Crisix
Against The Odds |
Label :
Listenable |
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À la première écoute, j'ai failli être méchant, déverser mon fiel sur la saturation du marché du disque, engorgé de groupes de troisième division sans intérêt. Puis je me suis rappelé que j'avais quand même trouvé From Blue to Black pas si mal. Du coup, j'ai laissé une seconde chance au quatrième album des Espagnols de Crisix : Against the Odds.
Et j'ai bien fait. Ce n'est pas que le quintette renouvelle le Thrash Métal, ce n'est d'ailleurs pas son ambition, mais je ne me suis rendu compte que ce qui manquait à mon écoute initiale, c'est un volume sonore suffisamment élevé. Quand c'est fort, je reconnais que les mecs déroulent dans le qualitatif : les compositions, bien que courtes, sont d'une grande variété rythmique avec de nombreux éléments dynamiques empruntés au Crossover d'antan, voire au Mosh. On peut ajouter à cela de belles harmonies guitaristiques, un chant rageur traditionnel mais efficace, quelques chœurs Hardcore bien virils, le tout donnant à la fois la patate et la banane.
Against the Odds est typiquement le genre d'albums qu'on a envie d'écouter en bagnole, sur son skate, en soirée avec des potes ou en sortant d'une mauvaise journée au taf. C'est direct, sans fioritures et largement meilleur que les derniers Municipal Waste, Havok ou autre Angelus Apatrida.
Et j'ai bien fait. Ce n'est pas que le quintette renouvelle le Thrash Métal, ce n'est d'ailleurs pas son ambition, mais je ne me suis rendu compte que ce qui manquait à mon écoute initiale, c'est un volume sonore suffisamment élevé. Quand c'est fort, je reconnais que les mecs déroulent dans le qualitatif : les compositions, bien que courtes, sont d'une grande variété rythmique avec de nombreux éléments dynamiques empruntés au Crossover d'antan, voire au Mosh. On peut ajouter à cela de belles harmonies guitaristiques, un chant rageur traditionnel mais efficace, quelques chœurs Hardcore bien virils, le tout donnant à la fois la patate et la banane.
Against the Odds est typiquement le genre d'albums qu'on a envie d'écouter en bagnole, sur son skate, en soirée avec des potes ou en sortant d'une mauvaise journée au taf. C'est direct, sans fioritures et largement meilleur que les derniers Municipal Waste, Havok ou autre Angelus Apatrida.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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