Baxter Dury
Prince Of Tears |
Label :
PIAS / Heavenly |
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"Quand t'es dans le désert ...", chantait Jean-Patrick Capdevielle.
C'est le cas ici de Baxter Dury qui escalade une dune. Le pauvre Baxter s'est fait plaqué et a décidé d'en faire un disque pour célébrer la rupture ; c'est ce qu'il a fait comprendre tout cas. Et quel disque !
Oui, osons le dire, Baxter Dury, chanteur à la voix grave à demi murmurante et désabusée, a sorti un album qui a une certaine classe et qui est bien mieux que Happy Soup et It's A Pleasure. Un album plein de mélancolie et de soleil, de violons aussi. Ah ça, des violons il y en a, comme autant de caresses sur une joue d'un amour mis K.O. : Sur "Miami" la débauchée et ses rondeurs groovy, son funk sombre remplie de fantasmes et de promesses brisées. Sur "Porcelain", morceau dub, hypnotique, lancinant, sublime, où comme Tricky avec ses muses, Baxter laisse chanter sa binôme australienne tout du long. Cette dernière, du nom de Madeleine Hart, insuffle les respirations, les brises caressantes donnant la réplique au crooner anglais habillé de blanc qui a l'habitude d'inviter une chanteuse pour l'accompagner sur chacune de ses œuvres. Des violons, il y en a encore sur les plus remués "Mungo", "Listen" et "Almond Milk" (avec la présence de Jason Williamson), trois morceaux de pop rock qui se suivent et dont on se délecte sans difficulté de par des bonnes lignes d'une basse et des brefs éclats étincelants d'une guitare. "Letter Bomb" use d'ironie et d'un ton de dérision exutoire, "lalala la la ...". Puis quand arrivent les trois derniers titres, on aborde les rives musicales intimistes plus ou moins similaires à celles de Nick Cave, l'empreinte vocale du fils de Ian Dury contribuant également à en faire penser, "Wanna" se montrant plus flagrant avec son piano à ce sujet.
On dit souvent que les douleurs et les drames sont les sources de grands ou de beaux disques. Court patch simple et émouvant qui n'excède pas la demi heure de spleen tendre et mélodieux où se terre une probable amertume, Prince Of Tears s'impose sans conteste comme l'un des disques de la fin de l'année 2017.
C'est le cas ici de Baxter Dury qui escalade une dune. Le pauvre Baxter s'est fait plaqué et a décidé d'en faire un disque pour célébrer la rupture ; c'est ce qu'il a fait comprendre tout cas. Et quel disque !
Oui, osons le dire, Baxter Dury, chanteur à la voix grave à demi murmurante et désabusée, a sorti un album qui a une certaine classe et qui est bien mieux que Happy Soup et It's A Pleasure. Un album plein de mélancolie et de soleil, de violons aussi. Ah ça, des violons il y en a, comme autant de caresses sur une joue d'un amour mis K.O. : Sur "Miami" la débauchée et ses rondeurs groovy, son funk sombre remplie de fantasmes et de promesses brisées. Sur "Porcelain", morceau dub, hypnotique, lancinant, sublime, où comme Tricky avec ses muses, Baxter laisse chanter sa binôme australienne tout du long. Cette dernière, du nom de Madeleine Hart, insuffle les respirations, les brises caressantes donnant la réplique au crooner anglais habillé de blanc qui a l'habitude d'inviter une chanteuse pour l'accompagner sur chacune de ses œuvres. Des violons, il y en a encore sur les plus remués "Mungo", "Listen" et "Almond Milk" (avec la présence de Jason Williamson), trois morceaux de pop rock qui se suivent et dont on se délecte sans difficulté de par des bonnes lignes d'une basse et des brefs éclats étincelants d'une guitare. "Letter Bomb" use d'ironie et d'un ton de dérision exutoire, "lalala la la ...". Puis quand arrivent les trois derniers titres, on aborde les rives musicales intimistes plus ou moins similaires à celles de Nick Cave, l'empreinte vocale du fils de Ian Dury contribuant également à en faire penser, "Wanna" se montrant plus flagrant avec son piano à ce sujet.
On dit souvent que les douleurs et les drames sont les sources de grands ou de beaux disques. Court patch simple et émouvant qui n'excède pas la demi heure de spleen tendre et mélodieux où se terre une probable amertume, Prince Of Tears s'impose sans conteste comme l'un des disques de la fin de l'année 2017.
Parfait 17/20 | par Pascha |
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