discret, un éloge de la lenteur, ce qui ne l'empêche pas d'être remarquable.
Dans ce deuxième album, enregistré avec John Parish, il y a un drôle d'invité, un invité paradoxal : le silence. En effet, celui-ci joue un rôle important dans ce disque, il met en lumière une musique interprétée toute en retenue, en sobriété. Le temps est laissé à chaque note, à chaque syllabe, de s'épanouir totalement, ce qui ramène Mark Hollis à notre mémoire.
Peu d'instruments, piano léger, petites percussions, arpèges de guitare, notes de basse. Des apparitions de clarinette et de saxophone sont semées à quelques endroits. Le tout utiliser avec une grande créativité, toujours au moment juste, et surtout pas plus que nécessaire.
L'album s'appelle Party, si fête il y a, elle évoque plutôt celle, triste, du Grand Meaulnes. C'est parfois mélancolique, et l'instant d'après ça devient langoureux, c'est un folk plus ou moins sombre (qu'elle qualifie curieusement de gothique) très personnel et d'un grande douceur. On pense bien sûr à Nick Drake, cousin plutôt que père.
L'album débute avec "Blend", sur lequel le rythme est assuré par une boîte à rythmes primitive. Le troisième titre, "Living The Classics" est le plus lumineux, la guitare est plus enjouée, et completée par quelquechose qui ressemble à une guitare électrique. Le saxophone serpente accidentellement sur "I'm So Sorry", si discret qu'il faut réécouter le morceau pour se dire qu'on a pas rêver. "Swell Does The Skull" ferme magnifiquement cet album. Une guitare, des bouts de piano, une deuxième voix, et la musique finit par s'évaporer doucement. Le silence qui suit est plus riche de ces neuf morceaux.
Party est un disque fluet, discret, un éloge de la lenteur, ce qui ne l'empêche pas d'être remarquable.
Très bon 16/20 | par NicoTag |
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