Noise Unit
Grinding Into Emptiness |
Label :
Antler-Subway |
||||
Noise Unit est un groupe qui illustre parfaitement son nom par l'expression de sa musique.
En effet "l'Unité du Bruit" est à l'origine un Side Project de 2 piliers de l'EBM à savoir Front Line Assembly avec le Canadien Bill Leeb et Klinik du Belge Marc Verhaeghen.
À l'exception de Bill Leeb, la formation ne restera pas figée ce qui fera de Noise Unit une auberge espagnole mais intéressons-nous de plus près à leur premier album Grinding into Emptiness lui également bien nommé.
Si les premiers titres ne dénoteront pas de l'Electronic Body Music comme on en subissait des wagons fin des années 80 avec quelques titres musclés comme Deceit, Struktur et Collapsed qui donnent envie de bouger les pieds et de pogoter, l'album prend une tournure surprenante dès le 5ème titre avec Dry Lungs et ses sonorités ecclésiastiques venues d'outre tombe bien flippantes.
Pour peu on croirait avoir zappé sur une copie de Geography des copains de Front 242 mais avec l'option Creepy supplémentaire. Le souci ici c'est que les morceaux suivants ne vont pas aller en s'améliorant avec cet assemblage peu excitant de bruits et d'ambiances anxyogènes d'où s'échappe de temps en temps une voix en sourdine. La transition est violente et casse le bon rythme de départ initial.
Les chants disparaissent au profit de sons inquiétants. La boite à rythme s'efface pour distiller un maelstrom de bruits industriels qui vont rapidement faire zapper l'auditeur à la piste suivante.
Mais Noise Unit n'a pas aligné encore toutes ses cartes, retour sur un titre dansant efficace avec Ritualistic avant de retomber dans le sommeil névrosé de Dismembered Quietly qui aurait pu être audible s'il n'était pas aussi long avec ses 6 minutes.
Mais alors là Noise Unite réconcilie tout le monde avec LE titre qui m'avait fait acheter le vinyle en 1989 et qui doit être bien plus usé que le reste, le fantastique No Colour !!!!
No Colour est le titre qui empêchera toujours de plonger Grinding into Emptiness dans l'oubli avec ses nappes successives de notes harmonieuses. Boucles hypnotiques, dansantes et rudement bien fichues. No Colour est LE morceau EBM par excellence que les 242 n'auront jamais composé. Après une telle claque, Je n'ai même plus envie de vous parler de Silent Scream qui nous ressort les cloches de cathédrale avec les cris du bébé de Eraserhead de David Lynch et conclut l'album.
C'est donc un album mi-figue mi-raisin mais qui a le culot de sortir des sentiers battus que Noise Unit propose à une audition restreinte. No Colour fera date, le reste hélas beaucoup moins.
En effet "l'Unité du Bruit" est à l'origine un Side Project de 2 piliers de l'EBM à savoir Front Line Assembly avec le Canadien Bill Leeb et Klinik du Belge Marc Verhaeghen.
À l'exception de Bill Leeb, la formation ne restera pas figée ce qui fera de Noise Unit une auberge espagnole mais intéressons-nous de plus près à leur premier album Grinding into Emptiness lui également bien nommé.
Si les premiers titres ne dénoteront pas de l'Electronic Body Music comme on en subissait des wagons fin des années 80 avec quelques titres musclés comme Deceit, Struktur et Collapsed qui donnent envie de bouger les pieds et de pogoter, l'album prend une tournure surprenante dès le 5ème titre avec Dry Lungs et ses sonorités ecclésiastiques venues d'outre tombe bien flippantes.
Pour peu on croirait avoir zappé sur une copie de Geography des copains de Front 242 mais avec l'option Creepy supplémentaire. Le souci ici c'est que les morceaux suivants ne vont pas aller en s'améliorant avec cet assemblage peu excitant de bruits et d'ambiances anxyogènes d'où s'échappe de temps en temps une voix en sourdine. La transition est violente et casse le bon rythme de départ initial.
Les chants disparaissent au profit de sons inquiétants. La boite à rythme s'efface pour distiller un maelstrom de bruits industriels qui vont rapidement faire zapper l'auditeur à la piste suivante.
Mais Noise Unit n'a pas aligné encore toutes ses cartes, retour sur un titre dansant efficace avec Ritualistic avant de retomber dans le sommeil névrosé de Dismembered Quietly qui aurait pu être audible s'il n'était pas aussi long avec ses 6 minutes.
Mais alors là Noise Unite réconcilie tout le monde avec LE titre qui m'avait fait acheter le vinyle en 1989 et qui doit être bien plus usé que le reste, le fantastique No Colour !!!!
No Colour est le titre qui empêchera toujours de plonger Grinding into Emptiness dans l'oubli avec ses nappes successives de notes harmonieuses. Boucles hypnotiques, dansantes et rudement bien fichues. No Colour est LE morceau EBM par excellence que les 242 n'auront jamais composé. Après une telle claque, Je n'ai même plus envie de vous parler de Silent Scream qui nous ressort les cloches de cathédrale avec les cris du bébé de Eraserhead de David Lynch et conclut l'album.
C'est donc un album mi-figue mi-raisin mais qui a le culot de sortir des sentiers battus que Noise Unit propose à une audition restreinte. No Colour fera date, le reste hélas beaucoup moins.
Correct 12/20 | par Jetjet |
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