The KVB
Out Of Body |
Label :
A |
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Après un Minus One ouvertement orienté noise/shoegaze, faisant souvent songer (sans avoir à en rougir) à A Place To Bury Strangers, le duo continue dans sa lancée avec ce court album de six titres, Out Of Body.
Six titres moites, anxiogènes au possible, lorgnant dès le premier titre ("All Around You") vers Echo & The Bunnymen ou Jesus & Mary Chain, bien aidé par le jeu métronomique de Joe Dilworth (de Stereolab) derrière la batterie.
Voix fantômatique, mélodie synthétique et guitares bourdonnantes donnent ce groupe une identité propre, mais pas pour longtemps...
En effet, dès l'intro de "From Afar", on ne peut que songer au groupe d'Ackerman cité plus haut tant le riff de guitare est similaire ! Bien sur, le mur du son n'est pas là, mais tout de même, on frôle le plagiat.
Quand le synthé revient à la charge (instrument honni par APTBS), le groupe retrouve un semblant de personnalité et enchaîne les titres à l'ambiance pesante, il reste malgré tout difficile de se défaire de cette image, surtout quand on connaît quasiment sur le bout des doigts la discographie du groupe autrefois appelé le plus bruyant de New York (pour les autres, la magie opérera à coup sûr).
On peut partager les mêmes influences, s'inspirer des mêmes albums, mais il faut réussir à se démarquer, n'être qu'une copie, qu'un ersatz de ses pairs n'a qu'un intérêt limité. Mais gardons confiance en The KVB, qui, lorsqu'ils nous sortent des titres comme "Between Suns" font presque oublier les modèles.
Six titres moites, anxiogènes au possible, lorgnant dès le premier titre ("All Around You") vers Echo & The Bunnymen ou Jesus & Mary Chain, bien aidé par le jeu métronomique de Joe Dilworth (de Stereolab) derrière la batterie.
Voix fantômatique, mélodie synthétique et guitares bourdonnantes donnent ce groupe une identité propre, mais pas pour longtemps...
En effet, dès l'intro de "From Afar", on ne peut que songer au groupe d'Ackerman cité plus haut tant le riff de guitare est similaire ! Bien sur, le mur du son n'est pas là, mais tout de même, on frôle le plagiat.
Quand le synthé revient à la charge (instrument honni par APTBS), le groupe retrouve un semblant de personnalité et enchaîne les titres à l'ambiance pesante, il reste malgré tout difficile de se défaire de cette image, surtout quand on connaît quasiment sur le bout des doigts la discographie du groupe autrefois appelé le plus bruyant de New York (pour les autres, la magie opérera à coup sûr).
On peut partager les mêmes influences, s'inspirer des mêmes albums, mais il faut réussir à se démarquer, n'être qu'une copie, qu'un ersatz de ses pairs n'a qu'un intérêt limité. Mais gardons confiance en The KVB, qui, lorsqu'ils nous sortent des titres comme "Between Suns" font presque oublier les modèles.
Pas mal 13/20 | par X_Lok |
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