Mayerling
Roche |
Label :
Hands In The Dark |
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Avec son artwork orangé et désertique, on pourrait vite penser que Roche, le nouvel album de Mayerling, va se la jouer mélancolie des grands espaces, road trip, titres cinématiques à rallonges et je vous passe les autres clichés.
Tout au long des titres, c'est plutôt un milieu claustrophobe qui nous accueille en son sein. Les synthés répondent aux rythmes lents, les drones se parent de samples, on ne peut que difficilement lâcher le disque en cours. Il est très intelligemment séparé en deux faces, presque indépendante, qui peuvent s'apprivoiser indifféremment, dans le désordre même, pour se créer une image alternative de celle voulu par Mayerling.
S'il attaque le premier titre avec des sonorités rappelant Big John, c'est pour mieux nous mener en bateau, nous faire penser qu'on est en terrain conquis, alors qu'il se plaît à nous surprendre avec une montée presque shoegaze, histoire de rebattre les cartes dès le début. Et nous faire perdre ce sentiment de sécurité, celui qu'on a dès qu'on écoute quelque chose qui nous est familier. La curiosité nous porte, intrigué par ce premier piège, on est presque pressé de se prendre les pieds dans le prochain.
Jouant autant sur les ambiances que sur la précision mélodique, Roche saisit par son immédiateté, liée à sa courte durée sans doute. Avec ses textures malines, ses beats rares et inattendus, la photographie qui orne sa pochette n'est finalement pas si éloignée que ça du ressenti éprouvé.
Tout au long des titres, c'est plutôt un milieu claustrophobe qui nous accueille en son sein. Les synthés répondent aux rythmes lents, les drones se parent de samples, on ne peut que difficilement lâcher le disque en cours. Il est très intelligemment séparé en deux faces, presque indépendante, qui peuvent s'apprivoiser indifféremment, dans le désordre même, pour se créer une image alternative de celle voulu par Mayerling.
S'il attaque le premier titre avec des sonorités rappelant Big John, c'est pour mieux nous mener en bateau, nous faire penser qu'on est en terrain conquis, alors qu'il se plaît à nous surprendre avec une montée presque shoegaze, histoire de rebattre les cartes dès le début. Et nous faire perdre ce sentiment de sécurité, celui qu'on a dès qu'on écoute quelque chose qui nous est familier. La curiosité nous porte, intrigué par ce premier piège, on est presque pressé de se prendre les pieds dans le prochain.
Jouant autant sur les ambiances que sur la précision mélodique, Roche saisit par son immédiateté, liée à sa courte durée sans doute. Avec ses textures malines, ses beats rares et inattendus, la photographie qui orne sa pochette n'est finalement pas si éloignée que ça du ressenti éprouvé.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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