Hand Habits
Placeholder |
Label :
Saddle Creek |
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Ça faisait un moment que j'avais repéré Meg Duffy, cette guitariste hippie gentiment barrée qui faisait souffler un vent de psychédélisme dans le chouette big band folk-rock de Kevin Morby. Pourtant, je n'ai commencé à me pencher sur ses productions solo qu'à partir de ce deuxième album de Hand Habits, et je me demande bien aujourd'hui ce qui m'a retenu. Car si on retrouve sur cet album les miaulements de guitare qui enchantaient le "City Music" de Kevin, on y découvre aussi une voix touchante, et surtout une écriture délicate et mélancolique.
Plus construit que ce son prédécesseur, que j'ai fini par écouter un peu plus attentivement à son tour, et qui creusait un sillon planant et rêveur à la manière d'un Atlas Sound, ce nouvel album laisse plus de place aux chansons. Et quelles chansons : "What's The Use" m'a embarqué dès les premières écoutes. Puis ce fut au tour de "Jessica", de "Placeholder", et dans une moindre mesure de "What Lovers Do", même si, quand on arrive à cette avant-dernière piste, un léger sentiment de redite s'installe. Si l'album est parfois inégal, il règne une atmosphère à la fois féérique et mélancolique qui évoque aussi bien ses contemporains Steve Gunn ou Laura Veirs, que les fondateurs d'un folk-rock rêveur et hanté : Neil Young évidemment, mais aussi Joni Mitchell, voire la Nico de Chelsea Girl.
Difficile enfin de ne pas faire la comparaison avec Big Thief, qui a monopolisé l'attention en 2019 avec deux albums, et qui a quitté le label Saddle Creek pour 4AD au moment où Meg y débarquait : l'ambiance est ici moins fiévreuse, le rythme plus posé et les arrangements plus luxuriants. Une chose est sûre : les amateurs de folk-rock planant ont de quoi passer l'hiver au chaud.
Plus construit que ce son prédécesseur, que j'ai fini par écouter un peu plus attentivement à son tour, et qui creusait un sillon planant et rêveur à la manière d'un Atlas Sound, ce nouvel album laisse plus de place aux chansons. Et quelles chansons : "What's The Use" m'a embarqué dès les premières écoutes. Puis ce fut au tour de "Jessica", de "Placeholder", et dans une moindre mesure de "What Lovers Do", même si, quand on arrive à cette avant-dernière piste, un léger sentiment de redite s'installe. Si l'album est parfois inégal, il règne une atmosphère à la fois féérique et mélancolique qui évoque aussi bien ses contemporains Steve Gunn ou Laura Veirs, que les fondateurs d'un folk-rock rêveur et hanté : Neil Young évidemment, mais aussi Joni Mitchell, voire la Nico de Chelsea Girl.
Difficile enfin de ne pas faire la comparaison avec Big Thief, qui a monopolisé l'attention en 2019 avec deux albums, et qui a quitté le label Saddle Creek pour 4AD au moment où Meg y débarquait : l'ambiance est ici moins fiévreuse, le rythme plus posé et les arrangements plus luxuriants. Une chose est sûre : les amateurs de folk-rock planant ont de quoi passer l'hiver au chaud.
Très bon 16/20 | par Myfriendgoo |
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