Angel Olsen
All Mirrors |
Label :
Jagjaguwar |
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Le parcours d'Angel Olsen est cohérent.
Cohérent si l'on considère son travail depuis son premier EP, jusqu'à la révélation éclatante de son talent avec Burn Your Fire for No Witness et My Woman, disque qui montrait d'ailleurs une nouvelle facette de la chanteuse, plus pop, plus "électronique", voire plus synthétique.
Phases, compilation de raretés et faces B sorti en 2017 faisait dans ce sens le point sur une carrière déjà riche, montrant l'évolution de la musique d'Angel Olsen. Du folk écorché des débuts jusqu'à des titres mêlant habilement rock, folk et influences 80's.
All Mirrors est dans la droite lignée des travaux précédents. Exit le folk des débuts, Olsen pousse à son paroxysme les essais qu'elle tentait déjà de manière subtile sur My Woman. Le disque présente ici une Angel Olsen faisant fi de toute influence, proposant une espèce de disque OVNI, avec derrière elle un groupe et un ensemble "classique" de 12 musiciens, venant apporter puissance, souffle, énergie.
Sauf que le soufflet retombe à plat rapidement. S'affranchissant sans complexe et définitivement de son style initial, Angel Olsen propose 11 titres, à l'image du single "All Mirrors", noyés sous des nappes sans fin de synthétiseurs et de violons, le tout soutenu par une lointaine et molle batterie.
La puissance donnée par l'instrumentation donne en fait une impression de distance avec la chanteuse, alors que sa force initiale était justement la proximité de sa voix et de sa guitare avec l'auditeur dans ses enregistrements précédents. "Too Easy" ou "New Love Cassette" ne sont que de pauvres pop-songs larmoyantes, comme si Muse s'essayait à faire du Beach House. Noyé sous une production indigne, le disque ne propose qu'une chanson à sauver, "Summer", magnifique titre où la fantastique voix d'Angel Olsen retrouve enfin l'ampleur qu'on lui connaît.
Le reste est donc une succession de titres où l'on s'ennuie ferme. Rien ne se passe, les cordes laissent l'auditeur de marbre tandis que l'on attend patiemment tout au long des longues 50 minutes du disque une lueur ou un éclair de génie, qui ne viendra malheureusement jamais.
Cohérent si l'on considère son travail depuis son premier EP, jusqu'à la révélation éclatante de son talent avec Burn Your Fire for No Witness et My Woman, disque qui montrait d'ailleurs une nouvelle facette de la chanteuse, plus pop, plus "électronique", voire plus synthétique.
Phases, compilation de raretés et faces B sorti en 2017 faisait dans ce sens le point sur une carrière déjà riche, montrant l'évolution de la musique d'Angel Olsen. Du folk écorché des débuts jusqu'à des titres mêlant habilement rock, folk et influences 80's.
All Mirrors est dans la droite lignée des travaux précédents. Exit le folk des débuts, Olsen pousse à son paroxysme les essais qu'elle tentait déjà de manière subtile sur My Woman. Le disque présente ici une Angel Olsen faisant fi de toute influence, proposant une espèce de disque OVNI, avec derrière elle un groupe et un ensemble "classique" de 12 musiciens, venant apporter puissance, souffle, énergie.
Sauf que le soufflet retombe à plat rapidement. S'affranchissant sans complexe et définitivement de son style initial, Angel Olsen propose 11 titres, à l'image du single "All Mirrors", noyés sous des nappes sans fin de synthétiseurs et de violons, le tout soutenu par une lointaine et molle batterie.
La puissance donnée par l'instrumentation donne en fait une impression de distance avec la chanteuse, alors que sa force initiale était justement la proximité de sa voix et de sa guitare avec l'auditeur dans ses enregistrements précédents. "Too Easy" ou "New Love Cassette" ne sont que de pauvres pop-songs larmoyantes, comme si Muse s'essayait à faire du Beach House. Noyé sous une production indigne, le disque ne propose qu'une chanson à sauver, "Summer", magnifique titre où la fantastique voix d'Angel Olsen retrouve enfin l'ampleur qu'on lui connaît.
Le reste est donc une succession de titres où l'on s'ennuie ferme. Rien ne se passe, les cordes laissent l'auditeur de marbre tandis que l'on attend patiemment tout au long des longues 50 minutes du disque une lueur ou un éclair de génie, qui ne viendra malheureusement jamais.
Insipide 7/20 | par Reznor |
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