Mortis Mutilati
The Stench Of Death |
Label :
Autoproduit |
||||
On a beau être passionné, il reste difficile d'avoir des oreilles partout. Ainsi, même si Mortis Mutilati en est déjà à son quatrième album avec The Stench of Death, c'est pour moi une totale découverte.
Un rapide coup d'œil sur le line-up histoire de voir s'il n'y aurait pas quelques noms connus : macache bono. Bon, Macabre (qui fait tout, tout seul) n'est pas un vraiment un débutant non plus vu qu'il intervient ou est intervenu chez Moonreich et The Negation notamment mais il faut déjà être un peu pointu pour savoir qui sont ces formations. Cela reste maigre comme information mais tout de même suffisant pour comprendre que le mec fraye avec le True Underground. Côté pochette, on retrouve les fondamentaux : toile d'araignée, police gothique, photo en noir et blanc, des valeurs sûres même si peu originales.
Une fois que l'on a fait le tour, il faut écouter. Et là, grosse surprise. Compte tenu du pedigree de Macabre, je m'attendais à un Black Métal violent et sordide, pas du tout à cette approche romantique pleine de claviers et de (rares) vocalises féminines, à l'image de l'introduction "Nekro". La musique prend alors une autre dimension, celle d'un métal noir fin et raffiné, puissant dans ses vocalises typiques et ses guitares rythmiques mais également très mélodique bien qu'ancré dans les thématiques les plus sombres qui soient. Encore une fois, qu'un seul gars parvienne à un tel niveau de jeu, ça me stupéfie.
Après, il faut relativiser. Indépendamment du fait que Mortis Mutilati propose une musique de qualité, très bien produite et largement concurrentielle (quel mot atroce), ça reste un produit destiné aux purs acharnés de Black Métal, mélodique ou non, mais qui ne restera pas forcément dans les mémoires. Je salue toutefois l'énorme travail effectué sur les ambiances, les variations de rythme et de climat. Il y a des chances que ce disque m'accompagne au cours des longues soirées hivernales...
Un rapide coup d'œil sur le line-up histoire de voir s'il n'y aurait pas quelques noms connus : macache bono. Bon, Macabre (qui fait tout, tout seul) n'est pas un vraiment un débutant non plus vu qu'il intervient ou est intervenu chez Moonreich et The Negation notamment mais il faut déjà être un peu pointu pour savoir qui sont ces formations. Cela reste maigre comme information mais tout de même suffisant pour comprendre que le mec fraye avec le True Underground. Côté pochette, on retrouve les fondamentaux : toile d'araignée, police gothique, photo en noir et blanc, des valeurs sûres même si peu originales.
Une fois que l'on a fait le tour, il faut écouter. Et là, grosse surprise. Compte tenu du pedigree de Macabre, je m'attendais à un Black Métal violent et sordide, pas du tout à cette approche romantique pleine de claviers et de (rares) vocalises féminines, à l'image de l'introduction "Nekro". La musique prend alors une autre dimension, celle d'un métal noir fin et raffiné, puissant dans ses vocalises typiques et ses guitares rythmiques mais également très mélodique bien qu'ancré dans les thématiques les plus sombres qui soient. Encore une fois, qu'un seul gars parvienne à un tel niveau de jeu, ça me stupéfie.
Après, il faut relativiser. Indépendamment du fait que Mortis Mutilati propose une musique de qualité, très bien produite et largement concurrentielle (quel mot atroce), ça reste un produit destiné aux purs acharnés de Black Métal, mélodique ou non, mais qui ne restera pas forcément dans les mémoires. Je salue toutefois l'énorme travail effectué sur les ambiances, les variations de rythme et de climat. Il y a des chances que ce disque m'accompagne au cours des longues soirées hivernales...
Sympa 14/20 | par Arno Vice |
En ligne
343 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages