Japandroids
Celebration Rock |
Label :
Polyvinyl |
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J'aurais pu continuer longtemps à passer à côté de ce duo de Vancouver. A cause de son nom, déjà : un jeu de mots à la con qui m'évoque Goldorak, Albator et autres dessins animés, mangas et films fantastiques de série B, soit un univers dont je me suis éloigné à l'âge de 12 ans et qui ne m'a jamais plus attiré. Et puis qu'est-ce qu'un bassiste aurait pu attendre d'un duo guitare-batterie en 2012, alors que The Evens, No Age, et les White Stripes étaient déjà passés par là ?
Ce qui m'a fait changer d'avis, comme souvent, c'est un festoche : Primavera Porto 2017. J'ai jeté une oreille à ce que j'ai pu trouver d'eux avant de m'y rendre, et les quelques minutes de leur concert entrevues en passant devant leur scène sur ma route pour aller voir The Make-up ont attisé ma curiosité. Il a fallu quelques mois de plus avant que je ne plonge dans ce qui semblait être leur chef d'œuvre, Celebration Rock. Le nom de l'album, déjà, ça tape, de même que cette pochette ligne claire en noir et blanc, sombre, sobre et lumineuse à la fois. Et dès le début, on sent les watts qui affleurent. Ça bave de partout, la batterie est pachydermique et la guitare ultra-saturée et compressée, mais le résultat est étonnamment mélodique, notamment grâce à des harmonies vocales bien foutues. Imaginez un improbable duo Bob Mould-Keith Moon qui reprendrait du Springsteen ou du U2.
Au fil des écoutes, l'oreille adhère parfaitement à ces magnifiques compos. Sept morceaux, à peine un album, même si la plupart dépassent les quatre minutes. Il faut ajouter un huitième morceau (de bravoure) : une reprise de "For The Love Of Ivy" du Gun Club, qui réussit l'exploit de dégager autant d'énergie et de souffle lyrique que l'original, avec deux fois moins de personnel.
J'écoute ce disque en boucle depuis plusieurs semaines et il m'arrive de me réveiller avec un de ces riffs héroïques en tête. Et là, pas question de se rendormir : cet album sorti six mois avant l'apocalypse prophétisée par les Mayas en aurait fait une belle bande-son.
Ce qui m'a fait changer d'avis, comme souvent, c'est un festoche : Primavera Porto 2017. J'ai jeté une oreille à ce que j'ai pu trouver d'eux avant de m'y rendre, et les quelques minutes de leur concert entrevues en passant devant leur scène sur ma route pour aller voir The Make-up ont attisé ma curiosité. Il a fallu quelques mois de plus avant que je ne plonge dans ce qui semblait être leur chef d'œuvre, Celebration Rock. Le nom de l'album, déjà, ça tape, de même que cette pochette ligne claire en noir et blanc, sombre, sobre et lumineuse à la fois. Et dès le début, on sent les watts qui affleurent. Ça bave de partout, la batterie est pachydermique et la guitare ultra-saturée et compressée, mais le résultat est étonnamment mélodique, notamment grâce à des harmonies vocales bien foutues. Imaginez un improbable duo Bob Mould-Keith Moon qui reprendrait du Springsteen ou du U2.
Au fil des écoutes, l'oreille adhère parfaitement à ces magnifiques compos. Sept morceaux, à peine un album, même si la plupart dépassent les quatre minutes. Il faut ajouter un huitième morceau (de bravoure) : une reprise de "For The Love Of Ivy" du Gun Club, qui réussit l'exploit de dégager autant d'énergie et de souffle lyrique que l'original, avec deux fois moins de personnel.
J'écoute ce disque en boucle depuis plusieurs semaines et il m'arrive de me réveiller avec un de ces riffs héroïques en tête. Et là, pas question de se rendormir : cet album sorti six mois avant l'apocalypse prophétisée par les Mayas en aurait fait une belle bande-son.
Excellent ! 18/20 | par Myfriendgoo |
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