Lysistrata
Breathe In/out |
Label :
Vicious Circle |
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Lysistrata a débarqué chez moi en 2017 sous la forme d'un EP de 4 titres intitulé Pale Blue Skin, sponsorisé par Ricard, offert aux abonnés de New Noise. Autant dire que c'était pas forcément gagné pour eux, étant donné que la dernière fois que j'avais entendu parler de Ricard SA Live Music, c'était quand ils avaient organisé à Rouen un concert de Regg'lys et des Rita Mitsouko. Du peu d'écoutes que je lui ai consacré à l'époque, j'avais gardé l'impression d'un Sloy math-rock, avec deux plages instrumentales affublées de noms français à la con (" Pantalon Pantacourt " et " Pierre Feuille Ciseaux "). Je n'ai pas pu m'empêcher à l'époque de les associer à l'extrémisme et à l'humour d'une certaine niche noise française qui m'ont toujours laissé un peu perplexe (mais qui ne se serait certainement jamais compromise avec Ricard).
Voyant que le buzz ne s'éteignait pas après le premier album, j'ai fini par jeter un œil au second, Breathe In/Out, sans trop y croire. Au bout de deux ou trois écoutes, j'avais beau me répéter que j'étais trop vieux pour ces conneries, j'étais ferré. Ce disque m'évoque à peu près tout ce que j'ai pu apprécier en emo/noise/post-hardcore ces vingt dernières années, de Fugazi à At The Drive-in en passant par Drive Like Jehu. Le trio semble avoir gagné en efficacité dans ses compositions par rapport à ses débuts, sans rien lâcher du gros son dans ta face qui m'avait frappé au premier abord. C'est puissant et mélodique comme du Cloud Nothings, mais en plus progressif (dans le bon sens du terme), avec quelques moments de répit qui flirtent avec Sonic Youth, voire avec le post-rock. La longueur des morceaux s'en ressent, avec un seul morceau en dessous des quatre minutes ("Death By Embarrassment", aux accents de Quicksand), et un final qui frôle les neuf minutes ("Middle of March" et sa montée en mode Slint).
Il ne me reste plus qu'à les voir en concert, en espérant que les surdoués qui ont formé ce groupe à 15 ans ne s'épuisent pas trop vite...
Voyant que le buzz ne s'éteignait pas après le premier album, j'ai fini par jeter un œil au second, Breathe In/Out, sans trop y croire. Au bout de deux ou trois écoutes, j'avais beau me répéter que j'étais trop vieux pour ces conneries, j'étais ferré. Ce disque m'évoque à peu près tout ce que j'ai pu apprécier en emo/noise/post-hardcore ces vingt dernières années, de Fugazi à At The Drive-in en passant par Drive Like Jehu. Le trio semble avoir gagné en efficacité dans ses compositions par rapport à ses débuts, sans rien lâcher du gros son dans ta face qui m'avait frappé au premier abord. C'est puissant et mélodique comme du Cloud Nothings, mais en plus progressif (dans le bon sens du terme), avec quelques moments de répit qui flirtent avec Sonic Youth, voire avec le post-rock. La longueur des morceaux s'en ressent, avec un seul morceau en dessous des quatre minutes ("Death By Embarrassment", aux accents de Quicksand), et un final qui frôle les neuf minutes ("Middle of March" et sa montée en mode Slint).
Il ne me reste plus qu'à les voir en concert, en espérant que les surdoués qui ont formé ce groupe à 15 ans ne s'épuisent pas trop vite...
Parfait 17/20 | par Myfriendgoo |
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