Lonely Walk
Lonely Walk |
Label :
Permafrost, Kerviniou, I Love Limoges |
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L'excellent Teen remonte déjà à fin 2015. Il faut bien le dire, ce nouvel album était attendu, en tout cas par moi. Et c'est tout ce qui m'importe quelque part. On retrouve les mêmes gars, toujours menés par Mr Crane, , et on se dépêche d'enfourner ce nouvel album éponyme dans son mange disque, pour enfin pour découvrir ce que nous réserve la cuvée 2020 des bordelais.
J'en vois déjà dans le fond ronchonner en soupirant qu'il s'agit encore d'un groupe ayant cédé aux sirènes du post-punk... Sauf que ça fait dix ans qu'ils sont tombés dedans, et qu'à chaque fois, c'est surprenant. Déjà, mélanger le français & l'anglais dans un titre introductif ("Red Light"), c'est montrer qu'on en a. Si en plus, ils osent le synthé et la grosse basse, et sans jouer le revival à tout prix, juste parce que c'est pile ce qu'il fallait, et qu'avec des guitares ça n'aurait pas sonné pareil, sans chercher l'accroche un peu pupute tellement facile & commune à de nombreuses formations. Il faut attendre "Fake Town" et la fin de la première face pour se faire rentrer dedans comme on aime, mais ce n'est pas non plus ce qu'on recherche. Seulement à se faire doucement percuter, titre après titre.
Et ils y arrivent plutôt bien ! L'album révèle une variété plutôt rare de titres, avec le combo magique voix/basse/synthé qui marque des points à chaque fois, sans répéter deux fois la même formule durant l'album, chose une nouvelle fois plutôt peu commune pour le style. Pour tout vous dire, il n'y a que sur "Lost In Silence" et son intro à la basse que j'ai pensé à The Cure, comparaison vite étouffée par la présence de Mr Appollinaire/Crane, qui a l'intelligence de laisser respirer les morceaux en laissant les instruments prendre les devants.
Il les laisse respirer, alors que tout devient suffocant pour la fin de cet album de Lonely Walk, et le moment de bravoure qu'on attendait secrètement sans vraiment le dire. Sans "TG", l'album était déjà über cool. Mais ce titre rajoute LE truc indéfinissable qui manquait au disque sans qu'on le sache, afin qu'il décolle vraiment, le genre de titre qu'on en pourra plus d'attendre en live, qui vous cloue sur place rien qu'en disque. Mais l'album n'est pas qu'une longue attente de ce titre, il est véritablement puissant et prenant d'un bout à l'autre. Finalement, cinq ans pour nous pondre un tel album, c'est pas si long.
J'en vois déjà dans le fond ronchonner en soupirant qu'il s'agit encore d'un groupe ayant cédé aux sirènes du post-punk... Sauf que ça fait dix ans qu'ils sont tombés dedans, et qu'à chaque fois, c'est surprenant. Déjà, mélanger le français & l'anglais dans un titre introductif ("Red Light"), c'est montrer qu'on en a. Si en plus, ils osent le synthé et la grosse basse, et sans jouer le revival à tout prix, juste parce que c'est pile ce qu'il fallait, et qu'avec des guitares ça n'aurait pas sonné pareil, sans chercher l'accroche un peu pupute tellement facile & commune à de nombreuses formations. Il faut attendre "Fake Town" et la fin de la première face pour se faire rentrer dedans comme on aime, mais ce n'est pas non plus ce qu'on recherche. Seulement à se faire doucement percuter, titre après titre.
Et ils y arrivent plutôt bien ! L'album révèle une variété plutôt rare de titres, avec le combo magique voix/basse/synthé qui marque des points à chaque fois, sans répéter deux fois la même formule durant l'album, chose une nouvelle fois plutôt peu commune pour le style. Pour tout vous dire, il n'y a que sur "Lost In Silence" et son intro à la basse que j'ai pensé à The Cure, comparaison vite étouffée par la présence de Mr Appollinaire/Crane, qui a l'intelligence de laisser respirer les morceaux en laissant les instruments prendre les devants.
Il les laisse respirer, alors que tout devient suffocant pour la fin de cet album de Lonely Walk, et le moment de bravoure qu'on attendait secrètement sans vraiment le dire. Sans "TG", l'album était déjà über cool. Mais ce titre rajoute LE truc indéfinissable qui manquait au disque sans qu'on le sache, afin qu'il décolle vraiment, le genre de titre qu'on en pourra plus d'attendre en live, qui vous cloue sur place rien qu'en disque. Mais l'album n'est pas qu'une longue attente de ce titre, il est véritablement puissant et prenant d'un bout à l'autre. Finalement, cinq ans pour nous pondre un tel album, c'est pas si long.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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