Alex Chilton
Live In Anvers |
Label :
Last Call |
||||
Que dire encore d'Alex Chilton en 2004?
Rescapé des années 60 ; sorti par la grande porte du succès des Box Tops; entré dans les années 70 par une petite porte mais avec un groupe qu'il pensait devenir immense : Big Star ; et finalement débarqué par une porte encore plus petite seulement quelques années plus tard.
Une carrière qui se transforme en gâchis pensent certains, les autres penseront que finalement garder un artiste d'une telle trempe presque pour soi tout seul, ce n'est pas plus mal.
C'est ce qu'ont dû penser les spectateurs de ce Live in Anvers, enregistré comme son nom l'indique à Anvers en Belgique, en janvier 2004.
Nous voici lors du festival alternatif De Nachten (les nuits), un festival qui partage son affiche entre littérature et musique.
Au hasard s'y produisent Nick Cave, Dead Man Ray, Absynthe Minded, dEUS...
Alex Chilton s'entoure ici de musiciens du cru: Karel De Backer à la batterie, Pascal Deweze (Sukilove, Metal Molly) à la basse et Mauro Pawlowski (dEUS, Evil Superstars) à la guitare.
Il nous présente comme à son habitude un éventail de reprises diverses et de deux compositions personnelles: les classiques "In The Street" de sa période Big Star et "Bangkok" sortie de la période pendant laquelle, il le dit lui-même, il était un hooligan alcoolique. Les autres titres sont des reprises de morceaux jazz et rythm&blues.
On sait maintenant qu'Alex Chilton aime mettre en avant d'obscures chansons sorties de l'histoire de la musique Américaine, mais pas seulement, puisque se trouve aussi une reprise du fameux "Il Rebelle" d'Adriano Celentano.
Le groupe est en forme, Alex aussi et la sauce prend bien malgré qu'ils n'aient pratiquement pas eu le temps de répéter ensemble.
Le son est très bon, le public est discret. Ça fait également plaisir d'entendre un Alex Chilton de bonne humeur et enjoué, il dira même quelques mots en Flamand pour remercier tout le monde à la fin du set.
Maintenant cet album a-t-il une valeur musicale et artistique pour tout un chacun?
Est-il indispensable?
Probablement pas, surtout par rapport aux albums de Big Star ou son Like Flies on Sherbert.
Mais aux gens qui sont tombés sous le charme de cet artiste maudit ; des débuts flamboyants avec les Box Tops aux déboires avec Big Star, puis en suivant sa chaotique carrière solo ; je dis oui ce petit live sans prétention est à écouter.
Ça fait du bien de l'entendre gai et jovial, prenant du plaisir avec un groupe de musiciens Belges. Ce Live in Anvers se place à l'opposé du Live in London enregistré en 1980 sur lequel il apparaît complètement torturé.
Alex nous montre ici sa facette gentille et généreuse qu'on avait très peu entrevue jusque là.
On l'entendra encore pour diverses reformations de Big Star avec les membres des Posies, pour tirer le rideau définitivement 6 ans après ce charmant Live in Anvers.
Rescapé des années 60 ; sorti par la grande porte du succès des Box Tops; entré dans les années 70 par une petite porte mais avec un groupe qu'il pensait devenir immense : Big Star ; et finalement débarqué par une porte encore plus petite seulement quelques années plus tard.
Une carrière qui se transforme en gâchis pensent certains, les autres penseront que finalement garder un artiste d'une telle trempe presque pour soi tout seul, ce n'est pas plus mal.
C'est ce qu'ont dû penser les spectateurs de ce Live in Anvers, enregistré comme son nom l'indique à Anvers en Belgique, en janvier 2004.
Nous voici lors du festival alternatif De Nachten (les nuits), un festival qui partage son affiche entre littérature et musique.
Au hasard s'y produisent Nick Cave, Dead Man Ray, Absynthe Minded, dEUS...
Alex Chilton s'entoure ici de musiciens du cru: Karel De Backer à la batterie, Pascal Deweze (Sukilove, Metal Molly) à la basse et Mauro Pawlowski (dEUS, Evil Superstars) à la guitare.
Il nous présente comme à son habitude un éventail de reprises diverses et de deux compositions personnelles: les classiques "In The Street" de sa période Big Star et "Bangkok" sortie de la période pendant laquelle, il le dit lui-même, il était un hooligan alcoolique. Les autres titres sont des reprises de morceaux jazz et rythm&blues.
On sait maintenant qu'Alex Chilton aime mettre en avant d'obscures chansons sorties de l'histoire de la musique Américaine, mais pas seulement, puisque se trouve aussi une reprise du fameux "Il Rebelle" d'Adriano Celentano.
Le groupe est en forme, Alex aussi et la sauce prend bien malgré qu'ils n'aient pratiquement pas eu le temps de répéter ensemble.
Le son est très bon, le public est discret. Ça fait également plaisir d'entendre un Alex Chilton de bonne humeur et enjoué, il dira même quelques mots en Flamand pour remercier tout le monde à la fin du set.
Maintenant cet album a-t-il une valeur musicale et artistique pour tout un chacun?
Est-il indispensable?
Probablement pas, surtout par rapport aux albums de Big Star ou son Like Flies on Sherbert.
Mais aux gens qui sont tombés sous le charme de cet artiste maudit ; des débuts flamboyants avec les Box Tops aux déboires avec Big Star, puis en suivant sa chaotique carrière solo ; je dis oui ce petit live sans prétention est à écouter.
Ça fait du bien de l'entendre gai et jovial, prenant du plaisir avec un groupe de musiciens Belges. Ce Live in Anvers se place à l'opposé du Live in London enregistré en 1980 sur lequel il apparaît complètement torturé.
Alex nous montre ici sa facette gentille et généreuse qu'on avait très peu entrevue jusque là.
On l'entendra encore pour diverses reformations de Big Star avec les membres des Posies, pour tirer le rideau définitivement 6 ans après ce charmant Live in Anvers.
Très bon 16/20 | par Happy friday |
En ligne
452 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages