Wooden Shjips
V |
Label :
Thrill Jockey |
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Wooden Shijps, c'est quand même un peu toujours pareil. Toujours la même chose, quelque part. Rarement surpris d'un album à l'autre, mais pour peu qu'on adhère au concept psyché-kraut du groupe, on est jamais déçu non plus.
Ce V (pour le V symbolisé avec 2 doigts, par pour le chiffre romain genre c'est le cinquième album, même si c'est vraiment le cinquième), dont on imagine bien la signification hippie vu la musique du groupe, continue la route tranquille tracée par Ripley Johnson, avec ses titres longs, qui prennent le temps comme une fin d'après midi estival, ajoutant un motif, repartant sur un thème, suivant une élucubration synthétique ou la batterie répétitive, les sept titres de ce nouvel album n'ont qu'un seul objectif. Vous mettre bien.
Avec ces longues strates de guitares qui se déroulent dans un écho sans fin, la douce voix de Ripley fait merveille dans cet écrin psychédélique crée par le groupe. La partie rythmique est comme toujours parfaite, on sent bien que l'orgue et la guitare se reposent dessus les yeux fermés, se laissant partir dans ce qu'on pourrait penser être de longues jams improvisées. Les deux instruments se répondent, donnent l'impression de discuter entre eux, sans avoir besoin de paroles. Cela fait partie depuis toujours de la grande force du groupe.
Tout les titres étant composés par Ripley, il sait exactement quand chanter doucement, quand laisser la place aux instruments. Sur "Already Gone par exemple, titre pop psyché par excellence avec sa mélodie entourée de coton, sa voix ne vient que par petites touches, et semble même en retrait par rapport aux instruments. Chose qui ne m'a jamais semblé si évidente sur les précédents disques, Wooden shijps fait penser à un Velvet Underground qui aurait eu Timothy Leary en mentor au lieu de Warhol. "Stephanie Says" aurait sa place sur la fin de l'album, juste avant Golden Flower. De même que certaines sonorités me font penser à Spacemen 3, mais c'est sans doute là une appréciation très personnelle, ces quatre bonhommes faisant avant tout du Wooden Shijps, évidemment.
Que vous l'écoutiez d'une oreille ou attentivement, ce V est la garantie d'un agréable moment, et même si on sait exactement ce que l'on va entendre en mettant un album de Wooden Shijps dans son mange disque, on sait aussi que ce sera sacrément chouette. Même si on y entend parfois ce qui pourrait ressembler à des congas.
Ce V (pour le V symbolisé avec 2 doigts, par pour le chiffre romain genre c'est le cinquième album, même si c'est vraiment le cinquième), dont on imagine bien la signification hippie vu la musique du groupe, continue la route tranquille tracée par Ripley Johnson, avec ses titres longs, qui prennent le temps comme une fin d'après midi estival, ajoutant un motif, repartant sur un thème, suivant une élucubration synthétique ou la batterie répétitive, les sept titres de ce nouvel album n'ont qu'un seul objectif. Vous mettre bien.
Avec ces longues strates de guitares qui se déroulent dans un écho sans fin, la douce voix de Ripley fait merveille dans cet écrin psychédélique crée par le groupe. La partie rythmique est comme toujours parfaite, on sent bien que l'orgue et la guitare se reposent dessus les yeux fermés, se laissant partir dans ce qu'on pourrait penser être de longues jams improvisées. Les deux instruments se répondent, donnent l'impression de discuter entre eux, sans avoir besoin de paroles. Cela fait partie depuis toujours de la grande force du groupe.
Tout les titres étant composés par Ripley, il sait exactement quand chanter doucement, quand laisser la place aux instruments. Sur "Already Gone par exemple, titre pop psyché par excellence avec sa mélodie entourée de coton, sa voix ne vient que par petites touches, et semble même en retrait par rapport aux instruments. Chose qui ne m'a jamais semblé si évidente sur les précédents disques, Wooden shijps fait penser à un Velvet Underground qui aurait eu Timothy Leary en mentor au lieu de Warhol. "Stephanie Says" aurait sa place sur la fin de l'album, juste avant Golden Flower. De même que certaines sonorités me font penser à Spacemen 3, mais c'est sans doute là une appréciation très personnelle, ces quatre bonhommes faisant avant tout du Wooden Shijps, évidemment.
Que vous l'écoutiez d'une oreille ou attentivement, ce V est la garantie d'un agréable moment, et même si on sait exactement ce que l'on va entendre en mettant un album de Wooden Shijps dans son mange disque, on sait aussi que ce sera sacrément chouette. Même si on y entend parfois ce qui pourrait ressembler à des congas.
Bon 15/20 | par X_Lok |
En écoute : https://woodenshjips.bandcamp.com/album/v
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