The KVB
Only Now Forever |
Label :
Invada |
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Je les entends d'ici, les haters qui ne jurent par les vieilles gloires, que tout ce qui sort ce temps ci c'est du ressassé, du rabâché, du déjà vu,en moins bien évidemment. Le genre de phrases toute faite qu'on entend dès qu'un synthé qui sonne comme machin, un riff ou une ligne de basse qui fait penser à, que ces mecs là n'ont rien d'autres à faire que de singer leurs ainés, ils feraient de carrément faire des covers plutôt que de pomper éhontément [colle ici le groupe que tu veux]. C'est un peu dommage de voir ce genre de personnes, les pieds bien plantés dans le ciment du passé, posant comme une sorte de jalon indépassable après une certaine époque, un album marquant, ou même une carrière entière, et qui refuse de voir la qualité de certains groupes, quand bien même elle saute aux yeux.
Ce genre de critiques faciles, on l'entend certes pour pas mal de groupes, mais les deux cibles les plus faciles, j'ai l'impression, c'est deux formation en The. il y d'abord le projet de Luis Vasquez, The Soft Moon, et celui qui nous intéresse aujourd'hui.
Nick & Kat, Rangers du risque synthétiques, osent beaucoup de choses depus que The KVB existe. Certes, on vous dira que Kat n'était pas là au début, que c'était d'abord le projet solo de Nicholas, mais à cette époque, on n'en entendait pas beaucoup parler, faut bien le dire. Partons donc du principe que c'est un duo. Parfait mélange de guitare noisy et de mélodie accrocheuses, mené par une boite à rythme on-ne-peut-plus appropriée, minimaliste au possible mais en adéquation totale avec le reste. Ils ont cette facilité à nous faire des titres implacables, qui séduisent dès la première écoute, et sans lasser au fil des passages sur la platine. Je pourrais me lancer dans le name dropping des titres les plus marquants, mais citer les dix de cet Only Now Forever ne servirait pas à grand chose, ils visent juste à chaque fois. Je vois déjà les gens ramener en toute mauvaise foi ce disque à un mélange de Jesus & Mary Chain et The Cure. C'est vrai, on ne peut pas nier les influences, il y a de ça. Mais réduire le groupe, et ce disque, à un empilement de références, c'est un peu facile, et surtout totalement faux. Que ce soit sur album, ou en concert, le duo ne se contente pas de faire ce qu'il sait faire, il agrémente sa pop de savoureux atours et, au contraire d'un ours bien connu, il ne se satisfait pas du nécessaire.
On pourrait difficilement dire que The KVB a changé radicalement. Il y a de subtiles variations, mais il reste dans la lignée des précédents, sans faux pas, avec un bon album, de bout en bout, mêlant les humeurs et les envies, de quoi ravir, une fois de plus, les amateurs de noisy pop synthétique.
Ce genre de critiques faciles, on l'entend certes pour pas mal de groupes, mais les deux cibles les plus faciles, j'ai l'impression, c'est deux formation en The. il y d'abord le projet de Luis Vasquez, The Soft Moon, et celui qui nous intéresse aujourd'hui.
Nick & Kat, Rangers du risque synthétiques, osent beaucoup de choses depus que The KVB existe. Certes, on vous dira que Kat n'était pas là au début, que c'était d'abord le projet solo de Nicholas, mais à cette époque, on n'en entendait pas beaucoup parler, faut bien le dire. Partons donc du principe que c'est un duo. Parfait mélange de guitare noisy et de mélodie accrocheuses, mené par une boite à rythme on-ne-peut-plus appropriée, minimaliste au possible mais en adéquation totale avec le reste. Ils ont cette facilité à nous faire des titres implacables, qui séduisent dès la première écoute, et sans lasser au fil des passages sur la platine. Je pourrais me lancer dans le name dropping des titres les plus marquants, mais citer les dix de cet Only Now Forever ne servirait pas à grand chose, ils visent juste à chaque fois. Je vois déjà les gens ramener en toute mauvaise foi ce disque à un mélange de Jesus & Mary Chain et The Cure. C'est vrai, on ne peut pas nier les influences, il y a de ça. Mais réduire le groupe, et ce disque, à un empilement de références, c'est un peu facile, et surtout totalement faux. Que ce soit sur album, ou en concert, le duo ne se contente pas de faire ce qu'il sait faire, il agrémente sa pop de savoureux atours et, au contraire d'un ours bien connu, il ne se satisfait pas du nécessaire.
On pourrait difficilement dire que The KVB a changé radicalement. Il y a de subtiles variations, mais il reste dans la lignée des précédents, sans faux pas, avec un bon album, de bout en bout, mêlant les humeurs et les envies, de quoi ravir, une fois de plus, les amateurs de noisy pop synthétique.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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